Magnifique ! Magnifique je vous dis ! Un grand soleil, avec un beau ciel bleu. Aucune trace d'ombre à l'horizon. Pour moi, c'est tout sauf magnifique. Enfin, j'ai dit ciel bleu, mais là il est orange. Je viens de me réveiller, et il est cinq heures et demi du matin. Je commence même à me demander si j'ai dormi... Ça reste à savoir, car si moi même je ne le sais pas, qui peux le savoir pour moi ? Personne, et bien tant mieux !
Je décide de sortir de mes draps vers cinq heures quarante, j'ouvre les rideaux et jure contre la lumière. Si le monde était plongé dans le noir, ça serait tellement mieux. Comment ça on ne pourrait plus lire ? Ils vous ont inventé l'électricité que je sache, sinon habituez vos yeux à l'obscurité et ça passe comme ça.
Je me frotte la nuque et décide de me rendre vers armoire, où sont rangé tout mes habits. J'attrape un tee shirt manche longue noir, et un leggings noir, lui aussi. Le jour où vous me verrez mettre du clair, ce sera la fin du monde... Peut être ! Bref, je me dirige vers les douches d'un pas faussement endormie.
Je prends ma douche froide... Tout le temps ! Bon, d'accord, des fois elle est tiède. Mais le matin, elle toujours froide, au moins je ne gaspille pas l'eau chaude. Je sors des douches, me sèche rapidement, démêle vite fait mes cheveux et les attache en queue de cheval. J'enfile mes habits, et en enfilant mon tee shirt, je regarde mon tatouage. J'ai vraiment l'impression qu'il a toujours été là, qu'il a grandie avec moi. Mais non, je me fais des idées. Allons voir ce que j'ai a faire !
Je suis dans mon bureau, et je regarde désespérément mes recherches éparpillées. Je regarde l'heure... Six heures quinze. J'ai le temps de ranger mon bureau. J'étudie chaque feuilles avec attention, les range par piles et en corrige quelque une. Quand j'ai fini, je regarde de nouveau l'heure : sept heures.
Je prends un petit gâteau pour le petit déjeuner, sinon je sens que je vais me faire tuer par quelqu'un s'ils se rendent que j'ai pas manger. Par contre, qui ? Je sais pas, ça change à chaque fois, et à chaque fois ils se rendent compte que j'ai pas manger. Je ramasse à la va vite les livres que j'ai fini de lire et me précipite vers la bibliothèque.
Une fois que j'eu rendue les livres, je me dis qu'il serait dommage que je parte maintenant, l'odeur des livres m'incitait à rester. Bon, je reste un peu, d'accord ? Je marche vers la section roman et pris Miséricorde de Jaida JONES et Danielle BENNETT. Je regarda l'épaisseur du livre et réfléchis quelques instant dans ma tête. Dans les huit cents pages. Je vais rester ici une ou deux heures. Pas suffisant pour le finir. Je me dirige donc vers le bibliothécaire et l'enregistra à mon nom rapidement.
A mon retour vers "ma" table, je commence à lire mon livre. Erreur ! Je suis captivé par ce livre je ne sens pas que je me rapproche de quelqu'un... 5, 4, 3, 2, 1... Bam ! Splendide. Au moins le choc n'était pas trop puissant pour mettre l'une de nous deux à terre. Ah oui ! Je ne l'ai pas dis, mais la personne en face de moi est une femme, du même âge que moi je dirais... J'aimerais tant l'ignorais et aller à "ma" table pour lire. Mais ça serait comme aller devant un commissariat et crier à plein poumon que je suis le Papillon. Je ne dois pas éveiller la curiosité, même si dans les élèves je suis déjà connue comme étant antipathique... C'est pas de ma faute ! Je déteste les enfants... Bon, je me baissa et tendit la main vers la jeune femme avec un "sourire" au visage :

- Veuillez m'excusez, je ne vous avez pas vue.

Ouais ! L'excuse bidon mais pourtant vraie... J'attendis avec "patience" qu'elle prenne ma main et me réponde, pour enfin aller lire...