Caden, c'est un petit bout de bonhomme plutôt sympa qui me suit comme mon ombre la plupart du temps. Il est plus jeune, mais j'aimerai bien qu'il me ressemble plus tard. Pas en mieux, bien sûr, mais qu'il me ressemble. Je sais pas si c'est une très bonne chose pour lui, par contre... Quoi qu'il en soit, il fait la fête avec moi, me suit dans mes conneries (de gré ou de force), et est toujours là pour me soutenir.

Ce mec... Ce mec est un putin de détraqué sexuel. Un fou dangereux. Et on le laisse être prof dans une école. Les gens sont totalement inconscients de laisser ce gars se balader librement. Je l'ai rencontré en dehors de l’établissement. Je sais pas vraiment si il savait que j'étais un élève, mais il m'a harcelé pendant des heures pour que je "joue" avec lui. Ignoble. Et quand je le vois, en cours, avec son sourire parfait, son attitude parfaite et sa parfaite hypocrisie, j'ai juste envie de lui coller un parfait poing au milieu de la figure.

Bonjour, bonjour, je suis un génie, car j'arrive à contrôler l'esprit des gens. Comment, pourquoi, par quel mystère ? Eh bien, mes amis, la réponse est simple. D'ailleurs, quand je vous l'aurais apprise, il existe une forte probabilité pour que, d'un gracieux mouvement de bras, vous alliez envoyer la paume de votre main claquer sur votre front, tant la réponse vous semblera évidente et stupide. Et vous aurez bien raison, car, en toute vraisemblance, vous serez de nouveau face à face avec votre incompétence, et il montera en vous un sentiment de frustration mêlé de déception, de stupeur de voir à quel point votre esprit que vous croyiez abouti n'eut même pas la capacité de prévoir une évidence. Alors, amis, je vous le dit, pour vous épargner plus de souffrance que vous n'en avez déjà : vous venez de perdre quelques secondes de votre précieuse vie en lisant ce texte, et ce uniquement à cause de moi.

Au début, je lui filait juste des cours d'histoire parce qu'on m'avait demandé de le faire, que j'étais bon en histoire et pas elle. Elle comprenait rien, et ça m'énervait, et je l'aimais pas. Et puis, j'ai compris qu'elle faisait beaucoup d'efforts, et que si elle n'y arrivait pas, c'était pour des raisons indépendantes de sa volonté. Depuis, je l'adore. Elle est gentille et effectueuse, même si tout le monde la prend pour une tarée. Je suis devenu le chevalier servant qui vient à sa rescousse lorsqu'elle a besoin d'aide, et ça ne me déplaît pas du tout comme situation.

Lana, je sais pas trop comment la définir. C'est pas une amie, c'est pas une ennemie, c'est pas une amante, ni une confidente. C'est Lana, c'est tout. Honnêtement, je ne l'aime pas. Elle a des manières hautaines et distantes, et c'est une vraie dépravée. Pourtant, j'arrive pas à me passer d'elle. Il y a des moments où je voudrais me jeter à ses pieds et l'inonder de compliments pour qu'elle sourisse, et d'autres où je voudrais lui balancer ses quatre vérités à la gueule et lui faire entendre tout mon mépris. Impossible de vraiment définir ça.

"Bonjour, je suis Mai Lan, tu veux être mon ami ?" C'est uniquement comme ça que je la vois. Une vraie gamine, toujours à vouloir être gentille avec tout le monde, à suinter la générosité et l'affection par tous les pores. On a envie de l'attraper par les épaules et de la secouer violemment en lui hurlant de se trouver une véritable personalité plutôt que d'être une pauvre fille guimauve et mollassonne. J'ai toujours envie de lui coller des claques à elle.

Franchement, si cette prof était pas belle à en crever, j'irais même plus à ses cours. C'est la seule consolation que j'ai. Elle est stricte, elle a aucun sens de l'humour, et elle me saque carrément à chaque cours. Pourtant, j'adore cette matière, mais rien à faire, elle me gâche tout. Je dois toujours subir ses "Arrête de bavarder ! Retourne-toi ! Pourquoi tes copies sont mauvaises ?!". Tout le temps, j'ai horreur de ça. Du coup, je peux pas m'empêcher de monter sur mes grands chevaux et de me prendre la tête avec elle. Une boucle infernale.

Mary-Lou, elle parle presque jamais. Mary-Lou, elle en a rien à foutre de moi. Mary-Lou, elle est belle, elle est silencieuse, elle est effacée. C'est un vrai défi, et moi j'aime les défis. Je ne sais pas vraiment ce que j'aime particulièrement chez elle, mais je la veux rien qu'à moi. Mais lui parler, c'est un vrai supplice, on dirait plus un mur qu'autre chose. Ce serait un victoire méritante de faire en sorte qu'elle m'apprécie, mais pour l'instant, c'est galère, et je n'obtient à peu aucun signe d'intérêt de sa part. Mais je continue à persévérer, à lui tourner autour, lui parler, tenter de sympathiser. Du moins, tant que je ne me lasse pas de ce petit jeu.

Iris, Iris, petite Iris, que ferais-je sans toi ? Je me fatiguerais plus, c'est tout. Heureusement que tu es là pour effectuer les tâches ingrates à ma place. Il m'a suffit d'un sourire et d'un air un peu suppliant pour te mettre à ma botte. Bon, j'avoue que je ne devrais pas en profiter, mais en même temps, si ça te gênais de jouer l'esclave, tu m'aurais déjà repoussé, non ? La pauvre, j'ai un peu honte de moi quand je la vois effectuer docilement ce que je lui demande. Mais je l'aime bien, hein, elle est gentille et mignonne. C'est ma peluche, mon jouet. Elle m'obéit, et en échange, si quelqu'un ose lui faire du mal, je le démonte. Mais ça, elle ne le sais pas.

Je passe mon temps à l'embêter. C'est simple, dès qu'elle pointe le bout de son nez, il y a je ne sais quoi qui me pousse à aller la taquiner. Pas gentiment, pas vraiment méchamment non plus. Lui planquer ses affaires, la faire marcher, tout est bon pour moi. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, c'est plus fort que moi, mais ça m'éclate. Je crois que le mieux, c'est qu'elle ne se défend même pas. C'est une petite chose souriante à la vie à la mort, j'ai l'impression que rien ne peux l'ébranler, et justement, ça me donne encore plus envie de l'ennuyer.

Bonjour, bonjour, je suis un génie, car j'arrive à contrôler l'esprit des gens. Comment, pourquoi, par quel mystère ? Eh bien, mes amis, la réponse est simple. D'ailleurs, quand je vous l'aurais apprise, il existe une forte probabilité pour que, d'un gracieux mouvement de bras, vous alliez envoyer la paume de votre main claquer sur votre front, tant la réponse vous semblera évidente et stupide. Et vous aurez bien raison, car, en toute vraisemblance, vous serez de nouveau face à face avec votre incompétence, et il montera en vous un sentiment de frustration mêlé de déception, de stupeur de voir à quel point votre esprit que vous croyiez abouti n'eut même pas la capacité de prévoir une évidence. Alors, amis, je vous le dit, pour vous épargner plus de souffrance que vous n'en avez déjà : vous venez de perdre quelques secondes de votre précieuse vie en lisant ce texte, et ce uniquement à cause de moi.

Bonjour, bonjour, je suis un génie, car j'arrive à contrôler l'esprit des gens. Comment, pourquoi, par quel mystère ? Eh bien, mes amis, la réponse est simple. D'ailleurs, quand je vous l'aurais apprise, il existe une forte probabilité pour que, d'un gracieux mouvement de bras, vous alliez envoyer la paume de votre main claquer sur votre front, tant la réponse vous semblera évidente et stupide. Et vous aurez bien raison, car, en toute vraisemblance, vous serez de nouveau face à face avec votre incompétence, et il montera en vous un sentiment de frustration mêlé de déception, de stupeur de voir à quel point votre esprit que vous croyiez abouti n'eut même pas la capacité de prévoir une évidence. Alors, amis, je vous le dit, pour vous épargner plus de souffrance que vous n'en avez déjà : vous venez de perdre quelques secondes de votre précieuse vie en lisant ce texte, et ce uniquement à cause de moi.