[Excuse moi de la qualité ><]

Monsieur le directeur n'avais autre choix que de présenter les lieux à l'inspecteur. Hélas, tout été normal. Bien que cela ne soit pas décevant, au contraire anormalement parfait, Akito aurait aimé voir quelque chose d'étrange. La journée avait commencé comme d'habitude, mais ne s'était pas déroulé par la suite comme prévue. Il n'avait eu aucune convocation, aucun parent furieux et aucun élève n'avait fait de bêtise dans les couloirs. Il savait que quand tout allé si bien, c'est qu'une apocalypse allait se passer. Comme un ouragan. Le fait d'avoir eu une journée si parfaite et sans surprise, était bien coûteuse par la suite. Tout en espérant ne pas avoir de complication par la suite, le jeune homme clôtura la visite des lieux avec l'inspecteur, et tout cela avec un grand succès et des compliments bien plaisant. Ce qui était moins plaisant, serait sûrement la suite.

Arrivé au bureau de la secrétaire, d'ailleurs elle-même était sur place, une demoiselle assez jeune, d'origine russe, mais une femme très intelligente et perspicace. Lui-même l'avait embauché, la pauvre avait eu du mal à trouver du travail dû à son accent russe. Le directeur l'avait choisi pour ses capacités et son talent a effrayer les élèves avec de simple mot. Non, pas qu'il était sadomasochiste, c'est uniquement que lui même était bien trop gentil envers ses pensionnaires, donc il avait besoin d'une seconde main pour représenter son côté obscure. C'est comme chez au commissariat, un dicton se définit par un méchant et un gentil policier, lui étant le gentil et sa secrétaire une peau de vache. D'ailleurs ses lunettes de vue lui donné à air très stricte. Au fond, Akito la considérait comme une femme à grand cœur dont le but est l'éducation, certes stricte. L'homme ouvrit la porte, elle me scrutait, les lunettes au bout du nez.

*Vite dans mon bureau, avant de passer à la casserole !*

Lorsque cette expression s'affichait sur le visage de madame la secrétaire, cela voulait souvent dire qu'il y avait un retard dans la paperasse. Qui veut dire en retard, dit une secrétaire en rogne qui reçoit toutes sortes d'appels durant la journée. Ce regard voulait dire qu'il avait tout intérêt à rattraper ce retard. Tout en passant à côté d'elle, celle-ci lui annonça la visite d'une jeune pensionnaire dans son bureau. Bien que d'une voix totalement neutre. Le directeur ne savait pas du tout pourquoi il avait une telle visite dans son bureau, mais il entra avec la certitude que c'était l'ouragan qui l'attendait.

Il entra dans le bureau, se faisant saluer par Hannah. Bonne mémoire pour un directeur avec autant de pensionnaires. Tout ce qu'il se rappela, c'est qu'il n'avait encore eu aucun problème avec cette demoiselle. Le directeur était bien trop curieux pour faire durer l'instant.

"Eh bien bonjour Hannah. Comment vas-tu ? Que me vaut ta visite ?"

Bien que le jeune directeur, oui jeune d'âge et jeune dans sa profession, bien sûr comme on dit tout se mérite, mais sa place dans cette établissement n'étais que dupe de son lien de parenté avec l'ancien directeur, sans quoi il n'aurait jamais eu cette place tant convoité par les professeurs enseignants depuis des années. Bien sûr il avait eu droit à des critiques tous au long de ses premiers jours de labeur, mais uniquement dans son dos, c'est compréhensif. Qui oserait blasphemer son supérieur de face ? Personne j'imagine. Revenons à nos moutons, il était entrer dans son bureau et sur place se trouvait la jeune Hannah, une étudiante ici même. Le directeur s'avança, avec un petit sourire amicale, car il sentait toujours ces visiteurs crispés lors de leur visite soudaine. Apparement ce n'était pas un professeur qui l'avait envoyer dans son terrier, mais d'elle même. Elle venait poser une candidature pour un poste de professeur en chant et musique.

Dans le cas présent, il n'avait pas encore recruté un professeur dans cette discipline, mais c'était dû à son manque de temps et surtout, aucune candidature actuelle. Sans mentir, le jeune homme n'avait pas encore mis d'annonce sur ce que les adolescents appel le "net". Bien qu'une aide externe aurait été la bienvenue, maintenant il fallait en savoir un peu plus sur la requête.

"C'est dommage, je ne pourrais plus te tutoyer lorsque je t'aurais embauché ! Trêve de plaisanterie. Tu a un diplôme ou une licence dans le domaine ?"

Bien que les papiers n'étaient qu'une formalité pour lui, il préférait largement la pratique à la théorie, et dirait même qu'un homme n'ayant aucune base théorique mais aurait fait de la pratique, a plus de succès qu'une personne ayant étudié le domaine théoriquement. Bon, faut reconnaître que recruter une personne demande une réglementation suivie régulièrement par des inspecteurs et hommes de loi. Akito avait prit le dossier de la jeune fille, mais ne l'avait pas ouvert, préférant un contact direct que de feuilleter les pages. Cela en disait long sur la personne et il pouvait ainsi analyser le comportement d'Hannah. Il faut savoir que dans le milieu scolaire, être intimidé voudrait dire être lynché par ces élèves. C'est un monde impitoyable. A moins de postuler dans une école primaire où les insultes sont quasiment inexistantes et les comportements se limitant à des grimaces, les écoles supérieurs ont toujours plusieurs cancres par classe, ainsi que plusieurs petits délinquants. Bien que le recadrage dans ces situations est rapide, l'enseignant peut avoir des séquelles psychologique. D'ou cette méthode d'observation du directeur pour sélectionner ces candidats potentiels à leur poste d'enseignant.

Il faut savoir qu'Akito avait tout aussi recruter des personnes avec certain trouble du comportement. Comme par exemple une professeur de littérature manquant terriblement de sûreté, mais c'était avec un but lucratif, celui de justement renforcer émotionnellement la personne dite. Celle-ci avait des problèmes dans sa vie privé, et le jeune homme l'avait très bien cerner. Du coup, au jour d'aujourd'hui, cette même femme entre dans sa salle de classe avec aucun bruit de fond et c'est pareil dans sa vie, sans encombres dorénavant. A croire, que finalement, elle avait prit trop d'aise maintenant.