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| Toxic. But... For Everyone ? {Ft. Charlie} | |
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Sujet: Toxic. But... For Everyone ? {Ft. Charlie} Dim 25 Nov - 18:55 | |
| Invité Peut-on se perdre aussi aisément que cela ? Non, je ne veux pas dire géographiquement, mais... Psychologiquement. Est-ce possible de flotter, de se laisser aller pendant autant de temps ? Pour dire vrai, je n'ai jamais eu de réponse claire à cette question. Bien que le sens même de ma vie ne repose pas que sur cette question, je pense que de recevoir une réponse digne de ce nom pourrait surement m'aider à avancer. Peut importe vers quelle direction j'avance. J'ai depuis trop longtemps cette même impression. Cette impression de faire du surplace. De manquer de couler à chaque vague, de dériver à chaque bourrasque. Et pourtant, je ne faisais rien pour m'en sortir, pour commencer à nager, ou même pire, parfois je n'en avais pas envie. Comme si ma vie, ou ma propre et insignifiante existence n'en valait pas la peine à mes yeux. Et malgré cela, j'étais loin d'être dépressive. Il y à très peu de chose arrive à me faire souffrir. Je ne pleure jamais. Je ne suis pas complexée, je ne suis pas angoissée. En fait, on pourrait même dire que je me fou de tou-... •PAF•
« OOOUH !.. Ouille... » Voilà. Comme je disais, je me fou de tout. Et même tellement, que lorsque je pars dans mes pensées, je ne regarde pas où je vais, où je marche. Le fait que la nuit soit tombée depuis environ deux heures n’arrangeait pas les choses, certes. Mais tout de même. Me prendre un lampadaire en pleine tête... Je devais vraiment être dans la lune ce soir. Restée allonger à terre, je finis par soupirer. Je devais me relever, rester étalée au milieu de la route n'était pas la meilleure solution, pour mettre fin à ses jours. Et d'ailleurs, je n'en avais pas envie. Poussant sur mes mains afin de me tenir droite, je regardai autour de moi. Je n'avais surement pas plus la notion de l'heure que de réponse à mes questions. Il devait être tard. Très tard. Il n'y avait plus personne dans les rues. Pas une voiture, pas un bruit. Me relevant avec adresse, je finis par remonter sur le trottoir, continuant ma balade. « - Hey ! Hey toi là bas ! OH ! MISS ! YOUHOU ! » Cela faisait environ dix minutes que j'avais repris mon chemin. Ainsi que le fil de mes pensées. D'ailleurs, c'est sans doute pour cela que l'homme qui m'appelait du se répéter environ quatre fois. Me retournant, je les vis. Quatre ou cinq hommes. Analysant rapidement la situation, je compris que je n'étais pas le moins du monde avantagée. Sortant les mains de mes poches, je restai droite comme un piquet. Ils se rapprochaient de plus en plus. Il y en avait trois grands, un plus petit. Les quatre étaient très -trop- musclés. Ils ne devaient pas avoir plus de vingt trois ans. Une fois qu'ils se retrouvèrent en face de moi, je pu les étudier plus en détails. L'un d'eux était blond, svelte, et possédait de très beaux traits fins. Deux autres étaient châtains. Plutôt carrés, assez bronzés; néanmoins, l'un des deux avait de plus long cheveux que l'autre, tandis que l'autre été plus petit en taille. Enfin, le dernier était l'image parfaite du brun ténébreux; il était brun, les cheveux mi longs, les yeux sombres. Il était également bien entraîné, et surtout, effrayant. « - Bonsoir, la miss. Tu sais qu'il ne faut pas te balader seule, en pleine nuit ? Et particulièrement ici. » Je ne répondis pas. À l'instant où le petit châtain eu finis son élocution, les quatre ne firent plus qu'un. Ils affichèrent tous un sourire vicieux, sournois. J'aurais même dis pervers et glauque. Le brun et l'autre châtain vinrent m'encercler petit à petit. Coupant ma respiration, je me forçai à réfléchir correctement.Observant mon environnement, je repérai un ou deux arbres assez hauts, une pelle rouillée, des appartements, ainsi que des garages. Autant dire que je n'avais aucune chances de mon côté. Je le savais, ils le savaient. Se rapprochant de plus en plus de chacun de mes côtés, je n'eu plus le choix. Faisant volte face vers la droite, je laissai mon poing cogner dans la mâchoire du brun. Celui-ci à terre pour au moins une minute, je sentis mon souffle se couper, ma respiration se bloquer. Le grand châtain m'étranglait par derrière. Tandis que le brun se relevait, il en profita pour m'envoyer un ou deux taquets dans le visage, me poussant à cracher un peu de sang. Lui renvoyant mon pied dans son entre-jambe. Quant au châtain qui m’étouffait sans gêne, je lui donnai un coup de coude, me retournai, lui enfonçant mon pied également juste là où il faut. Haletante, je jetai un coup d'œil aux deux autres. Ils étaient figés. Me tournant vers les immeubles, je laissai mes jambes me guider. « -Reviens là toi ! Espèce de pute ! » Courant plus rapidement que possible, je sentis mes cheveux me tirer. Me retrouvant dos à terre, je regardai avec panique en arrière. Le blond m'avait rattrapé. Il était visiblement seul. J'avais du distancer de peu les autres, mais juste assez de temps pour m'occuper de celui là. Malheureusement, je me rendis compte que celui là n'avait pas l'air d'être aussi facile à avoir que les deux autres. Ne me laissant pas me relever, il commença à m'envoyer des coup de pieds dans le ventre, m'obligeant à tousser comme jamais. Je le sentis s'écraser sur moi. Repliant mes jambes juste attend, je le repoussai avec difficulté, toussant encore plus sous l'effort, et ce, malgré ma volonté et ma rage. Me relevant, je lui écrasai le tibia au passage, avant de m'enfoncer dans l'allée centrale des appartements, de nouveau le plus rapidement possible. Reprenant mon souffle devant une des porte vitrée de la résidence, j'en profitai pour cracher, m’asseoir, me reposer un peu. Les larmes coulant toutes seules de mes yeux, je finis par ricaner, m'appuyant contre le mur. « Ca ne peut m'arriver qu'à moi, ça genre de choses... » |
| | | Sujet: Re: Toxic. But... For Everyone ? {Ft. Charlie} Ven 30 Nov - 2:31 | |
| Invité Les chauffeurs de taxis. Ils sont soi trop bavards, soient complètement effrayant, surtout quand ils nous regardent via leur rétroviseur central. Celui qui me conduit présentement vers chez moi ne cesse de me faire la conversation, tout en me regardant a chaque dix secondes. Je doute pour ma vie, car vu comme il est distrait, je crains fort qu'il en oubli la route. Ce pourquoi, de temps en temps, je tiens bon de lui rappeler les règles de conduite de la route. J'ai moi-même une voiture, mais comme elle est au garage en ce moment, j'ai du me payer un taxis. D'ailleurs, ils sont tellement chers qu'ils me font regretter d'être trop paresseuse pour marcher.
Pour en revenir au vif de la situation, je remontais subtilement la fermeture éclair de mon manteau, question qu'il arrête de mesquinement regarder mon décolleter. Oui, j'ai remarqué, monsieur, que tu dévisageais ma poitrine. Franchement, il faut être aveugle pour ne pas remarquer a quel point ses yeux sont croches... Finalement! Nous arrivons a destination. Je le payais, avec peine, puis sortis du véhicule, réalisant qu'un salaire de surveillante n'est définitivement pas assez pour aller dans un restaurant et prendre un taxi dans la même soirée. Je marchais tranquillement jusqu'à l'entrée de la bâtisse, puis aperçue une silhouette assise juste devant la porte. Ne me dite pas que c'est encore un sans-abris! Je déteste ce genre de situation. Ces gens sont déjà dans la misère la plus totale et moi je viens leur dire de se tasser pour que j'entre dans mon joli petit bloc appartement chauffé, pour aller me coucher dans mon grand lit douillet. Belle façon de donner un coup de couteau invisible a un parfait étranger qui semble déjà vivre assez de peine.
Toutefois, en m'approchant, je réalisais que la forme que je voyais au sol était loin d'être un vagabond ou un sans-abris. En fait, c'était une jeune femme, aux longs cheveux noirs... J'ouvrais grand le yeux, m'approchant à petits pas rapides (dut à mes talons-hauts) de la demoiselle au sol. Je me penchais et posais doucement ma main sur son épaule, évitant le plus possible de lui faire peur.
- Lana. Dis-je simplement, la regardant avec inquiétude.
En fait, cette étudiante m'a toujours inquiétée. Je ne sais jamais ce qui se passe dans sa vie, ce qu'il lui arrive, de bon comme mauvais. Cependant, rien que par son regard et les larmes sur ses joues, je compris que quelque chose n'allait pas. Et puis, comme toutes les femmes ont ce sixième sens maternel, je l'aidais a se lever, grelottant moi-même (c'est qu'il fait pas chaud non-plus!) je la fis entrer avec moi dans la bâtisse.
- Aller viens, tu vas geler. Soufflais-je en la tenant bras dessus bras dessous.
Nous montons les escaliers jusqu'à mon étage et une fois a ma porte, je lui jetais un nouveau regard soucieux. Cette petite semblait toujours avoir des problèmes. Je me fou un peu de savoir ce qui la préoccupe en ce moment, il est juste hors de question que je la laisse dehors! Je la laissais donc entrer en premier dans mon appartement. Je refermais la porte derrière nous, enlevais mes bottes neuves à talons-hauts et la conduisais doucement au salon. Je ne désirais en aucun cas la froisser.
Assise sur le sofa, je la laissais regarder les alentours, alors que je lui préparais un chocolat chaud en cuisine. Je jetais un coup d'œil sur elle, question de m'assurer qu'elle allait bien. Je revenais au salon, lui passa sa tasse et, m'essayant à ses côtés, je soupirais tristement.
- Mais qu'est-ce qui t'es arrivée...? Demandais-je en remarquant les quelques marques sur son visage.
D'ailleurs son chandail était déchiré à quelques endroits, ce qui me dit encore plus de peine. Elle s'était battue.... Ou a l'inverse, elle s'était fait battre. Bon, évidemment, je sais très bien que Lana est (trop) souvent le mouton noir, mais j'ignorais que ses malheurs allaient jusqu'à ce point. Je penchais la tête, examinant ses traits doux qui avaient légèrement boursoufflés avec l'arrivée des larmes de plus tôt. Cette simple vision me déchirait le cœur. Je suis une fille sensible, pourquoi ce genre de chose arrive-t-elle toujours à moi?! Dieu ne sait-il pas que je n'ai pas le cœur a supporter ce genre de situation. Quoiqu'il en soit, je ne pouvais tout simplement pas me passer indifférente à sa cause, ce pourquoi je m'adossais au sofa, attendant patiemment qu'elle me réponde quand bon lui semblera. Je n'étais pas pressée, et je voulais lui laisser empilement le temps de se mette a l'aise, bien que ça ne soit pas la première fois qu'on se parle. |
| | | Sujet: Re: Toxic. But... For Everyone ? {Ft. Charlie} Sam 1 Déc - 9:49 | |
| Invité Je n'entendais rien. Je ne voyais rien. Je ne me souvenais pas de grand chose. La douleur vive qui éveillait mes poings me fit flancher. La douleur aiguë dans mon ventre me fit pleurer. La souffrance embrumant mon esprit m'empêchait de me souvenir de quoi que ce soit. J'avais chaud. J'étais désorienté, désordonnée, déboussolée. Retrouvant peu à peu la vue, je me rendis compte que je n'étais plus dans la rue. Je n'étais plus plongée dans le froid de l'hiver, dans la solitude inquiétante, dans l’obscurité étouffante. Regardant autour de moi, je remarquai que l'endroit dans lequel je me trouvai était beau. Moderne. Propre. Doucement chauffé, agréablement décoré. Je retrouvai peu à peu ma sérénité familière. Plissant quelque peu les yeux, je tentai de me souvenir comment j'étais arrivée ici. Mais malgré tous mes efforts, rien ne voulais apparaître à mes yeux. Partie bien trop loin dans mes pensées pour me rendre compte de la présence en face de moi, je fus rassurée de constaté que j'avais gardé une très bonne audition. « - Mais qu'est-ce qui t'es arrivée...? » Levant les yeux vers la femme en face de moi, ma vision était encore quelque peu trouble. Clignant à plusieurs reprises, je pus enfin tenté de mettre un visage sur cette voix familière. Elle avait de long cheveux à la couleur flamboyante. Une couleur que j'aurai pu reconnaître entre mille. Creusant dans ma mémoire, je pus enfin mettre un nom sur ce visage. Charlotte. Une surveillante de mon internat. Cette découverte ne m'aida pas le moins du monde. Pourquoi était-elle là, devant moi ? Pourquoi étais-je chez elle (Si il s'agissait bien de son appartement) ? Comment étais-je tombé sur elle ? En tentant de retrouver la mémoire, quelques images me frappèrent en pleine face. Quatre hommes. Les rues sombres. Des paroles. De la violence. La grande avenue défilant à toute vitesse. Une douleur dans le dos. Une sensation d'être écrasée. Oui, je me souvenais un peu. J'avais été agressée. Inspirant profondément et bruyamment, le fait d'avoir retrouver la mémoire me donna l'impression de respirer de nouveau. Retrouvant l'usage totale de mes yeux, je compris que si je ne voyais pas bien, c'est uniquement parce que je pleurais à flot. Serrant les poings, je constatai l’ampleur des dégâts. Il fallait dire que contre quatre hommes, je m'en étais plutôt bien tirée. À vrai dire, je n'avais absolument pas conscience de l'état de mon visage couvert de sang, de mes vêtements déchirés, ainsi que des bleus couvrant mon ventre blanchâtre. Soupirant, je levai de nouveau les yeux vers la surveillante, ouvrant la bouche afin de m'exprimer. « Bonsoir, Charlotte. Je suis navrée de vous causer ces désagréments. Pour être honnête, je me promenais avant le couvre-feu. Je voulais prendre l'air. J'étais en direction des dortoirs quand j'ai été abordée. Mais je vous assure, tout va bien. » |
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