La première journée de Akio venait de prendre fin. Celui-ci avait eu du mal a ne pas se perdre entre les cours mais il avait réussit à survivre à ce premier jour de classe. Il décida de faire le tour du bâtiment pour mieux le connaître et ne pas sembler aussi perdu qu'aujourd'hui. En trente minutes, il avait parcouru tout l'intérieur mais il lui restait qu'un endroit; L’amphithéâtre. Ces grandes portes s'ouvrirent pour laissé entré le jeune homme et celui-ci les referma. Il observa la pièce du regard: C'était un endroit vaste avec plusieurs siège et un scène où accueillait un très bel instrument, le piano.

Il s'avança tranquillement vers la scène n’entendant que ses bruit de pas. Akio s'assit sur le banc devant l'instrument et passa ses fins doigts devant les touches. Oserait-il briser le silence qu'il y avait dans cette grande pièce? Malheureusement il ne put résister, ses doigts jouant cette douce mélodie. Les notes étant plus magnifiques les unes des autres. Et oui, il jouait du Beethoven, plus précisément Silence. Plus il continuait de jouer, plus il s'abandonnait à la musique pour traverser un autre monde, le sien. Comme il adorait jouer de cette instrument si gracieux! Une paisible mélancolie l'émergea tranquillement tandis qu'il continuait d'imaginer en enfonçant doucement les touches lui donnant ce ''silence'' parfait.

Len était en train de se balader dans le pensionnat, en quête de nouveau recoin à visiter, il ne connaissait pas tellement les lieux et il était content à l'idée où il pourrait découvrir de nouvelles choses, il entendit une mélodie, une musique provenant d'un piano surement, s'il en comprenait bien la douceur des sons, il sourit et se dirigea vers la salle où un jeune homme blond était en train de pianoter sur les touches blanches telles que de l'ivoire, il descendit et admira la salle avec une attention particuliére, il se trouvait dans un amphithêatre qui devait contenir pas moins de 500 places, ce qui était beaucoup pour un simple pensionnat, mais il ne souffla mot, ébahi par la beauté des lieux et il écoutait dans le même temps la mélodie qui provenait de l'instrument ... Il ne voulait pas déranger la personne alors il s'installa et le regarda attentivement. Le jeune pianiste avait l'air perdu dans ses pensées, a quoi pouvait il donc bien penser ? Peut être était il perdu dans un autre univers qui était le sien, constitué de musique et de notes ? Mais ne voulant pas le déranger, il conserva le silence et l'écouta attentivement.

Les notes déambulaient à la vitesse requise pour faire cette douce mélodie mais malheureusement, cette musique touchait à sa fin. Les dernières notes qui répètait légèrement le début de l'ariette et Akio termina avec la note aigue et prolongée. Il fit un mince sourire et resta quelques minutes assis sur se banc à contempler ce magnifique instrument qu'il avait tant désirer. En effet, Ses parents, bien qu'ils étaient riche, ne voulait pas qu'Akio en joue. Pourtant, c'est un instrument qui parait bien auprès des gens pas comme une guitare électrique qui casse les timpents de tous dans la pièce. Il est si gracieux et il leur expliquait cela, mais il ne voulait totallement rien entendre.... De plus, ils étaient trop occuper par le boulot. Ce n'était pas non plus comme s'il les dérangeait toujours ou leur demandait bien des choses. Alors, il ne put témoigner qu'une fois de son caprice mais se ne fut pas un réponse positive.

Enfin bref, il sortit de ses penser, se relevant et reprit son sac-à-dos nacâtre. Lorsqu'il se retourna il vit se blondinet assit qui avait légèrement l'aire perdu. Mais depuis combien de temps il était là au fait? Avait-il assisté à la prestation d'Akio ? Il le regardait pendant une longue minute avant d'engager la conversation d'une voix totallement blasé:

- Ça fait longtemps que tu es ici?

Len continua à écouter de manière attentive les notes qui sortaient de l'instrument, comme s'il s'agissait d'un discours extrêmement important, mais il se perdit peu à peu dans ses pensées, laissant ses souvenirs apparaître devant ses yeux, des sourires des amis qu'il avait laissé là bas, des visages heureux, des parties de base ball en toute quiétude, il était vraiment bien là bas, mais il ne supportait plus cette longue routine, il ressentait ce besoin de rompre ce train train quotidien, qui l'emmenait dans les profondeurs des ténébres, et il l'avait fait, il était en partie heureux car il bénéficiait maintenant d'une grande liberté mais il était un peu triste car il savait qu'il ne pourrait point revoir ses bons vieux amis avant les vacances.

Mais cela se remplacait, n'est ce pas, petit Len ? Tout se remplace dans une vie, absolument tout, la seule chose qui ne bouge pas pour toi, c'est ta famille et tu as réussi à t'en détacher, pour maintenant voler de tes propres ailes. Ceci montre ta grande maturité et ta grande sagesse, petit Len !

Il entendit des paroles lui froler les tympans, il s'aperçut alors que les mélodies avaient cessés et que le jeune pianiste venait juste de l'apercevoir. Il se leva et le regarda avec un sourire franc tout en répondant :

Oh ca doit faire à peine quelques minutes que je suis là, en tout cas, tu es vraiment doué en musique ! Car grâce à cela, j'ai pu m'évader aussi ! Je me présente : je suis Len Kagamine ! Enchanté !

Il sourit et ne bougea plus, attendant sa réponse avec patience, comme il en avait l'habitude.

- Oh ca doit faire à peine quelques minutes que je suis là, en tout cas, tu es vraiment doué en musique ! Car grâce à cela, j'ai pu m'évader aussi ! Je me présente : je suis Len Kagamine ! Enchanté !

''S'évader aussi....'' En effet Akio c'était totalement évader de ce monde si impitoyable pour ce monde de notes et donc de bien-être. C'est terriblement agréable de sortir son esprit, que se soit un court instant, de la réalité et de se transporter dans ces notes qui nous invoque de doux souvenirs ou tout simplement le vide total. Ce vide qui est doux comme un nuage et réconfortant comme une marguerite. Par contre, ce qui est douloureux lorsque l'on sévade qu'un court instant c'est que lorsque qu'on revient..... On se retrouve face à nos problème que l'on a éviter... On se retrouve face à se misérable monde. Cependant, on s'attache à ce vide bien qu'ensuite ça nous fait mal et on essaie d'avoir de plus en plus ce vide qui nous donne cette sensation de bien même lorsque tout va mal et ainsi pouvoir avancer tranquillement Malgré ce poids sur les épaules dans cette triste vie....

Akio regarda se dénommé Len, il avait l'air d'une personne sympathique, très social et... Bref. C'était les gens avec qui il avait le moins de points commun disons . Cela faisait déjà quelques longues secondes que ce blondinet attendait une réponse alors Cet étudiant lui répondit avec son ton habituel c'est à dire sur un ton blasé:

-Et moi je me nomme Akio Kurushima, ravie de faire t connaissance.

Ce jeune homme fit un mince sourire à ce blondinet du nom de Len