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 Fumer est mauvais pour la santé, pas pour le social. [Pv : Nani ]

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MessageSujet: Fumer est mauvais pour la santé, pas pour le social. [Pv : Nani ]   Fumer est mauvais pour la santé, pas pour le social. [Pv : Nani ] EmptyDim 16 Sep - 17:05

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† I try to be nice, but it's seems like wrong †


Le réveil sonnait. Encore. Un œil ouvrait, l'autre bouffé par l'oreiller, j'éteignais mon téléphone portable, cet outil qui m'était si peu utile et qui, en plus, me réveillait tout les matins. Alors que j'essayais de m'échapper de mon lit pour aller bosser, ce dernier, fourbe qu'il était, me retint du plus fort qu'il pouvait. L'enflure, me voilà coincé dans mes draps, sans aucun moyen d'y survivre, excepté avec de la motivation, mot qui disparaissait de mon esprit à l'aube. Alors, forcé de suivre mon destin, je refermais mes yeux, sombrant dans un profond sommeil. Mais bien sûr je n'étais pas si bête, j'avais prévu cette faiblesse, cette flemme naturelle que chaque adolescent ressent tous les jours, pour chaque choses de la vie quotidienne. Et oui, j'avais anticipé tout ça, mettant mon premier réveil une demi-heure plus tôt que l'heure raisonnable pour être à prêt à temps. Ainsi, je pouvais me restreindre aux contraintes de mon lit, sans perdre mon emploi, ni vexer mon réveil. Sur ces belles pensées, je partais vers quelques rêves, mais je n'eus à peine le temps de réaliser mon génie de cet astuce qu'il sonna, une nouvelle fois. Une demi-heure était passée. Dommage Agon, prévoir le coup c'est bien, mais tu n'en sors que plus fatigué. Soupirant par cette routine usante, je me levais. Enfin, debout, me grattant la tête je scrutais ma chambre. Cette dernière était spacieuse, mais le problème avec l'espace c'est que plus il y en, plus le rangement y est pénible, c'est à dire plus mon bordel est immense. Alors que j'évitais toutes ces choses qui traînaient, je ramassais tout ce qui me paraissait propre pour aller prendre ma douche. Logeant dans le pensionnat où je bossais, je n'avais pas besoin de m'encombrer avec le stress d'avoir oublié quelque chose, parce que quoiqu'il arrivait, je n'avais juste que quelques minutes pour aller le chercher. C'était à vrai dire le seul avantage. Ce n'est pas forcément facile de vivre avec tout ces pensionnaires, les autres pions ou encore ne voir que les mêmes bâtisses jour, nuit, et week end. Enfin bref, j'étais fin prêt et je partais bosser.

Surveillant de pensionnat. C'était sympa comme job, je ne faisais que très peu de choses, j'avais du pouvoir un peu, je pouvais glander sans qu'on ne me crie trop dessus, et je rencontrais du monde, tous les jours, des gens différents, des gens étranges, des gens marrants. Enfin voilà, c'était pas mal, même très bien pour quelqu'un comme moi qui n'avait jamais rien fais de sa vie. J'avais fais des choses, mais que très peu dont j'étais fier à vrai dire, et encore moins de choses qui était aussi légal qu'un travail. J'allumais mon joint, restant à l'abri des résidents, je me prenais toujours ce temps pour fumer. Je fumais souvent, une vieille habitude, une de celle qui ne voulaient pas partir avec ce long passé difficilement supportable. C'était mon tort, avancer. J'avais appris à marcher rapidement, à courir aussi, et pourtant, j'avais toujours autant de mal à avancer. Je restais bloquer dans cette sphère, cette bulle au présent qui vous place seulement comme observateur de la vie, comme une personne subissant. Oui c'était le mot, je subissais ma vie, et je n'arrivais pas à dépasser ces vieilles histoires, je voulais les effacer, les supprimer, les mettre loin derrière moi mais c'était trop tôt, trop récent, et trop difficile. Ce n'était pas quelque chose qu'on pouvait oublier, c'était comme ça, c'était moi, ce que j'avais représenté ces dernières années, que dis-je, toute ma vie. J'étais un délinquant, un brigand, une enflure, une raclure, une de ses personnes vous regardant de travers, une de ces gars qui serait prêt à vous frapper juste parce que vous n'êtes pas d'accord avec moi. J'étais un mec violent. Mais le fait est que j'ai réussi à m'en délivré, partiellement. Aujourd'hui je recommençais à zéro, prenant du temps pour moi, ma vie. Je devenais plus calme, plus serein, mais j'étais toujours aussi effrayé par l'avenir. Mais il me faut du temps, oui c'est ça, plus de temps pour y arriver. C'est rassurant d'avoir confiance en soi, mais..Ai-je vraiment confiance en quelque chose ?

Alors que la drogue se faisait son petit chemin dans mon corps, je me rendais vers la pension. M'échappant du coin des dortoirs et donc de mon logement, je marchais. Je me stoppant à l'entrée, devant le bâtiment. Me prenant une clope, masquant l'odeur de la drogue, montrant également que je débutais ma journée par fumer une clope, enfin, bref, et surtout pour me détendre. Les journées n'étaient pas totalement les plus merveilleuses, mais bon, parfois ça arrivait. Le tube cancérigène entre les lèvres, je fouillais dans toute mes poches, cherchant mon briquet. Impossible à retrouver, il était sûrement tombé, malheureusement. Soupirant, râlant, je souriais néanmoins de l'ironie de la situation. Un coup de bol pour moi, quelqu'un du membre enseignant du pensionnat, fumeur, était présent. Je m'approchais donc, demandant la question inévitable..


« Excusez moi, vous auriez du feu pour ? J'ai oublié le mien chez moi et j'ai pas le temps d'y retourner tout de suite. »


J'avais surtout la flemme, si j'arrivais cinq minutes en retard ce n'était pas grave, enfin, juste pathétique sachant que j'habite sur place. Je ne connaissais personne dans mon lieu de travail, c'était l'occasion rêvé de se socialiser après tout. Je pris les donc les devants..

« Je suis Agon, un nouveau surveillant. Vous êtes ? »


Essayant d'être le plus aimable possible, je savais bien que ça sonnait faux sur moi. Jamais ça m'arrivait, mais qu'est-ce que je foutais ? Je prenais conscience un petit peu du ridicule, plaçant tout ça sur les méfaits de la drogue, et je priais d'un peu d'indulgence, sachant que maintenant que j'avais entamé une si jolie conversation, j'allais devoir jouer le gentil gars que je n'étais pas.

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MessageSujet: Re: Fumer est mauvais pour la santé, pas pour le social. [Pv : Nani ]   Fumer est mauvais pour la santé, pas pour le social. [Pv : Nani ] EmptyDim 16 Sep - 22:02

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Nuit blanche. Oui, nuit blanche. Pourtant, je ne mettais pas couchée, je ne m'étais pas retournée milles fois dans mon lit, un lit que j'occupais très rarement. Je m'étais seulement allongée dans la cage d'Ariiura, près de lui, à penser, à maugréer et surtout à m'emmerder à l'observer m'ignorer. Il n'était pas mon frère pour rien, chieur comme pas permis. Ses yeux n'avaient pas l'air de me calculer et il continuait à faire sa toilette pour finalement faire semblant de pioncer, attendant certainement que je parte. Seulement voilà, j'étais aussi butée que lui et je n'allais pas perdre ce défi, le défi de rester assise toute une nuit à le voir se foutre de moi sans renoncer. Beaucoup diront que c'est idiot, vraiment digne d'un abruti, seulement, comparée à un homme qui tire une balle dans la tête d'une femme qui passait par hasard au mauvais moment juste pour lui arracher son sac à main, la situation semblait moins stupide, n'est-ce pas ? Alors taisez-vous.

La mine pas vraiment fraîche bien que je sois habituée aux sauts d'humeur du jaguar, j'étais revenue au pensionnat à l'aube, juste avant l'ouverture du zoo. Je trainais les pieds pour ralentir ma démarche et arrivée le plus tard possible au pensionnat, n'ayant vraiment pas l'envie de faire cours à des élèves aussi bêtes que leurs pieds. Non, je ne portais pas les enfants en mon cœur, comme j'effaçais tant que je le pouvais la notion d'"Occident" de ma fichue tête. Je crois qu'allier ainsi deux choses qui n'avaient guère le don de m'attirer semblait bien amusé le foutu idiot ayant joué avec mon destin pour m'amener ici...Des enfants d'Occidentaux, pire que tout. Oh, certains sortaient de la norme de l'immaturité enfantine, seulement ils semblaient peu à savoir obtenir la grâce de mon regard.

Il devait être bientôt neuf heures quand j'ai escaladé le mur du pensionnat afin d'arriver à sa grande porte d'entrée. L'herbe était encore humide, l'air frais soutenant une légère brume me faisant frissonner. Ce pays est vraiment froid...Et je n'aime pas le froid, tsk ! Les mains dans les poches, un journal trouvé dans la rue sous le bras, je me dirigeais vers la rambarde décorative emplie de fleurs et autres trucs chiants qui entourait le pensionnat. Ici, j'avais remarqué que la nature n'était pas vraiment laissée à l'abandon, oh certes, je devais avouer que les Occidentaux prenaient assez soin de leurs plantes, seulement si elles étaient belles. Mais je n'approuvais pas l'idée de leur ordonner leur vie, de les amener à les planter, replanter, déplanter, couper, seulement pour le bon plaisir d'un homme trop égoïste pour laisser un bout de son jardin à des plantes vertes.

J'ai soupiré, m'asseyant sur la rambarde et déplia le journal, histoire de me faire de la lecture, les cheveux attachés en queue de cheval afin de ne pas me déranger. Le papier était un peu abimé, et les nouvelles me semblaient toujours aussi futiles et tragiques. Un mort par ci, un accident par là, le chômage qui augmente, patati et patata. On aurait dit que la mission numéro un des journalistes occidentaux était de foutre le moral à zéro à leurs concitoyens...Dans la forêt, de ce que je m'en rappelais, il n'y avait pas ce genre de choses, on vivait au jour le jour sans penser au futur, aux inquiétudes du lendemain, seulement à la survie de la tribu et à profiter de la vie. Je ne dirais pas qu'il s'agissait d'une société idyllique, loin de là, elle avait aussi ses défauts, pourtant je préférais de loin la simplicité de la forêt dans laquelle j'avais vu le jour que cet endroit où même respirer était synonyme de souffrance...

Mes nerfs commençaient à lâcher, entre Ariiura, mon mal du pays et mon désir de fuir en laissant tout tomber, je n'avais vraiment pas la tête à donner une éducation à de sales gosses. Je trouvais tout de même une maigre consolation dans le fait qu'il allait faire beau aujourd'hui ; les températures augmentaient, je pourrais peut-être me cacher dans l'un des arbres du pensionnat en prétextant être souffrante ; ce qui arrangerait aussi bien mes élèves que moi-même. Je mis une cigarette entre mes lèvres et l'alluma avec un vieux briquet S.T Dupont laqué et noir, offert par ce cher Alejandro, tuteur attitré que je connaissais vaguement malgré les années, je ne le prenais même pas pour un père...J'ai aspiré la première bouffée, sans ôter mes yeux du journal que finalement, je lisais de travers.

« Excusez moi, vous auriez du feu pour ? J'ai oublié le mien chez moi et j'ai pas le temps d'y retourner tout de suite. »

Je savais bien que la journée ne pouvait pas commencer avec un silence totale une grande sérénité. Oui, je savais bien qu'il y aurait une emmerde quelque part. Les nerfs à vif, je n'ai pas prêté attention à cet homme, cachant mon visage derrière mon journal. Déjà, sa voix semblait un peu plate, presque endormie et dénuée de réelle vie. Ou alors je me faisais des idées...De toute manière, qu'est-ce que j'en ai à foutre ?

« Je suis Agon, un nouveau surveillant. Vous êtes ? »

J'ai froncé les sourcils, crispant un peu les mains sur le papier usé. Évidemment, il fallait qu'un occidental vienne faire l'hypocrite. Oui, l'hypocrite. Après tout, il ne faisait la conversation que pour obtenir ce qu'il souhaitait, et je sentais bien qu'il jouait la comédie, pour avoir une certaine expérience dans ce domaine. Remarque, je n'allais pas l'envoyer bouler, sinon le directeur allait me remonter les bretelles, seulement je n'allais certainement pas faire comme toute gentille occidentale qui soit et lui offrir un grand sourire en montrant bien mon décolleté. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne ressemblerai au grand jamais à une Occidentale, et que je n'ai PAS de décolleté...Je sentais l'énervement empoigner peu à peu mon esprit, mais garda mon calme. Je sortis d'une main machinale de ma poche de chemise le briquet que je venais d'utiliser pour le lui tendre, sans réellement le regarder. Bon, et maintenant, allais-je devoir réellement me présenter ? J'avais juste envie de m'échapper...

"Prof' d'Histoire."

Brève, claire, assez glaciale certes, bref, moi. Je me suis malgré tout forcée à refermer le journal pour planter mes yeux bleus dans les siens étrangement rouges, presque sanglants, je n'avais jamais vu cette teinte auparavant, ce qui me surprenait. Il possédait des cheveux noirs, le rendant encore plus blanc qu'il ne l'était déjà. Le visage assez fin, et un air un peu...Je ne sais pas, sombre. En tout cas, c'était un jeunot, nul doute à cela vu sa carrure. Il devait être mignon pour la gente féminine alliant élèves et gens de son âge, mais moi il me donnait plus l'envie de le secouer pour qu'il se réveille. J'ai machinalement tendu la main à son égard, peu encline à devoir toucher un Occidental...Encore. Cigarette au bec, je le fixais sans me priver, ni dérangée ou intimidée, après tout pourquoi je le serais ?

"Nani Tea'rere et le blabla quotidien."
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MessageSujet: Re: Fumer est mauvais pour la santé, pas pour le social. [Pv : Nani ]   Fumer est mauvais pour la santé, pas pour le social. [Pv : Nani ] EmptyMer 19 Sep - 13:22

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♣ Sorry, I just try to be someone ♣


Être gentil ? Une chose qui me paraissait tellement impossible, à moi, ce pauvre connard qui n'avait jamais réellement regardé plus loin que son nez et celui de ses proches. Enfin, si proches il y avait quoi. Bref, je venais de m'engager dans une sorte de rituel de connaissance, ce genre de questions débiles qui forment par la suite une relation sociale basique. D'ailleurs, je m'étais toujours demandé pourquoi on disait bonjour, pourquoi on s'intéressait aux gens, pourquoi faire cet effort, après tout on en a tous rien à foutre de comment les autres vont, tant que tout roule pour nous. C'était comme ça, peut importe ce que les gens pouvaient affirmer, mais imaginez un peu. Vous pétez la forme, vous avez une femme splendide, deux bambins qui réussissent tous ce qu'ils entreprennent, un super métier, une maison énorme, tout les plaisirs du monde et que par dessus ce rêve idyllique vous gagnez à la loterie. Si votre collègue de bureau est en deuil de son chat, vous vous en balancez grave. Et pourtant vous lui demandez s'il va bien, tout ça pour l'enfoncer un peu. Lui montrant à quel point vous avez tout et lui, rien, à quel point vous êtes heureux alors que lui ne peut se remettre de la mort de son chat, qui devait être son seul ami, lui montrer à quel point vous vous allez bien. Au fond, nous sommes tous bien égoïstes. Je m'en tire plutôt bien avec cette explication, ça me rassure, me fait dormir la nuit. La culpabilité s'en va rapidement lorsque l'on se dit, on est pas tout seul dans ce cas, où bien, il y a pire de toute manière. Oui, vous pouvez tirer une balle dans la tête d'une personne, vous dire finalement il est chanceux le type, je ne lui ai collé qu'une balle, j'aurais pu le violer, le torture et le dépecer. Au final, il reste mort. Mais vous pouvez dormir la nuit. Le genre humain, qu'il est fascinant d'observer ces petites choses.

Je devais également être un sacré spécimen d'enquêtes sociologiques, mais bon, je préférais regarder et me surprendre par les faits et gestes des gens totalement différent de moi. C'était aussi un moyen d'éviter de me connaître. Et ça, c'était pour le mieux. Je savais que si je me voyais, si je me connaissais je me détesterais. Je pense que je ne résisterais pas à m'éclater la tronche. A près tout, j'étais conscient de tout ce que j'avais pu faire. Certes, c'était du passé, je passais à autre chose, enfin, j'essayais. Mais de là à dire que c'est mérité, nous en étions loin. Trop loin même, je ne pouvais pas me repentir de ça aussi rapidement. Il n'y a que les catholiques qui peuvent faire ça. Manque de chance, j'étais athée.

Je regardais donc la jeune femme, totalement blasée par le fait que je lui propose son feu, lui demandant son nom. Malgré tout, elle me tendit la main. Je ne la refusa pas, vu son regard, c'était sûrement pour le mieux. Je la fixais. Elle semblait très masculine, elle me fila son briquet, très sympathique d'ailleurs. J'allumais ma clope. Elle se présenta à nouveau. Elle enseignait l'histoire et se prénommait Nani. Le reste de son nom était étrange, elle venait sûrement d'ailleurs. Elle n'avait pas vraiment en vie de discuter. Et moi le rôle du gentil gars ne m'allait pas vraiment non plus. Je me contentais alors de voir si je pouvais trouver d'où elle venait. Elle avait un teint mate, de longs cheveux qui n'avait sûrement jamais du être coupés. Elle semblant tout le temps irritée par la vie, le quotidien, elle fumait, elle lisait le journal et pourtant elle en semblait pas détendue. Peut être pas du matin ou alors simplement aigrie d'être présente ici. Je poursuivais mon analyse, sans vraiment avoir de piste réaliste. Je laissais tomber, trouvant cela que sans trop d'importance. Je lui rendais son briquet, n'oubliant pas de la remercier et de poursuivre son autre chose.


« Merci pour le briquet. »


Alors que je me retournais pour partir, je revenais sur moi d'un mouvement presque aussi lent qu'un ralenti. Et continua sur l'autre chose justement.

« Excusez moi d'avoir entamé la conversation, le social c'est pas mon truc. »


Sans dire un mot de plus ni de moins, sans même sourire, restant simplement ce que j'avais l'habitude d'être je me retirais vers mon coin, ma place initiale. J'étais juste rester moi, un regard plus sévère, imperturbable, un ton de voix monotone, un tout mélangeant presque une sonorité menaçante. Bref, j'étais redevenu le gamin que j'étais me sentant trop con d'avoir tenté une approche sociale peu utile et maladroite. Je fumais donc ma clope en face d'elle, à quelques pas. Même si la suite était encore plus étrange je rétablissais l'ordre des choses en quelque sorte, j'allais juste faire comme si ce n'était pas arrivé. Je fumais ma clope, mes pupilles dilatées, j'attendais que la sonnerie se fasse entendre pour l'arrivée des gamins retardataires. La flemme au panneau du jour, ça allait être une journée de merde.

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