Je venais de sortir d'un cours de Français, particulièrement ennuyant. Le professeur nous avait parlé d'un livre que je n'avais lu qu'a moitié, il était ennuyant, pas de ma faute. En général j'aime lire, mais il faut que ce soit intéressant, mais là, pas du tout. Donc je sortais de ce cours ennuyant. Je regarda ma montre et vis qu'il me restait une bonne dizaine de minutes. Je décidai, de ce fait, d'aller au Gymnase pour la simple et bonne raison que j'avais besoin d'être au calme... Et aussi de réfléchir en paix. Ne me demandez pas pourquoi je vais au Gymnase, je suis nul en sport. C'est-peut être parce que c'est un endroit particulièrement calme quand il n'y a personne. Espérons qu'il n'y a personne. J'étais enfin arrivé au Gymnase. Je décidai d'aller m'asseoir dans un coin. Puis je "m'enferma" dans mes pensées. Je pensais à mes amis à Hina, à ma vie d'avant, à ma grand-mère morte il y a peu, à mes voyages partout dans le monde... Enfin de tout et de rien, des choses importantes et des choses qui le sont moins, à moi et aux autres. J'aime bien le pensionnat Hina, la plupart des gens sont sympa, dans ceux que je connais ou que j'ai croisé, et puis je me suis fait quelques bons amis. Pour moi c'est bizarre d'avoir des amis, comme je voyageais beaucoup jusqu'à il n'y a pas longtemps je n'avais pas énormément d'amis. Je sais pas trop comment mis prendre avec eux. Je pense que je dois rester naturel, c'est ce que me disait ma grand-mère. Je sais pas si les gens sont habitués à voir quelqu'un d'impassible comme moi. En fait je sais pas grand-chose, mis à part ce que ma grand-mère m'a appris. Je regardai à nouveau ma montre quand j'entendis un léger bruit. Je me tournai dans la direction d'où provenait ce bruit. Je vis un homme plutôt grand, la peau pâle, les yeux violets tirant sur le bleu marine et les cheveux violets. Plutôt bizarre. Je me souvenais l'avoir déjà vu, mais je ne savais plus qui il pouvait être puis le déclic c'est un prof de sport. Son nom c'est... "Satô, James Satô je crois..." Je le détaillai encore quelque seconde avant de dire, avec toute mon indifférence:-Bonjour, Monsieur.Puis je me levai, histoire de paraître plus polit.