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 Ar. Ar. Ar. Niark. Niark. [ PV : Arsenic ]

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MessageSujet: Ar. Ar. Ar. Niark. Niark. [ PV : Arsenic ]    Ar. Ar. Ar. Niark. Niark. [ PV : Arsenic ]  EmptyVen 21 Sep - 17:34

Caden Minagawa

Caden Minagawa

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Quoi de mieux qu'une belle après-midi pour glander sous le soleil, devant la pension ? Caden adorait ça, et même s'il séchait alors qu'il n'en était qu'à quelques semaines de son arrivée ici, il s'en fichait pas mal, tant qu'il passait un bon moment et ne se faisait pas prendre.

Surtout que le cours d'avant avait été un désastre. Des mathématiques, pour être plus précis, et lui qui n'y comprenait rien, cela avait été son heure de gloire. Il l'avait passé au tableau, une craie et un énorme rapporteur qui semblait vouloir le manger. Il préférait de toute façon ne plus y penser, et observer le paysage.

Une canette de soda à la main, buvant à la paille ( oui, sans en avoir l'air, il était maniaque notre Caden, concernant l'hygiène ), il sirotait tranquillement tout en regardant devant lui. Il vit soudain une voiture de riche arriver. Un nouvel élève, sans doute ? Intrigué, Caden se cacha tout d'abord derrière la statue symbolisant le pensionnat pendant que la voiture se garait. C'était peut-être un professeur, il valait mieux être prudent sur ce coup-là.
D'après la marque, la voiture était anglaise, et hors de prix. Le garçon faillit faire tomber sa paille, quand la portière s'ouvrit, laissant apparaître une femme. Elle a fait le tour de la voiture pour ouvrir la portière de l'autre côté, et là... C'était lui, un garçon blond, tellement petit et les traits si fins que Caden aurait presque cru voir une jeune fille.
Il était souriant, et n'avait pas l'air d'être stressé, pourtant Caden aurait mis sa main à couper en disant que c'était son premier jour. La preuve vint quand la femme lui prit le visage entre les mains et l'embrassa des dizaines de fois en l'étreignant. Caden sourit quand il vit que le jeune homme avait l'air exaspéré par rapport à ce comportement et tentait désespéremment de s'enfuir, fixant le pensionnat avec des yeux brillants.

Ses cheveux blonds apportaient encore plus de légèreté à son visage, Caden en était presque à l'admiration, quand enfin, la femme laissa le garçon partir, tout en continuant à pleurer. Hm, l'arrivée de Caden n'avait pas tout à fait été identique, mais passons.
Finissant son soda en faisant du bruit exprès, il fit s'arrêter le garçon blond.

- Salut. T'es nouveau, pas vrai ?

Il jeta la canette dans la poubelle juste à ses pieds et s'appuya contre le mur en essayant de sourire. Parler aux gens, ce n'était pas son fort, mais il voulait absolument vaincre sa timidité ici, au pensionnat. Personne ne devrait se poser de question s'il agissait comme un garçon tout à fait sociable et normal.

- Moi, c'est Caden. C'était qui, cette folle ?

Caden trouvait le garçon un poil méprisant, mais après tout, ce n'était qu'un de ces sales préjugés que tout le monde avait des gens riches. Et puis le petit cliché de la mère qui embrasse son fils en pleurant avant qu'il parte à l'école... ça faisait un poil kitsh.
Mais Caden regarda quand même le garçon avec de grands yeux, attendant une réponse.
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MessageSujet: Re: Ar. Ar. Ar. Niark. Niark. [ PV : Arsenic ]    Ar. Ar. Ar. Niark. Niark. [ PV : Arsenic ]  EmptyJeu 27 Sep - 3:33

Invité
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    « Je quitte les douceurs de l'enfance en ne laissant derrière moi rien ayant le pouvoir de me faire revenir en arrière. Je soupire. J'ignore tout de ce qui se trouve au-delà du manoir, et pourtant j'y plonge avec allégresse. J'ai l'étrange impression d'être libéré d'un poids énorme, comme si les tensions dont je n'avais même pas conscience de l'existence s'envolaient. Que peut-il bien y avoir au-dehors? D'autres gens, d'autres artifices, d'autres sourires factices et faux-semblants, très certainement. Et pourtant, je ne peux m'empêcher d'avoir indéniablement hâte de les voir, ces autres gamins de mon âge. Bien trop envie. »

    Arsenic laissa tomber nonchalamment son carnet sur ses genoux graciles avant de replacer avec une élégance naturelle une mèche de ses cheveux blond vénitien qui lui tombait devant les yeux. Ses doigts sont clairs et ses ongles sont courts. Le dos droit, il jeta un regard égaré à travers la fenêtre de la Rolls Royce qui devait le conduire dans cet endroit encore inconnu. En soupirant, il remarqua qu'il tremblait. Non pas par peur, du moins pas seulement. Les paysages qui défilaient l'émerveillaient, il n'en avait jamais vus de tels. Il sentait Suzette, sa nourrice, s'énerver prêt de lui et murmurer de temps à autres des paroles rassurantes à son égard, bien qu'elle en était la seule bénéficiaire. Arsenic aurait aimé lui prendre la main et lui dire que tout irait bien, qu'il était un grand garçon désormais et qu'il ferait honneur à la famille Dragonis. Il aurait voulu la prendre dans ses bras frêles, cette petite bonne femme, et lui dire qu'il était confiant, qu'il n'avait pas peur et qu'elle n'avait pas à se faire du soucis. Pourtant, il restait là, las, de glace et n'esquissait aucun mouvement. Il ne s'en donnait pas le droit.

    En quittant le Whiltshire, Arsenic avait espérer que ses parents seraient venus le voir partir, mais ni son père, ni sa mère n'avaient daigné montrer le bout de son nez. Bien entendu, il comprenait. Il savait qu'il avait été déraisonnable de souhaiter une telle chose, que ses parents, étant amplement trop occupés avec la politique, n'avaient aucune minute pour eux-mêmes et encore moins pour lui. Alors il avait simplement souri en décachetant la lettre qu'ils lui avaient adressée. Une lettre froide qui lui disait de prendre soin de lui et de se montrer courtois en toutes circonstances, de rester le gentil jeune homme qu'il avait toujours été et de ne pas se laisser aller à la débauche. Autrement, c'était son honneur en tant que représentant de leur famille qu'il perdrait. Bien sûr. Sans un adieu, sans un baiser. Évidemment.

    Il avait su inconsciemment qu'ils étaient arrivés et avait détaché sa ceinture, s'attirant un regard inquiet de la femme assise près de lui. Le soleil brillait dans le ciel, éclatant; le ciel était bleu et exempté de nuages, reflet analogue du cœur léger du garçon. Suzette sortit d'abord, gracieuse comme elle l'avait toujours été. Arsenic avait toujours vu en elle la perfection d'une femme, l'incarnation d'une mère aimante, à défaut d'avoir celle avec laquelle il partageait son sang. Ainsi, lorsqu'elle ouvrit sa portière et qu'il vit à la commissure de son œil une perle saline poindre, son cœur fit un raté. Néanmoins, il fit tout ce qui était en son pouvoir pour sourire le plus sincèrement possible. Il ne voulait pas que cette femme qui l'avait tant aimé, qui l'avait choyé comme son propre fils se souvienne de lui comme d'un être faible. Il voulait qu'elle soit fière de lui, il voulait qu'elle voit qu'il pouvait voler de ses propres ailes, vivre en toute simplicité.

    Lorsqu'elle l'étreignit, le jeune garçon ne put s'empêcher d’écarquiller ses yeux azur devant ce contact. Les serviteurs n'avaient le droit de toucher leur maître qu'aux moments absolument nécessaires, et si lorsqu'il était gamin, il adorait monter sur ses cheveux pour venir embrasser ses joues, il s'en était abstint depuis sa puberté. Son visage exprima de l'agacement, bien qu'au fond il ressentait simplement un malaise. Il ne voulait pas qu'elle s'en aille, il aurait voulu redevenir un bambin, lorsque rien ne lui faisait peur et alors qu'il pouvait sourire en toute honnêteté, sans avoir peur de l'opinion d'autrui. Il tenta de se séparer de cette étreinte de ce rapprochement inattendu et lorsqu'il y parvint, la tristesse qu'il put lire dans les yeux de Suzette lui fendit le cœur.

    « Je suis désolée de mes manières inconsidérées, maître Arsenic. »

    Il avait toujours détester qu'elle emploie cette expression pour s'adresser à lui. Néanmoins, il ressentait en son cœur qui se serrait incommensurablement qu'il fallait qu'il mette une distance entre elle et lui, autrement ils n'en souffriraient que davantage. Il ne lui répondit pas, lui adressant un simple sourire. Il fit signe à son chauffeur, Alfred, de faire porter ses bagages jusqu'à sa chambre. Celui-ci acquiesça sans mot dire alors que la nourrice retournait à la voiture en séchant ses larmes.

    Arsenic replaça son sac à bandoulières de cuir blanc sur ses épaules frêles avant d'ajuster le col de sa chemise sur son pull. Il se mit ensuite en route vers l'immense porte d'entrée, le dos droit, un sourire suffisant éclairant ses traits, mais le cœur au bord des lèvres. Un jeune homme se dirigea vers lui, nonchalant, et lui adressa la parole contre toute attente :

    « Salut. T'es nouveau, pas vrai? »

    Sa voix était juste et confiante. Ses cheveux décolorés en bleu lui donnait un classe folle, bien qu'Arsenic n'en ai jamais vu de tels. Sa peau était claire et ses yeux en amande semblaient scruter jusqu'à l'intérieur de son âme. Il était d'ici, il était japonais. Arsenic aurait pu l'affirmer. L'inconnu jeta quelque chose parterre et, sans réellement attendre de réponse de sa part, il s'adossa au mur de briques claires. Le cœur d'Arsenic battait la chamade, n'ayant jamais entretenu une conversation normale avec quiconque. Et encore moins avec quelqu'un qui le tutoyais. Il en aurait presque sursauter.

    « Moi, c'est Caden. C'était qui cette folle? »

    Son ton était sans équivoque, et bien qu'Arsenic n'apprécia absolument pas sa manière de s'exprimer, il força un sourire et pensa un tiers de secondes à ce qu'il prononcerait. Ce serait décisif. Il tenait à se faire apprécier, à se faire même peut-être des amis. Son cœur battait de plus en plus vite alors qu'il prenait enfin conscience de la position dans laquelle il se trouvait. L'autre attendait sa réponse et s'il ne s'exprimait pas bientôt, il finirait par le considérer comme taré. Ainsi, sa jolie voix flûtée résonna alors qu'il entendait la Rolls Royce démarrer derrière lui :

    « Arsenic Dragonis. Enchanté de faire votre connaissance, fit-il simplement, en inclinant la tête de la manière dont on lui avait montré à le faire, cette femme était... et il hésita sur le terme à employer, cette femme était quelqu'un d'important sans en avoir le droit. »

    Arsenic fit quelques pas et leva le visage vers la devanture du pensionnat. Ainsi, c'était ici que commençait sa nouvelle vie. Il devrait tôt ou tard oublier tout ce qu'il avait appris pour repartir sur des bases nouvelles. Sa vie en Angleterre était bien loin à présent et il était temps de tourner la page. Il glissa une main dans la poche de son pantalon de corde du roi gris et en sorti la lettre estampée du seau de sa famille. Il la déchira consciencieusement avant de laisser s'envoler les morceaux de papier clair au vent qui les emporta sans histoire.

    « Il y a longtemps que vous êtes ici? Vous y plaisez-vous? Pardonnez mon japonais approximatif. »

    Arsenic se força à détacher son regard du grand bâtiment et à le poser dans celui de son vis-à-vis. Noirs. Ces yeux semblables à des tourbillons infinis l'entraînait dans un noir abyssal et le rendait mal à l'aise. Le décalage horaire le pris d'un seul coup, puissant et étonnamment brusque. Il se sentit défaillir et ses yeux cillèrent.

    « Où... où sont les... dortoirs...? »

    Puis il n'y eut plus rien.
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MessageSujet: Re: Ar. Ar. Ar. Niark. Niark. [ PV : Arsenic ]    Ar. Ar. Ar. Niark. Niark. [ PV : Arsenic ]  EmptyVen 28 Sep - 18:59

Caden Minagawa

Caden Minagawa

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Qu'est-ce que c'était que ces yeux qui le regardaient ? Caden avait presque envie de lui cracher aux visages tout ce qui ne lui plaisait pas chez ce garçon. Il avait l'air de le dévisager et Caden n'appréciait pas du tout ça. Qu'est-ce qu'il lui voulait, il n'avait pas envie de rencontrer du monde ? Il n'était pas bien tombé. Caden aurait voulu partir, mais le blondinet aux yeux d'anges daigna enfin lui répondre.

« Arsenic Dragonis. Enchanté de faire votre connaissance, cette femme était... cette femme était quelqu'un d'important sans en avoir le droit. »

Quand il l'entendit le vouvoyer, Caden se sentit obligé de se retenir de rire et se baissa rapidement pour attraper sa canette tombée par terre, afin de la remettre dans la poubelle, le temps de reprendre ses esprits. Il avait l'air marrant, en fin de compte.
Même s'ils n'avaient tous deux rien en commun, d'après les apparences. Mais qui sait, derrière sa jolie petite coquille, on lui imaginait une vie aussi simple que celle d'un enfant-roi, et c'était tout à fait l'inverse. Cherchait-il peut-être à faire bonne impression ?

Caden l'observa discrètement en se redressant du mur, et vit que ledit Arsenic scrutait avec un regard inexpressif le pensionnat. Caden se mordit les lèvres, énervé pour il ne savait-quelle-raison.


« Il y a longtemps que vous êtes ici? Vous y plaisez-vous? Pardonnez mon japonais approximatif. »

Il trouvait cela marrant qu'on le vouvoie, il n'avait jamais eu l'habitude de ça, et lui-même n'arrivait pas à s'y plier. Caden aurait presque failli se retourner pour vérifier si Arsenic ne parlait pas seulement à lui mais à d'autres personnes. Apparemment, non. Il commençait à se sentir un peu mal à l'aise par rapport au garçon, se sentant inférieur à lui. C'était une sensation plutôt étrange car pour une fois il aurait voulu se cacher quelque part, fuir.
Mais avant qu'il ne pensât à partir, Arsenic vacilla brusquement, comme s'il allait s'écrouler. Caden sursauta à ce moment-là, était-ce peut-être les décalages horaires ? Le pauvre, il avait oublié qu'il venait d'Angleterre.


« Où... où sont les... dortoirs...? »

Après qu'il ait murmuré ça, ses yeux se fermèrent une dernière fois pour ne pas se rouvrir, Caden le tenant par les bras comme il pouvait. Mais cela commençait à peser et le garçon appuya le nouvel élève contre le mur tout doucement.
Cherchant de l'eau ou quelque chose à manger pour le réveiller, Caden scrutait l'horizon. Son regard se posa sur la poubelle, sur sa canette de soda bloquée à l'intérieur, dans le sachet en plastique transparent. Mais oui, il y avait un distributeur automatique juste là !

Jetant un dernier coup d'oeil sur Arsenic pour veiller à ce qu'il ne tombe pas entre temps, Caden courut le plus vite possible pour acheter une petite bouteille d'eau fraîche. Même s'il était fatigué, c'était obligé qu'il se réveille avec ça passé sur le visage.
Le garçon passa son mouchoir imbibé d'eau sur le front et la bouche d'Arsenic. Il était persuadé qu'il avait eu un malaise, et ne pensait pas que cela pouvait être à cause du décalage horaire.

A ce moment-là, il espérait simplement qu'il se réveille. L'idée de devoir être responsable de tout cela ne lui plaisait vraiment pas, déjà qu'il séchait les cours, il allait se faire remarquer s'ils restaient là.
Comme le petit blond n'avait pas l'air de vouloir se réveiller et que Caden avait l'impression d'être observé, ayant peur de se faire grillé par un surveillant ou un professeur, il tira le garçon derrière un buisson. C'était encore mieux, à l'ombre avec une petite brise qui caressait leurs visages.
Caden poussa un petit soupir, tout en se demandant s'il allait se réveiller.

- Alors, alors... Que faites-vous ici, jeune homme ?

Oh. Il n'osa même pas relever la tête, il savait qu'il venait de se faire griller. Avec le nouveau, en plus. Réfléchissant à ce qu'il allait pouvoir inventer comme excuse, l'air désespéré, il ne répondit pas au professeur. C'était pitoyable, il n'aurait peut-être même pas dû adresser la parole à ce garçon. Ou aller le porter à l'infirmerie, tout simplement. Mais non, c'était beaucoup trop simple, évidemment.

- N'êtes-vous pas en cours ? Mais que faites-vous ici, bon sang ?

Caden se releva et retira l'herbe collée sur son pantalon. Remettant ses mèches de cheveux en place, il retint le regard du professeur le plus longtemps possible. Pft, et Arsenic qui ne se réveillait pas. Il aurait pu avoir un témoin et inventer une histoire. Il se décida enfin pour sa mille et unième fausse excuse.

- Ce garçon vient d'arriver, et, fatigué de son voyage, il s'est évanoui. Je lui ai passé de l'eau sur le visage, cher professeur, mais... J'allais l'amener à l'infirmerie, et vous êtes arrivé...

Le professeur fronça les sourcils et croisa les bras. Pitié, faites qu'il croit à ce baratin. Mais qui serait assez débile pour croire à un garçon passant son temps à sécher et ne se présentant qu'à de rares cours ?

- Stop, Monsieur Minagawa ! Arrêtez de parler avec insolence et suivez-moi.

Le professeur attrapa Caden par le bras et voulut l'entraîner vers l'entrée de l'établissement. Rien que de regarder le bureau du Directeur par la fenêtre donnait la nausée au garçon. Bouah. Tout, mais pas ça. Il fallait trouver autre chose pour focaliser l'attention du professeur.

- Monsieur, Arsenic Dragonis, nous devrions l'amener à l'infirmerie en premier temps. Vous ne croyez pas ?

Bouche bée, le professeur lâcha Caden et lui demanda de surveiller Arsenic pendant qu'il allait chercher l'infirmier, histoire qu'ils n'aient pas à le transporter.
C'était maintenant ou jamais, Caden installa Arsenic sur son dos et courut pour se cacher derrières les immenses arbres aux alentours. Ici, ils ne les retrouveraient jamais, ils n'avaient qu'à chercher pendant plusieurs heures.


" - N'empêche, il serait temps que tu te réveilles, toi.", chuchota-t-il tout doucement en faisant une pichenette sur le nez d'Arsenic.
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