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 Let's pretend we don't exist.

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MessageSujet: Let's pretend we don't exist.   Let's pretend we don't exist. EmptyMer 31 Oct - 5:22

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Hayley Taylor Jones
" Let's have bizarre celebrations ; let's forget who forget what forget where "

ÂGE : 17 ans.
NATIONALITÉ : Australienne.
SITUATION AMOUREUSE : Célibataire.
ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuelle.
STATUT : Élève.

Caractère.
timbrée ; calculatrice ; introvertie ; parano ; silencieuse ; taciturne ; maniérée ; indolente ; négligeante ; lunatique ; sceptique ; incongrue ; possessive.

Physique.
longs cheveux noirs ; yeux noisettes ; peau pâle ; frêle voire maigre ; taille en bas de la moyenne ; affectionne les vêtements qui dévoilent ses épaules ; privilège les bijoux ; démarche lente - ne court jamais - ; cernée ; regard fixe ; voix rauque.

Histoire.
« Baisse tes yeux. »

L'instant était insupportable. Alourdit d'humidité, on sentait l'air draper les objets et le corps d'une rosée déplaisante. Une lumière jaunâtre – dont le grésillement chronique se fusionnait à l'écho du silence – se délavait sur les murs et les objets, détériorant davantage l'apparence obsolète de la minuscule pièce. Tout au fond, au raz du mur, des parcelles d'eau se détachaient successivement de la gueule d'un évier érodé, presque avec indolence, et éclataient contre la céramique maculée de tâches indélébiles. Celle-ci datait probablement d'une dizaine d'années, sinon plus, tant elle exhumait la souillure; elle avait probablement été utilisée de centaines de fois pour lessiver la vermine humaine. L'endroit avait tout d'un bâtiment abandonné; si bien que chaque inhalation en goûtait la poussière et la moisissure. C'était malsain.

Seul se mêlait au bourdonnement de l'ampoule et aux faibles éclats des gouttes un souffle rauque. Des mains décharnées se cramponnaient avec force au comptoir – leurs phalanges blanchies par l'effort - mais la commodité d'un rempart ne suffisait pas à apaiser leur propriétaire. Il basculait, s'effondrait de tous côtés, et pourtant restait obtusément paralysée par l'optique de son imagination. Un vertige confus qui lui donnait envie de gerber. Et depuis longtemps, cette sensation allait et venait, comme un parasite qui s'immisce patiemment dans ce corps fluet ; l'intermittence de ses attaques était le pilier de son angoisse. Ça se cachait dans sa tête, sous ses yeux, à même sa peau.

Prudemment, deux pupilles noisettes se redressèrent. Elles escaladèrent lentement - trop lentement - le visage blême et maigre qui s'offraient à elles. Elles ne s'arrêtèrent que lorsqu'elles croisèrent leurs gémeaux.

« Elle. »

Les yeux sont des choses indéniablement belles. Deux billes composées d'une myriade de tâches infinitésimales qui s'emboîtent les unes avec les autres pour former la complexité et la profondeur d'un simple regard; les yeux sont d'une intensité paradoxale à leur subtilité. C'est peut-être pour cette raison qu'ils fascinent autant les gens, que ce genre d'expression : « se perdre, se noyer dans les yeux de l'autre » est si fréquente. Ou parce qu'on leur attribue un rôle de fenêtre, de brèche qui offre une vision en perspective de l'âme. Quoi de plus captivant qu'un tel mystère? C'est chercher à tâtons de fantastiques trésors. Partir à la découverte de l'inexploré.

Toutefois, gare à ce manège. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber.

Hayley tendit lentement une main tremblante vers l'avant. Le fait même qu'elle puisse se mouvoir tirait du miracle : chaque vibration distinctive de ses muscles la persuadait que ses articulations étaient faits de pierre, tant il lui était difficile de bouger. Son bras creusait l'air.

« Deux prunelles vides comme des puits desséchés. »

Ses doigts tendus s'écrasèrent mollement contre la surface froide de la glace poussiéreuse. Il était authentique. Bien sûr qu'il l'était. Mais la véracité de son environnement, de ce qu'elle palpait et sentait, ne prouvait plus rien. Elle avait tant de fois rêvé. Et l'unique scénario envisageable était qu'elle avait encore rêvé. Qu'elle rêvait à chaque fois. Ses insomnies la rattrapaient, l'empêchaient de réfléchir convenablement et l'ensevelissait sous ces dégoûtantes syncopes d'émotions. Oui. Les insomnies.

« Une grimace en demi-lune qui déforme crûment la bouche. »

L'imagination est fluctueuse, d'une sinuosité indubitable. Elle chute, elle grimpe, elle rugit, elle séduit. Elle console comme elle tourmente. S'y perdre est aisé; nous sommes des êtres trop sensibles; nous le sommes tant qu'on en estropie nos sens. Tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez. Tu n'entends que ce que tu veux entendre. Tu goûtes avec les yeux. Tu ravales tes mots. Nous sommes de simples, insignifiants singes de la sagesse. Limités par nos désirs, nos secrets, nos préjugés. C'en est pathétique. Tu t'y perds. C'est aisé, je l'ai bien dit. Tu finis même par en oublier ta doctrine. Et alors, et alors... l'obscurité embrasse aveuglément le monde, l'enveloppe tendrement dans ses bras insondables. La barque oscille dans cette mer infinie, dans l'incertitude qu'elle lui offre. Et si elle chavirait? Effroi. Regarde-la, cette réflexion digne d'une cruelle pantalonnade. Elle chavire déjà.

D'aussi loin que puisse se rappeler la demoiselle, dès sa naissance, elle avait été une fille choyée.

« Depuis quand ce rictus dément est-il greffé à son visage? »

Des notes scolaires acceptables. Des voisins sympathiques. Des romances on ne peut plus banales, mais satisfaisantes. Une magnifique maison, un vrai nid d'amour. La bourgeoisie. Ses parents avaient déménagé au Japon au cours de sa jeune adolescence pour le travail, certes, mais ce n'était pas un changement susceptible de la troubler autant.

« Depuis quand, exactement, cette figure à la fois étrangère et familière, s'est-elle avancée si près qu'elle aurait juré sentir son souffle? »

Introspection Descartienne. Regarde-toi. Tu fabules encore.

« - Il a dit que ça s'était passé comme ça. Qu'il n'avait rien prévu. Mais que maintenant, il ne peut plus se l'enlever de la tête.
- …
- Depuis le début je savais que j'étais pas à la hauteur, mais j'espérais que ça dure encore un peu plus longtemps.
- J'suis désolée...
- Ce n'est pas de ta faute.
- Il ne te méritait pas.
- C'est le genre de phrase qu'on sort lorsqu'on ne sait plus quoi dire. »

Elle avait suspecté l'envie. Après tout, il est difficile de se contenter de ce que nous avons. Voir les autres ressentir autant, ça pique la jalousie. Nous aimons les tragédies par leur intensité. Comme ces pièces grecques dont les lamentations et les pleurs ponctuent l'ensemble des événements; pour certains, le rang des spectateurs est insupportable. Nous n'aimons que désirer le bonheur, inlassablement, pour se prouver son existence.

« Peut-être que tu réfléchis trop. »

Asphyxie.

Toi, là, derrière l'écran !
" We'll play Tristan and Izolde but make sure I see white sails. "

ÂGE : 18 ans
PRÉNOM / PSEUDO : Whatev.
SEXE : Féminin.
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Top-site.
PRÉSENCE : Je ne sais pas.
AUTRE CHOSE ? Non.
CODE DU REGLEMENT : Validé by Akito.

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MessageSujet: Re: Let's pretend we don't exist.   Let's pretend we don't exist. EmptyMer 31 Oct - 9:12

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Bienvenue ! ~
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MessageSujet: Re: Let's pretend we don't exist.   Let's pretend we don't exist. EmptyMer 31 Oct - 9:29

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Toxic te passe un bienvenue toxique. Elle aime ta fiche pleine de toxines. Elle attend la suite intoxiquée !

Bienvenue parmi nous !

Mr.9
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MessageSujet: Re: Let's pretend we don't exist.   Let's pretend we don't exist. EmptyMer 31 Oct - 11:03

Directeur

Directeur

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Bienvenue, tu es validé (:
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http://hina.pensionrpg.com
MessageSujet: Re: Let's pretend we don't exist.   Let's pretend we don't exist. EmptyMer 31 Oct - 11:05

Caden Minagawa

Caden Minagawa

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    Bienvenue, ton avatar est tout joli :3
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MessageSujet: Re: Let's pretend we don't exist.   Let's pretend we don't exist. EmptyMer 31 Oct - 12:14

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Welcome 8D

Elle en jette la nouvelle pres' ! o/
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MessageSujet: Re: Let's pretend we don't exist.   Let's pretend we don't exist. EmptyMer 31 Oct - 14:11

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Merci ! ♥ :'D
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MessageSujet: Re: Let's pretend we don't exist.   Let's pretend we don't exist. Empty

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