La journée avait pourtant si bien commencé. Je me suis levé ce matin d'excellente humeur. Le soleil, transperçant mes volets de ses rayons hautains, m'avait tiré du sommeil léthargique dans lequel j'étais plongé. Whatever. Se faire tirer du lit par l'astre solaire, ça a quelque chose de mystique. Je me suis donc habillé et je suis allé au réfectoire prendre un petit déjeuner, bien décidé à profiter de ce jour à partir loin d'ici avec Tomo. Une petite balade de quelques heures sur les routes allait me faire le plus grand bien. Ainsi, en quittant le bâtiment principal du Pensionnat, je savais que la liberté m'offrait là une journée en tête à tête. Le sourire aux lèvre et le baume au cœur, comme on dit in french, je me suis lancé vers l'extérieur.
Je crois que c'est à ce moment que tout a commencé à basculer. Habituellement je n'attache pas Tomo. Ce n'est pas un animal de compagnie ni un banal objet. Alors je la laisse libre car de toute façon, elle n'ira pas bien loin sans moi. Pourtant, dans les villes ou les lieux publiques, j'ai parfois l'obligation de le faire. On ne sait jamais. Mais en fait, si quiconque touche à Tomo sans mon consentement et le sien, je lui applique mon expérience du Tae Kwon Do dans les zones vitales sans autres concessions. Mais bref. Cette fois-là, j'ai dû l'attacher. En allant la chercher donc, je me suis rendu compte que j'avais oublié les clés de son cadenas dans ma chambre. Damn'. Il me fallait absolument les avoir pour la délivrer de ses fers. J'ai toujours eu un soucis avec les clés et pour cause, en arrivant à ma chambre, j'ai eu une agréable surprise. Keys remained on my desk ! Les portes clés sont une diabolique invention qui permet de perdre TOUTES ses clés en une fois. Une seule solution, aller à l'administration demander un passe-partout pour avoir accès à ma propre chambre ! Bien sûr, ma voisine n'y étant plus, ce n'est pas sur elle que j'aurais pu compter. Je me dirigeais donc vers les bureaux dans l'espoir de ne pas avoir à défoncer moi-même cette porte à coup de pieds.
Y arrivant, je parlais de mon problème à une secrétaire. Je crois que mon histoire l'a fait rire. Mais autant par politesse que par gentillesse, elle ne s'est permise qu'un léger sourire compatissant. Bien sûr, si l'histoire c'était ainsi terminée, elle n'aurait pas valu le coup d'être racontée. En effet, toute compatissante qu'elle soit, la jeune femme m'a questionné ce que j'avais besoin de récupérer dans ma chambre. Interloqué par la question mais n'ayant rien à cacher, je lui ai répondu que j'avais simplement besoin de mes clés. J'aurais dû me méfier quand elle m'a demander si c'était bien tout. Je lui ai donc affirmé et c'est à ce moment là que le piège s'est refermé sur moi. La secrétaire m'a proposé le dilemme suivant. Elle acceptait de me donner le passe-partout à condition que je m'occupe de l'arrivée, la visite et la présentation du Pensionnat d'un nouvel arrivant. Dois-je préciser que j'ai vivement refusé ? J'avais cependant à faire à une pro de la persuasion et elle m'a affirmé que je n'étais de toute façon ni en position de force, ni en position de négocier. Je l'ai fusillé du regard, n'obtenant d'elle qu'un sourire épanoui. Me jurant et lui promettant de lui faire regretter sa proposition tyrannique, j'ai pourtant accepté l'immonde compromis. Inutile de préciser que ma bonne humeur était sérieusement entamée.

Et voilà pourquoi je me dirige en ce moment vers l'entrée du Pensionnat. Bon, après tout, ça doit aussi faire partie de mon boulot de professeur que de me mêler à la vie du Pensionnat et d'accueillir les nouveaux arrivants. Je relis le petit papier qu'elle m'a donner. Costantino Ace, Surveillant, 19 ans, Italo-croate. Tiens, encore un européen. Je ne connais pas vraiment l'Italie mais j'ai un peu de connaissance des pays de l'est. Sur sa photo, je remarque ses cheveux noirs de jais et ses tâches de rousseur. Il sourit. Étrange pour ce genre de photo. C'est normalement le genre de clichés où l'on reste strictement sérieux et sans expression. Bon, après tout, c'est interdit d'enlever le sourire des lèvres de quelqu'un. J'avance donc vers la sortie. Le grand portail en vue, je marche dans sa direction sans la moindre volonté. Chacun de mes pas me rapprochent de Tomo. Physiquement je veux dire. Parce que c'est par ici que sont mis les vélos et autres véhicules non-motorisés. Je rappelle au besoin que Tomo n'est pas un véhicule. Je me traîne ainsi jusqu'au portail et m'adosse contre l'une des structure en métal. Il n'est pas encore là apparemment. Tant pis. Je vais attendre. Je regarde ma tenue et me rends compte que j'aurais peut-être du faire un effort de présentation. Je ne me suis pas coiffé et comme toujours, mes mèches jouent au gré du vent. Je porte un simple T-shirt noir très près du corps et un pantalon de même couleur dont de multiples sangles cloutées s'échappent. Je n'ai pas mis de chaussures. Évidemment, elles sont dans ma chambre, à quelques petits mètres seulement de mes clés. Je soupire. Et bien. Si je ne lui conviens pas, il n'aura qu'à demander un remplacement.

« Wouh, il caille ! »

Première pensée et parole, arrivé dans mon bermuda hawaien et mon t-shirt blanc, deux valises et un sac entre les jambes, à Tokyo, juste à l'entrée de l'aéroport. Le ciel était bleu, mais l'air âcre, la pollution envenimait mes poumons plus que nécessaire, et je grimaçais face à cette odeur que je n'avais que peu fréquentée. Il y avait de grands changements entre ma petite ville de plage et cette gigantesque cité, déjà, on ne voyait pas l'horizon, seulement quelques bouts de ciel et des voitures dans des rues cimentées. Oh, je ne viens pas de la campagne profonde, et puis, je m'habituerai facilement à ce cadre de vie. Enfin, je l'espère ? Au moins, j'ai tout à portée de main !

Bref, il y avait beaucoup de têtes aux yeux plissés, et vu comment ils me toisaient avec curiosité, les Européens devaient être rares chez eux. A moins que ce ne soit ma teinte de peau qui surprit. Il est vrai que j'étais très bronzé, depuis que j'étais né en Croatie. J'espérais seulement que cela ne me porterait pas préjudice.

J'ai regardé ma montre ; j'étais en retard sur mon horaire, et je ne savais toujours pas où était le pensionnat, haha je commençais bien mon arrivée ! Je pris le temps de demander mon chemin dans un japonais bancal. La jeune femme me répondit en anglais avec un grand sourire : Êtes-vous sûr que vous cherchez des couches pour bébé ?...Okay, je n'étais pas très doué en langue, mais je me débrouillais, et je pus enfin arriver au pensionnat avec seulement, attention...Vingt minutes de retard, un exploit ! J'espérais ne pas avoir fait trop attendre mon guide. Et malheureusement, j'allais devoir lui demander de vite fait m'amener à l'intérieur pour que je me changea car là, à dix degrés, en bermuda et t-shirt, je commençais à ne plus sentir mes doigts, d'ailleurs, mes orteils sont toujours là hein ?

Je suis arrivé face au portail, je vis une silhouette s'y dessiner, en tout cas c'était un homme, ou bien une travestie, au choix ! Je pencherai plus pour un homme...La température était en train de glacer mon cerveau, c'était pour ça que je pensais à de telles idioties. Bon okay, je pensais à ce genre de conneries tout le temps, et je l'assume ! J'ai trottiné jusqu'à la silhouette, de grande taille, assez musclée. Il devait s'agir de mon guide vu comment c'était désert. Les cheveux bruns et les yeux verts, il n'était pas mal et devait plaire. Son visage était assez fin mais taillé au couteau, il se situait près du parking pour vélos, de ce que je voyais. J'ai accéléré l'allure, afin de gagner quelques secondes, mes deux valises continuant de rouler sans s'arrêter, subissant les cahots du sentier, mon sac brinquebalant sur ma hanche. Finalement, je me suis immobilisé face à lui et étira un franc sourire aussi bien heureux, fatigué, que désolé, jusqu'aux oreilles.Il faisait ma taille, ce qui me rassura ; j'avais toujours l'étiquette du gars le plus grand dans mon ancien lycée, alors bon, évidemment que ça me faisait plaisir ! L'étiquette "grand idiot de service, bonjour !", oui c'était la mienne.

« Salut, vraiment désolé du retard, je me suis un peu perdu en chemin ! Tu dois être mon guide c’est ça ? »

Je partis d'un léger rire gêné, passant une main à l'arrière de mon crâne, dans quelques mèches de cheveux peu coiffées. Cette main libre se tendit vers mon interlocuteur, attendant une poignée de main.

« Je suis Ace Costantino, un nouveau surveillant, enchanté ! Ah et dis-moi, je vais abuser, mais… »

Mes mains encadrèrent mes bras et j'ai mimé un claquement de dents, ne sachant trop comment le dire en japonais, sautant d'un pied à l'autre. J'étais vraiment idiot pour avoir cru que la température ambiante dans ce pays était la même qu'en Croatie !

« Je crève de froid, on pourrait pas aller à l‘intérieur juste que je me change vite fait ? Parce que j‘ai déjà perdu mes orteils en cours de route, j‘aimerai préserver mes mains haha ! »

A nouveau un rire pour ponctuer cette blague de merde, nous devons l'avouer. Oui oui, nous devons l'avouer, c'est une mauvaise blague, mais j'espérais au moins lier amitié avec mon guide, alors, autant essayer de tourner en dérision ma situation pour l'amuser ! Quoi, mes orteils ? Ah non, ils ne sont pas encore tombés pas de problème !..Ils ont juste crevé un pneu d'une voiture qui leurs roulait dessus. Blague de nul numéro deux ; je suis en forme aujourd'hui !

Il est arrivé avec une vingtaine de minutes de retard. La première chose que je remarque, c'est sa tenue et le fait qu'apparemment, elle n'a pas été prévue pour ce genre de températures. En effet, il porte une chemise aux motifs tropicaux et un short. Il pousse deux valises et porte un sac. Il me fait penser à un touriste. Personnellement, je ne crains pas les basses températures, mais lui, vraisemblablement, si. Quand il m’aperçoit il presse le pas et ses affaires ont l'air de danser autour de lui, renforçant encore l'impression que cet homme vient d'un endroit où le soleil compte parmi les habituels invités. A ses traits, je sens l'Europe de l'est. De ces pays par lesquels je ne suis pas passé. Il s'arrête à mon niveau et me fait une gigantesque sourire. Je ne peux m'empêcher de penser à la photo. Même un non-voyant atteint de cataracte pourrait le reconnaître.

« Salut, vraiment désolé du retard, je me suis un peu perdu en chemin ! Tu dois être mon guide c’est ça ? »

Il rit doucement de sa perspicacité. Assurément, il cherche un premier contact amical. Il ne fait aucune remarque sur ma tenue, mais à ce niveau, je crois que nous somme à égalité. Il me tend la main et je lui sers fermement. Il se présente et conformément à la photo il édicte les informations dont j'ai pris connaissance un peu plus tôt. Puis il ajoute, appuyant ses paroles de gestes assez grotesque et d'un japonais approximatif mais tout à fait éligible:

Ah et dis-moi, je vais abuser, mais... Je crève de froid, on pourrait pas aller à l‘intérieur juste que je me change vite fait ? Parce que j‘ai déjà perdu mes orteils en cours de route, j‘aimerai préserver mes mains haha ! »

Je le regarde, peu sûr de la réaction à avoir. Et je me rends compte des mes deux erreurs. Déjà, je n'ai aucune idée de l'itinéraire que nous allons suivre. La secrétaire n'a probablement jugé utile de me faire un itinéraire, estimant que tout nouveau professeur que je sois, j'ai déjà dû reconnaître les lieux et en comprendre l'importance pour un nouveau venu. Grossière erreur qui nous amène à ma seconde faute. Un plan du Pensionnat. Je ne connais que très moyennement les lieux et si je suis capable de me retrouver les yeux fermés dans une jungle touffue ou une plaines herbeuse et hostile, je suis parfaitement incapable de me retrouver dans une salle vide. Évidemment, je veux bien l'amener à l'intérieur mais où ? Où pourra-t-il se changer tranquillement ? Dans ma chambre ? Ah non, elle est fermée... Peut-être que si j'en parle à la secrétaire... Mais je refuse de lui être redevable de quelque façon que ce soit. Je le regarde et lui demande le plus naturellement du monde :

- Tu veux pas faire ça ici, vite fait ?

Je regarde vers le Pensionnat et tout autour. Personne. Peut-être que s'il se contente de rajouter des couches, il n'aura même pas besoin de se déshabiller. Je me baisse vers une de ces valises et commence à l'ouvrir tout en me présentant en anglais, en japonais, puis en français.

- I'm Jilano Hashakishin. Teacher. Sensei. Professeur... So, I guess...

Etrangement, je ne ressens aucune gêne à fouiller dans ses valises et je ne sais pas comment il va le prendre. Mais je n'ai véritablement pas d'idée sur l'endroit où il pourrait se changer. Or plus vite c'est fait, plus vite on se perdra et plus vite nous en aurons terminé avec ce pénible moment. Tout amical qu'il soit, j'aurais préféré passer ma journée avec Tomo et Niké.

Alors comme ça il s'appelait Jilano ? Je fus surpris de sa manière de parler, il était...trilingue ?! Je me sentais petit à côté, je savais parler ma langue et un peu d'anglais et de japonais, mais c'était toujours en apprentissage, et je dois avouer que j'étais tout de même une vraie brêle. Franchement, comment j'ai fais pour être admis à Todai, l'université des grosses têtes ?! C'en était limite effrayant, et je dois avouer que je ne me sentais pas très bien à l'idée de faire tâche entre ces gens, hauts gradés de la société nippone ! Pourquoi j'étais pas juste resté dans mon coin paumé de Croatie, mh ? Très bonne question.

Je l'ai observé ouvrir ma valise, et mis du temps à comprendre qu'il cherchait des affaires. Aurais-je du être gêné ou lui gueuler dessus ? Je sais pas. Généralement je m'en foutais, on faisait ça dans ma campagne ; fouiller dans les affaires des autres, et puis on se prêtait des caleçons, des jupes pour déconner, des gros pantalons, bref comme si on était une grande famille. C'est juste que j'étais surpris par l'acte de cet homme. En Asie, j'avais compris qu'ils étaient tous réservés et tout ce que tu veux de coincés...Mais attends, était-il seulement asiatique ? Bah, je ne devrais pas me reposer sur des rumeurs ou de fausses impressions, après tout, je ne voudrais pas qu'on fasse pareil pour moi. Je ris en mon for intérieur à cette idée puis revint à mon interlocuteur, me rappelant de ce que je voulais lui dire. J'ai pointé la valise qu'il venait d'ouvrir et lui dit :

« Euh, ce n'est pas celle-là haha ! »

Non, celle qu'il venait d'ouvrir contenait juste quelques papiers d'inscriptions et des gros bouquins envoyés par l'université. La valise contenant mes affaires était à mon autre bras, je l'ai posé et me suis accroupi devant en me grattant l'arrière du crâne tout en répondant :

« Je peux m'habiller là ouais, ça me gêne pas, du moment que j'ai vite chaud ! Et Jilano, c'est cool comme prénom, tu viens d'où ? »

J'ai étiré un sourire, curieux d'en savoir un peu plus sur mon guide, et histoire de faire la conversation aussi, je ne voulais pas trop le déranger ou bien le mettre mal à l'aise, quoique, il n'avait pas l'air du genre à être facilement déstabilisé vu son style vestimentaire !

« Euh, ce n'est pas celle-là haha ! »

Je le regarde et me rend compte qu'en effet, celle que j'ai ouverte ne contient que des feuillets. Je vois qu'ils représentent ente autre les documents de son inscription ici. Les en-têtes sont marquées des idéogrammes « Hina » et une notion spécifique en anglais y est indiquée. En plus de cela, la valise contient toutes sortes de livres plus ou moins épais qui servent apparemment à l'étude dans une université. Ils ont l'air de traiter de sujets divers et variés et doivent donner une allure sérieuse et studieuse à quiconque les porte sur lui. Rien qu'à leur poids, on en devine le contenu. Des milliers de mots qui se côtoient et tentent de synthétiser le travail de centaines d'hommes et de femmes qui ont passé leurs vies à étudier lesdits sujets. Je trouve ça plutôt amusant. Moi-même n'ayant jamais fréquenté les bancs de l'école, ou de façon très éphémère, je ne sais pas vraiment ce qu'on y apprend. Après tout, j'ai obtenu mon diplôme de droit en lisant des codes civils, des textes de lois et en tenant des discutions épistolaires avec des étudiants.

« Je peux m'habiller là ouais, ça me gêne pas, dit-il, du moment que j'ai vite chaud ! Et Jilano, c'est cool comme prénom, tu viens d'où ? »

Je trouve cela parfait qu'il accepte de se changer ici même. Cela va nous faire gagner du temps. Je lève la tête vers lui et il me présente un large sourire. Définitivement, la photo est parfaitement fidèle à l'image qu'il affiche. Son sourire a quelque chose de sauvage et jovial. Je soupire. Après tout, ce n'est pas parce que je suis de mauvaise humeur que je dois lui pourrir son arrivée à lui. Il mérite bien un peu de considération de ma part. Déjà parce qu'il fait l'effort de m'être sympathique et ensuite parce qu'il l'est probablement. Je le fixe donc à nouveau et lui accorde un sourire peu convaincu.

- I'm from Bristol. United Kingdom. Et toi ? Tu as l'air européen aussi ?

Je remarque d'ailleurs qu'il n'a pas relevé une seule fois le fait que j'ai ouvert ses affaires. Peu conventionnel. Finalement, je vais peut-être l'apprécier, qui sait. Ou ne pas le supporter. Disant ceci, je ferme sa valise et me redresse, espérant qu'il fera vite. Déjà il s'accroupit devant et prend un air étrange. Contrit peut-être. J'espère qu'il ne va pas changer d'avis. C'est étrange mais je suis convaincu d'avoir déjà entendu le nom Todai quelque part. Pourtant ce n'est pas un pays que j'ai visité. Une ville peut-être. Je l'ignore et c'est donc l'occasion d'apprendre un nouvelle chose. Alors tout en désignant sa valise contenant ses livres et autres paperasses, j'ajoute :

- C'est quoi Todai, ta ville de naissance ?

Bien que le nom ne fasse pas très européen à mon goût, si il a voyagé jusqu'ici avec ces livres, ces sûrement qu'ils viennent de l'école dans laquelle il était. Je continue donc à le regarder pendant qu'il m'affiche son sourire, que j'estime maintenant identifiable entre mille.

P.-S. : Ce n'est pas un soucis, je m'adapte à la taille du post =)