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 Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar]

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MessageSujet: Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar]   Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar] EmptyJeu 29 Nov - 17:43

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Quelle galère. Comment réussir à suivre les cours, si toutes les nuits, je me réveille à quatre heure du matin. Sans pouvoir me rendormir, somnoler, ou encore me détendre sous ma couette. Me relevant douloureusement dans mon lit, j'entrepris d'étirer le moindre de mes membres, ayant pas mal de temps à perdre. Je posai mes pieds nus sur le sol froid, regardant le lit qui est celui de mon voisin chambre. Celui-ci était absent, ces derniers temps, je me demandai bien où pouvait-il dormir toutes ces nuits. Enfilant un gilet en laine et mes Doc Martens, j'ouvris la porte de ma chambre, fermant par la suite. Je descendis les escaliers avec lenteur, le silence et l'ombre étant les rois, à cette heure là. Munis de mon portable, de mon paquet de cigarettes et d'un briquet, j'ouvris la porte d'entrée, sortant, et m'asseyant sur les marches de l'escalier extérieur.

La morsure du froid me surpris. M'enroulant dans mon gilet, j'allumai mon bâtonnet de tabac. Jetant un coup d'œil bref à mon téléphone, j'aurais du me douter qu'à cette heure là, personne n'est encore éveillé. Bien que mon frère avait pas mal de chances d'être à une de ses fêtes d'étudiants, où il devait surement être celui dans le pire état. Je refusais de penser à ça. Mon frère qui était mon héros était tout de même l'un des pires toxicomane que je connaisse. Si ce n'est LE pire. Mais mise à part ce grand fêtard, personne ne devait être déjà debout, en cette heure de malheur. Après tout, seule une fille comme moi pouvait être aussi insomniaque de la sorte. Tout en inhalant de petites bouffés de fumé, je ne me rendis pas compte que mon regard était figé, dans le vide, depuis au moins dix bonnes minutes.



Relevant la tête, j'observai autour de moi. Les arbres sombres, les allées vides, les lampadaires faiblards. Mon seul compagnon, en cette heure là, était le bruissement des feuilles des arbres sous les feulements du vent matinal. Je me sentais bien, ici, maintenant. Le calme, j'aimais ça. Oh oui, qu'est ce que j'aimais ça. La tranquillité, l'obscurité, les sérénité. Quelle délice, même le froid me paraissait moins vif à côté de cette douceur tant recherchée. Fermant les yeux, je voulais profiter au maximum de cette instant de rêve, de cet instant paisible à souhait. Mais bien sûr, tout à une fin. Et en sois, j'aurais préféré une autre fin que celle qui me fit sursauter de peur, menaçant de me faire tomber à la renverse, ainsi que de faire cesser mon cœur de battre...

« Qui est là !? »

Le cœur battant à cent à l'heure, j'étais debout, devant les marches de l'escalier, fixant le buisson à ma droite, venant de bruisser un peu trop fort à mon goût. La clope à la main, le portable dans l'autre, je fronçai les sourcils. Je n'avais pas peur, loin de là, mais je n'aimais pas être épiée, et je n'aimais encore moins les vagabonds, les farceurs, ou encore les gens comme mon frère, trop morts pour trouver la bonne route, le bon chemin. Au bout de quelques instants, rien ne se produit, je retournai donc m’asseoir sur les marches, m'appuyant cette fois contre le mur du bâtiment, reprenant ainsi mon silence, ainsi que mon calme tant désiré et aimé.


Dernière édition par Lana M. Matsuya le Jeu 29 Nov - 20:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar]   Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar] EmptyJeu 29 Nov - 20:23

Oskar von Brännenburg

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I am the "who" when you call "Who's there ?"


Froid. Faim. Nuit. Étoiles. Insomnie. Insomnie. Insomnie. Ces mots qui me trottent inlassablement dans la tête, toujours les même. C’est affreux comme le temps semble long lorsqu’on s’ennuie. Mais je ne sais pas si c’est pire que de regarder l’heure et de voir que les minutes défilent à une vitesse phénoménale. Et d’avoir en tête un décompte à la fois ensorcelant et rebutant, celui des minutes qui séparent l’instant présent et le lever du jour. Si je m’endors maintenant, il ne me reste que 3 heures à dormir. 2h30. 2h15. Moins de deux heures. Il vient un moment où l’on se dit qu’à ce point-là, se rendormir ne servirait qu’à se trouver encore plus fatigué. J’y suis presque rendu. Encore quelque minutes, et je me lèverai, et j’irai courir. Comme à chaque fois. Il paraît que j’ai trop d’énergie à revendre. En tout cas, c’est ce qu’on me rabâche encore et encore depuis des années. Oskar, tiens-toi tranquille. Oskar, arrête de gigoter. J’ai fini par prendre l’habitude, mais cela me tape superbement sur les nerfs. Bref, évacuer le trop-plein d’énergie donc. Il faut courir. Ou nager. Ou frapper dans quelque chose. Je n’ai ni la possibilité de nager et de frapper pour l’instant. Par déduction…

Ça y est, les minutes sont passées. C’est le moment. Adieu sommeil. On se reverra tout à l’heure, en cours. Tout compte fait, je ne veux pas courir. Je veux juste rester dehors et me sentir geler, puis rentrer et avoir chaud. Tout simplement. Les plaisirs les plus simples sont les meilleurs, les gens ont trop tendance à l’oublier. En quelques minutes, je suis debout, habillé, prêt pour une balade (très) matinale. Une petite voix dans ma tête me susurre que ça n’est pas une bonne idée, que je ferais bien mieux de dormir. Ta gueule. Sur ces superbes pensées, je me faufile à l’extérieur sans un bruit. La discrétion et moi, d’habitude, ça fait deux. Je ne peux pas faire dix pas sans me cogner dans quelque chose, bousculer quelqu’un, trébucher, bref, tout ce qui est susceptible de provoquer un vacarme pas possible. Et là, pourtant, je n’entends pas même mes pas. A peine le froissement d’un tissu qu’on effleure. Pourtant, je suis seul dans les couloirs, qui vidés de toute vie me paraissent immenses. Tout semble démultiplié. J’aime cette sensation d’être ridiculement petit au milieu de l’immensité. Il fait toujours noir dehors, et à l’intérieur, on ne peut pas dire le contraire. Une pénombre plutôt agréable. Oppressante pour certains, mais pas pour moi. Je n’ai pas peur de grand-chose. Et certainement pas du noir. Je ne crois pas aux fantômes, aux monstres, ou aux brigands assoiffés de sang qui se cachent derrière les portes. Je devrais peut-être, mais ça n’est pas le cas.

La grande porte s’ouvre silencieusement sous ma poussée. Et je n’ai pas le temps de faire un pas au dehors qu’une silhouette m’arrête net. Dans l’obscurité, je ne vois pas grand-chose. Une femme, c’est certain. La fumée fantomatique d’une cigarette s’enroule au-dessus de sa tête. Soudain, elle se lève, et elle prononce les trois petits mots des situations désespérées. Qui est là ?
Moi. Mais tu ne regardes pas dans la bonne direction, mademoiselle. Il n’y a rien dans ces buissons, mis à part une farce du vent. Si tu veux vraiment avoir peur, c’est vers moi qu’il faut regarder. Je referme doucement la porte devant moi. Je n’ai pas vu son visage, elle n’a pas vu le miens. Si c’est une surveillante, je suis bon pour me faire coller tous les soirs de la semaine. Mais en même temps, l’idée de lui faire peur, gentiment, pour m’amuser un peu semble assez grandiose pour largement valoir une punition. J’ouvre de nouveau la porte, toujours silencieusement. Elle est dos au mur, assise, fixant toujours le parc. Par le petit entrebâillement, je me glisse sans un bruit, et je m’assoit à côté d’elle, l’air de rien.

« Bouh. »


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MessageSujet: Re: Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar]   Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar] EmptyJeu 29 Nov - 21:16

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Repartie dans mes pensées sans l'ombre d'une difficulté, mon esprit avait cette fois décidé de me faire revivre les pires peurs de ma triste vie. J'avais tout d'abord pensé au clown, lorsque j'avais cinq années. Je n'avais pas eu peur du clown, en lui même, mais de ses gestes, de sa voix, de son maniérisme. Il criait, il buvait, il pleurait. En y repensant, je me dis qu'à l'époque, j'avais eu peur de cette image de la déchéance qu'il me donnait. Je voyais mon frère rentrer de plus en plus tard, de plus en plus défoncé, ou complètement bourré. En un sens, j'avais peur que mon frère devienne comme ce clown, à force. J'étais complément partie dans mes pensées, je devais surement avoir le regard dans le vide. Mon esprit été assez embrumé, j'aurais pu me rendormir ici, beaucoup plus facilement que je ne l'aurais cru quelques minutes auparavant. J'étais seul, personne pour obligé mon esprit à se vivifier, pour parler, pour me faire rire, ou encore pour m’intéresser. Non, en effet, rien n'aurais pu m'en empêcher. Mise à part une surprise. Une mauvaise blague. Une sueur froide. Une humiliation ? Non, je m'égard...

« Bouh. »

Écarquillant les yeux, j'eu le souffle coupé. Tournant tout doucement la tête, je sentis les battements de mon cœur miraculeusement accélérer. Hésitant quelques fractions de secondes, je serrais les dents, et regardai. Je crus que mon cerveau allait cesser de fonctionner. J'allais être atteinte d'un plantage de système. D'une surchauffe, en somme. Surement devenue toute pâle, je plongeai ma tête dans mes mains, pliée en deux, face contre terre, afin d'étouffer mon cri. Doucement, je me décalai. J'attendis quelques dizaines de secondes, puis relevai la tête.

...Ce n'était qu'un garçon. Le fixant de mes grands yeux rouges brillants aux rayons de la lune, je n'affichai aucune expression. Je restai comme cela, mes yeux plantés dans les siens, le vent élevant mes cheveux dans l'air. Tout paraissait calme. Mais la tornade qui grimpa le long de mon échine dépassa toute mes attentes. Mordant ma lèvres inférieur, je fermai les yeux, expirai un bon coup. Je fronçais les sourcils, et à partir de cet instant, j'ai perdue tout contrôle de mon être.

« Mais... ça... va... PAS ?! »

Désormais debout devant lui, peu importe si ma nuisette était trop courte, si mon décolleté était trop plongeant, si mes cheveux était en désordre, si mes cernes étaient profondes. La sueur froide que m'avait insufflé cet individu avait été insupportable. Je ne l'avais pas vu, pas entendu, et encore moins sentis venir tout près de moi, juste à côté. C'est en continuant de le fixer que j'essayais de comprendre comment cela faisait que je n'avais rien vu venir. Observant plus en détail l'élève en face de moi, je remarquai que je ne l'avais jamais vu, ici. Grand, svelte. Blond. Mystérieux. Il avait une bonne tête. Ou autrement dit, il me plaisait. Il avait cet air que je reconnaîtrais entre mille, l'air des gens que j'aime. L'air que j'ai constamment. Mon air.


Dernière édition par Lana M. Matsuya le Sam 1 Déc - 7:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar]   Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar] EmptyVen 30 Nov - 22:59

Oskar von Brännenburg

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Certes, ça n’est pas la réaction à laquelle je m’attendais. Je voulais un hurlement, des yeux écarquillés de peur, des mouvements confus, de la panique. Mais je n’ai droit qu’à un long silence. Un silence horrifié, certes, mais je l’ai déjà dit. Le calme, ça n’est pas dans ma nature. Je n’aime pas le bruit, mais j’aime entendre. Je n’aime pas qu’on me parle, mais j’aime écouter. Le silence m’insupporte, car il me rend bruyant. Oui, j’aurais préféré des cris, du désordre, de la peur, plutôt que cette réaction muette et dépourvue d’intérêt. On ne gagne pas à chaque fois, il faut croire. Pourtant, elle a l’air d’avoir peur. Mais elle ne fait pas un bruit. Ses phalanges blanchissent à force de se crisper sur son visage. A la limite, c’est elle qui me fiche la trouille. Je m’attendais à tout, sauf à ça. Que faire, du coup ? Me lever et partir ou rester là, à la regarder criser ? Ses grands yeux rougeâtres et brillants me fixent, et je soutiens ce regard. J’ai pas pour habitude de laisser tomber lorsque les gens me regardent dans les yeux. Mais la situation commence à devenir gênante, il faudrait qu’il se passe quelque chose.

Dieu est à l’écoute de mes prières, puisque la jeune fille bondit sur ses pieds, haletante. « Mais... ça... va... PAS ?! ». Enfin, une réaction. Je la dévisage, alors qu’elle me domine, furibonde. Ses cheveux sont en bataille, et elle a la tête de celle qui a passé la nuit à se retourner dans son lit sans pouvoir trouver le sommeil. Ou autre chose, qui sait. Maintenant, je suis sûr de ne jamais l’avoir rencontrée. Habillée léger pour le temps qu’il fait, brune, jolie. Le regard qui tue. Ça craint. Si je rigole maintenant elle va me tuer. Pokerface est mon amie. Malheureusement, je n’ai jamais été très doué pour le théâtre. Je sais garder un faciès neutre en toutes circonstances, sauf une : quand j’ai très envie de rire et qu’il ne faut surtout pas. Quand on m’engueule, par exemple. Quand quelqu’un vient de mourir. Quand une jeune fille que je viens d’effrayer se tient devant moi, prête à me gifler. Mais je sens les coins de mes lèvres s’étirer malgré moi. Je vais rire, c’est certain. Pense à des choses tristes, Oskar. Des chatons aux grands yeux larmoyants. La faim dans le monde. Les catastrophes nucléaires. Rien ne marche. Un rire nerveux secoue ma poitrine, que je tente de maîtriser. J’y arrive à peu près. Je crois. Il faut que je dise quelque chose pour relâcher ce trop-plein d’air qui m’écrase les poumons. J’étouffe, au secours.

« T’aurais dû voir ta gueule… »

Pas très engageant, je vous l’accorde. Pas gentleman du tout, sans finesse, sans tact, sans délicatesse, et toutes ces choses que les filles apprécient d’habitude. Mais ça m’a échappé, et il fallait absolument que je dise quelque chose. Malheureusement, je n’y peux rien si la première phrase qui me soit passée par la tête est un truc absolument ignoble dans ce genre de circonstances. Mais de toute façon, je n’ai jamais été très sympa au naturel. Lorsque j’agis spontanément, je suis un vrai connard. Et là, j’ai pas eu le choix.


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MessageSujet: Re: Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar]   Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar] EmptySam 1 Déc - 9:33

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Mon cœur n'avait pas calmer le rythme que cette frayeur avait engagée. Et pourtant, je n'avais plus peur. Posant les mains sur mes hanches, je le regardais, sans flancher, sans détourner le regard. Je n'étais pas le moins du monde gênée. Le dévisageant sans vergogne, je haussais les sourcils, attendant ni plus ni moins une réponse. Je savais quel genre d'homme il était. Exactement le même genre que mon frère. En y réfléchissant, ma peau pâle devait être blafarde à la lumière de la lune. Tout comme mes yeux, qui devait briller d'un rouge sang brûlant... Croisant les bras sous ma poitrine, je soupirai longuement.

« T’aurais dû voir ta gueule… »

Sous ces paroles, je restai de marbre. Après tout, pourquoi se prendre la tête, pourquoi s’énerver, pourquoi gâcher un si bel instant. Et puis... Je ne voulais pas plomber ma journée de si bonne heure, alors qu'elle s’annonçait si bien. Lui qui avait du tant prendre sur lui pour ne pas pouffer de rire à la vue de ma réaction, face à sa petite plaisanterie matinale... Fermant les yeux quelques instants, je retournai m'asseoir à ma place initiale. Juste à quelques centimètres du jeune homme, je pouvais sentir l'odeur de son parfum, l'ironie qu'il dégageait, la confiance qu'il inspirait. L'observant en coup d'œil légers, je m'appuyai de nouveau contre le mur. Je rallumai ma cigarette, la portant à mes lèvres plusieurs fois d’affilé, je tendis le paquet en direction du jeune homme.

« Tu en veux une ? »

La main hésitante, je n'en avais pas grand chose à faire, en fin de compte, de lui. Je regardai mon téléphone. Il n'était que 4 heure 38. Le temps passait tellement lentement, avec tant de langueur. Tout paraissait ralentir autour de nous. J'avais l'impression d'être seule au monde, avant l'arrivée du trouble fait. Maintenant, j'avais encore l'impression d'avoir changé de monde. La brise soufflait doucement, laissant flotter mes cheveux, et bien que l'environnement n'ai pas réellement changé, j'avais l'impression d'avoir changé de lieu, d'avoir voyagé longuement, afin d'arrivée dans un autre endroit plus paisible encore.

Les yeux dans le vide, mon esprit n'en avait encore fait qu'a sa guise. On aurait pu croire que j'étais lunatique, bipolaire, ou juste épuisée. Bien que la seule hypothèse valide soit la dernière, on m'avait souvent reprochée d'être dans la lune, lorsque j'étais plus jeune. Il fallait dire que cette métaphore me plaisait bien. M'imaginer dans la lune, seule, en sécurité, dans une caverne de pierre de lune scintillante. Tout ces reflets bleuets, mauves, améthystes m'aident à m'endormir lorsque les nuits étaient trop sombres, trop silencieuses, trop froides. Souriant doucement à cette pensée chaleureuse, je regardai brièvement l'inconnu assit à mon côté. Je me demandai si il avait remarqué mon voyage au pays des rêves.

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MessageSujet: Re: Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar]   Hey, what the fuck are you doing here ? [Ft. Oskar] Empty

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