Tu es une petite, pas si petite que ça, fière et têtue. T'aimes pas admettre que t'as tort ni même te remettre en question même si tu sais que tu as faux, tu as de la fierté, puis être têtue ça va avec. Tu peux vraiment être insupportable si il y a désaccord. Tu détestes parler avec les gens qui n'ont pas les même avis. Ca te fait comme un sentiment de colère, pourtant tu sais bien que tout le monde a ses avis personnels. Mais tu supportes pas, tu les trouves bien con de ne pas comprendre ce que tu veux dire et de ne pas être ranger du même côté.
Cette facette de ta personnalité peut te rendre bien désagréable et très peu aimable. Car, quand tu n'es pas vraiment d'accord, tu peux être assez vif, même particulièrement vif, couper la parole... pas de ce qu'il y a de plus polie. Puis on voit tout de suite quand tu commences à t'énerver un peu, ton débit de parole plutôt rapide déjà, triple de vitesse. Ton entourage a parfois du mal à te suivre.

Ton côté assez présent, même un peu trop, te rends parfois de trop, et c'est dans ces moments là qu'on découvre le plus ta timidité. En effet, mine de rien, tu es assez timide et vite paralyser par la peur de l'inconnue même si tu es aussi reconnue pour ta face très casse cou, courageuse... Et pourtant. Comme la plupart des personnes, tu as la partie entourée de personne qui compte sur toi, t'apprécies plus ou moins et la partie ou tu te retrouves seule. La partie ou quand tu te retournes, tu vois juste le détour d'un couloir. Dans ces moments là, tu n'es plus la même, tu es Jaïna, la fille un peu timide, sensible et émotive.
On a beaucoup de mal à te cerner entièrement. Tu as toujours mis une barrière entre ta personnalité et les autres. Tu es à l'écoute des problèmes, des histoires farfelues et même des histoires toutes simples. Tu essais toujours de trouver une solution à tout et d'aider tes amis le plus que tu puisses mais pour toi, tu ne t'appliques pas le même sort. Et tu fais en sorte qu'on ne te vienne pas en aide. Ta fierté aurait l'impression d'en prendre un coup.

Tu es ce genre de personne qu'on appelle introvertie. Malgré que tu te dises franche, tu ne l'es pas avec toi même, tu évites tes sentiments et essais de les mettre derrière. Tu te mets souvent la barre haute et veut toujours mieux. C'est lié avec la part de la mauvaise perdante. C'est vrai, tu n'aimes pas l'échec et tu peux être très déloyal pour gagner. Qui l'aurait cru.

La Jaïna, charmeuse, mignonne, toute gentille qui est déloyal et en plus mauvaise perdante... Quoi que, ça va bien avec les même traits de caractères que tu as qui sont capricieuse, boudeuse et on en passe !
Mais bon, tout le monde a ses défauts et des qualités. Pour ta part, tu essais de changer ces défauts en qualités ou en retirer une part positive.
Et tu as déjà beaucoup de qualité même si tu sais que tu n'es pas parfaite.

Il y a un autre grand défaut qui ne pourra sûrement jamais être changé. Tu es excessivement jalouse et possessive. Au moins, ça prouve que tu peux aimer beaucoup une personne. Et quand tu aimes, Ja', tu ne compte pas. Tu t'attaches vite, et pardonne aussi facilement ce qui peut te nuire en cas d’abus de ta personne. T'es finalement assez naïve. Tu es ainsi assez gamine, la gamine qui a encore pleins de rêves dans la tête, gourmande, et avec tes manies de boudeuse. Oui, tu es encore une enfant.
Quand tu aimes, tu es câline, tu cherches à te rapprocher, et tu le prends souvent comme un couteau quand la personne te rejette ou que tu découvres que cette dernière dit des choses qu'elle t'a dit à d'autres. Tu es assez sensible la dessus.

Si toutefois, tu as l'air parfois surexcitée, énergique, tu sais être trèèèès calme et assez endormie. D'ailleurs, quand tu es plutôt fatiguée, tu peux mettre beaucoup de mauvaise volonté dans ce que tu fais. Et tu détestes quand on te reproche cela, ça te fais froncer les sourcils et soupirer accompagné de " je suis fatiguée " répétitifs. Quand ce n'est pas toi qui est fatiguée, c'est toi qui fatigue les autres.

Mais, si tu as des défauts, on peut compter sur toi. Tu es une personne qui est digne de confiance, qui évite de mentir et sait tenir des secrets. Dans l'ensemble tu es dynamique et sage. Avec pleins d'options...

Tu n'as jamais fait de journal intime, t'as toujours trouvé ça assez idiot et puis tu n'aimes pas te confier. T'es pas du genre à déblatérer tes problèmes à tout le monde et tu n'as pas spécialement envie aussi qu'on t'apporte de l'aide. Toi, t'es comme ça.

Mais juste une fois, t'aurais aimé avoir quelqu'un, juste à ce moment, pour ne pas avoir ce sentiment de solitude. Ta mère était choquée et tu l'étais tout autant. Elle ne parlait plus, ne se levait plus, et malgré le poids qui te pesait sur les épaules tu devais faire toutes les petites tâches à sa place, en plus de t'occuper de toi, tu devais t'occuper d'elle. Elle. Elle, c'est ta mère. Ta mère qui n'a jamais été vraiment si bien, si heureuse. Elle ressemble aujourd'hui à un fantôme qui ne vit plus. Elle se laisse mourir. Ta mère avait toujours eu un caractère très spécial. Malgré ça, tu l'aimais, c'était ta mère. Celle qui venait te chercher petite, à l'école, celle qui t'as appris à faire tes lacets... Malgré que tu ne sois plus autant proche d'elle, parfois tu t'efforces de prendre de ses nouvelles. Lui parler te fait mal, ça remue les anciens souvenirs, les mauvais souvenirs qui datent d'il y a quatre ans.
Tu ne lui en veux pas. Elle n'avait que lui. Et toi. Mais trop choquée pour voir que tu es encore là. Elle ne veut même plus te parler. L'infirmière qui s'occupe à présent d'elle ne l'a pas dit, mais ta mère ne te reconnaît plus. Et sa fait mal de savoir que sa mère renie son propre enfant.

Avant. Avant ça, c'était la vie parfaite. La vie que tu voudrais un jour reprendre.
Tu vivais à New York, tes deux parents auprès de toi. Fille unique et très heureuse comme ça.
Tous les soirs, ton père prenait sa guitare et alors que ta mère s'occupait de faire à manger, lui, il jouait. C'était lui qui avait composé les morceaux qu'il jouait. Tu adorais les écouter, et ça rendait le sourire à ta mère. Puis ensuite, vous vous rassembliez à table et chacun votre tour racontiez votre journée. Vous aviez pris cette habitude, et tu adorais entendre tes parents raconter leurs journées en rajoutant leurs anecdotes. Tu aimais vraiment ta vie. En te rappelant de tout ça, t'en viens toujours au fait du pourquoi ça s'est arrêté. Pourquoi ?
Les flics ont raconté que les braqueurs ont voulu ne laisser aucun témoins. Aucun. Et ton père était dans les dit témoins.

Tu as cent fois imaginé comment ça avait pu se passer. Tu l'as cauchemardé, entendue, c'était presque comme si tu l'avais vécu. Tu voyais presque ton père entrer accompagné de son collègue Lewis, Lewis McQueen qui était un ami de la famille. Tu les voyais ensembles, dans la bijouterie, ton père qui aidait son ami à trouver un cadeau pour sa femme puis les braqueurs arrivaient, pointaient leurs armes, avec leurs masques de clown, vu dans les yeux des caméras, cassant les vitrines, ramassant les objets de valeurs, les téléphones des clients et criaient, comme le pensait les policiers, " Je ne veux pas retourner en prison pour ça. Cette fois, on ne laisse pas de témoins ! ". Ensuite leur envoyé une balle en plein crâne.

Ils étaient à peu près tous morts sous le choc, juste l'enfant maintenant orphelin d'une femme enceinte avait survécu.

Tu avais été le voir peu après. Il allait être placé en famille d'accueil n'ayant qu'un père là une fois tous les trente six du mois et incapable de s'occuper d'un garçon de cinq ans. Le petit, Alexander, ne semblait pas avoir saisi l'importance de tous ça. Tu l'avais pris dans tes bras et lui avait souhaité bonne chance toi même encore sous le choc de l'impact des choses.
Tu n'avais pas voulu accepté le fait que ton père ait pu être tuer. Pas comme ça. Il avait à peine quarante cinq ans, et maintenant qu'il était parti, il te manquait déjà.

Depuis, t'avais fait ce qu'il aurait voulu que tu fasses. Tu avais suivis les cours qu'il avait prévu pour toi, tu allais pouvoir aller dans le pensionnat qu'il voulait te faire intégrer pour que tu puisses suivre des études correctes. Ta mère allait, quant à elle, se faire intégré dans un hôpital psychiatrique. Elle était trop faible mentalement et ne pouvait pas rester seule et toi, tu ne pouvais pas l'aider plus.
Tu avais l'impression de te retrouver sans famille, et regarder en arrière ne te tenter plus. Tu avais tout fait, et avait à présent envie de faire ta vie en laissant derrière toi ton passé. Bien que tu ne l'oublierai pas.