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| Je vous soigne, ou vous me soignez ? | |
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Sujet: Je vous soigne, ou vous me soignez ? Mer 31 Oct - 11:16 | |
| Invité Journée merdique ! Ouais c’est ainsi que je décris ce lundi le plus chiant qui peut exister. Les cours étaient soulants, et les professeurs tous plus cons les uns que les autres. En plus ce matin je suis arrivée en retard à mon cours de math, et je me suis prise une colle pour jeudi. Comment débuter une matinée pareille avec le sourire ? Et en début de l’après-midi, la professeur de géographie m’a emmerdé sur mon style vestimentaire d’aujourd’hui. Sois disant j’étais trop sexy pour elle, qu’une jupe aussi courte ce n’était pas bien, que j’étais jeune et que ça pouvait être dangereux au près des autres garçons ou encore que je pouvais attraper froid. Par contre le haut, elle pouvait rien dire, j’avais mis un haut très simple, d’une couleur discrète, il y avait juste une grande ouverte sur mon dos, mais qu’est- ce que ça pouvait déranger ? De tout de façon cette professeur est grosse, moche, et elle peut aller se refaire une chirurgie sur tout son physique, elle a juste été jalouse de moi, il ne fallait pas chercher plus loin le problème. Elle pouvait donner son cours à la con au lieu de me faire la moral, mais on a passé vingt minutes avec la classe à discuter des viols et des risques des jupes trop courtes, merde à la fin. Et tant que je bossais à son cours, c’était le principal ! Y aura toujours des emmerdeuses où que j’aille. J’étais à mon dernier cours pour la journée, j’avais super hâte de me casser d’ici, qu’est-ce je m’en fou de savoir dessiner, ça ne va pas m’aider pour plus tard, en plus, je suis riche, alors pour le moment pourquoi étudier autant ? J’étais étalée sur mon bureau à écouter d’une oreille la professeur, la tête plongée dans mes bras. Dernière ligne droite, courage ma vieille, je peux le faire. Mais la fatigue à réussis à me dominer, et en quelques secondes je me suis endormis sur mon bureau. J’étais claquée, et je voulais juste retourner dans ma chambre pour aller dormir. En même temps, pas étonnant j’ai fait la fête tout le week-end et c’était bourrage de gueule. Mais j’ai vite été retiré de mes beaux rêves par un cris, évidemment la professeur criait comme une folle dingue sur moi, putin ! En plus j’ai pris le bureau le plus loin du pupitre du professeur pour pas se faire chopper si je faisais autres choses que son cours. Elle m’a mise une remarque, heureusement je ne me suis pas ramassée de colle, mais elle m’a tout simple renvoyé du cours, pas plus mal non plus. Mais j’étais de mauvais poile, être réveillée comme ça, c’est horrible. Je me suis levée, adressant un grand sourire à la professeur qui disait clairement. ‘’Je vous emmerde, merci au revoir !’’
J’ai ouvert la porte très fort, la colère parcourait tout mon corps à cet instant, mais j’ai ouvert grands les yeux quand j’ai cru entendre un bruit venant de l’autre côté de la porte. Je suis sortie de la classe doucement et en fermant derrière moi et je me suis rendue compte que j’avais juste fracassé la porte sur la tête de l’infirmier du pensionnat qui se trouvait les fesses à terre. J’ai tout de suite remarqué sa blouse blanche d’infirmier. J’étais là, debout à le regarder quelques secondes, je crois que c’est vraiment une journée étrange que dieu m’offre aujourd’hui. Mais aussi peut-être un signe, ou un destin et que la chance me souris de nouveau, ce n’était pas trop tôt ! J’étais en face pour la première fois avec l’infirmier du pensionnat quoi ! Le plus beau infirmier que je n’ai jamais vu de ma vie. Je m’en souviens encore dans mon ancienne école, on avait un infirmier mais tellement horrible et gros, en plus, il était poilu comme un gorille, j’avais l’impression qu’il prenait plaisir à toucher les corps des filles pour contrôler leur santé, ouais mon cul pour la santé ! Mais cet infirmier, lui il pouvait me contrôler, même nue, j’allais lui apprendre à devenir gynécologue si il le voulait. En y pensant, je l’avais déjà remarqué une fois en passant devant l’infirmerie, je m’étais dis une fois qu’il fallait que je fasse exprès de tomber malade juste pour le voir, mais là, c’était ma chance, et je n’allais pas la laisser s’échapper. Allez ma vieille, bouge ton cul, et débrouilles-toi pour te le taper cet infirmier. Tient, ça serait une première en plus. Je me suis penchée doucement dans sa direction en déposant mon index de la main gauche sur mes lèvres.
« Oh qu’elle horreur ! Qu’elle gourde je fais tout de même… Je ne voulais pas, vous n’avez pas mal j’espère ? »
Je t’ai dis de bouger tes fesses ma grosse, tu es trop lente ! Mais en même temps il ne faut pas précipiter les choses, surtout que des fois ça n’arrange pas la situation. Mais là, quand j’imaginais mon plan, je me suis directement dis que tout était mis en place, que c’était l’opportunité, je savais que je pouvais le faire. Mais faire quoi au final ? Peut-être qu’il était coincé ce mec, et que j’allais juste me ramasser un râteau royalement magnifique. Mais restons positif, il ne me fait pas peur, j’ai réussis à sortir avec des italiens qui n’ont pas le caractère facile, ce n’est pas lui qui va me faire peur. Maintenant que je pense, je me suis jamais tapée une personne beaucoup plus vieille que moi. En même temps, je choisis bien mes proies, je ne suis pas une pute non plus, et je choisis que des produit de première classe. Et lui n’est pas mal du tout. L’idée de découvrir sa grosse piqûre m’a fait sourire lentement. Allez salle folle, stoppe de rêver. J’ai tendu la main pour l’aider à se relever.
« Je vais vous aider à vous relever. »
Dernière édition par Kairi Fuji le Lun 12 Nov - 15:26, édité 1 fois |
| | | Sujet: Re: Je vous soigne, ou vous me soignez ? Ven 2 Nov - 6:21 | |
| Invité « Sans franchir la porte, on ne peut connaître le monde. » Voilà près d'un quart d'heure maintenant que Chomei tentait désespérément de mettre la main sur son agenda. Il avait méticuleusement fouillé son bureau, retourné chaque tiroir, vidé l'intégralité de son sac … Impossible pourtant de retrouver l'objet tant convoité, ce qui posait tout de même un certain problème. Pas mal de choses étaient notées à l'intérieur, de la plus futile à la plus importante, en passant par toutes sortes de bricoles. Ses recherches s'étant soldées par un échec, il se décida finalement à regagner sa chambre puisque sa journée de travail touchait à sa fin. Un bruit sec se fit entendre à ses pieds au moment où il prit l'initiative de se lever. Son agenda …
Désespéré de constater qu'il était à ce point tête en l'air, le jeune homme prit le temps de pousser un énorme soupir. Son étourderie finirait par avoir raison de lui, un jour. Ses doigts se refermèrent sur le petit carnet qui traînait au sol, alors qu'il se baissait pour le ramasser. Aspirant à pouvoir se poser en toute tranquillité – peut être même avec un bon livre - le plus rapidement possible, il ne prit pas même la peine de retirer sa blouse en quittant la pièce.
Les couloirs étaient encore presque déserts, puisque les cours n'étaient pas encore tout à fait terminés. Seules quelques rares silhouettes passaient leur route de temps à autre, en groupes pour certaines d'entre elles, seules pour la plupart. Un air un peu absent transperçait sur les traits du garçon, occupé qu'il était à cogiter sur ce qu'il allait bien pouvoir faire une fois qu'il aurait fusionné avec son lit. Se plonger dans un bouquin pouvait être une excellente idée, il lui en restait d'ailleurs quelques uns qu'il n'avait pas encore pris le temps de lire. Ou peut être bien qu'il proposerait à son compagnon de chambrée d'aller faire un tour en ville.
Il en était là de ses réflexions, lorsqu'une porte décida de le ramener brutalement sur terre – quoique par terre serait plus exact..-. Le battant de bois s’abattit assez violemment sur son visage, l'envoyant valser directement au sol. D'abord sonné, il ne mit qu'un instant à plaquer ses mains sur son nez, qui avait à lui seul pris le plus gros du coup. La sensation était douloureuse et très désagréable. Il en venait à maudire intérieurement le fautif en le qualifiant de toutes sortes de noms d'oiseaux plus adorables les uns que les autres. Fautif qui se manifesta d'ailleurs l'instant d'après sous la forme d'une jeune demoiselle, visiblement étudiante au pensionnat.
- Oh quelle horreur ! Quelle gourde je fais tout de même… Je ne voulais pas, vous n’avez pas mal j’espère ?
Ce qui intrigua l'infirmier tout d'abord, ce fut la tenue que portait l'inconnue qui lui faisait face. Quoique, à bien y réfléchir, elle le surplombait plutôt, en vue de la situation actuelle. Les vêtements qu'elle portait semblait, disons … assez courte pour ne pas laisser de place au moindre petit bout d'imagination. Il se demandait s'il était bien décent pour une fille de son âge – qu'importe l'âge, d'ailleurs – de se vêtir avec autant de légèreté, tout en se disant qu'elle avait à la fois beaucoup de cran et absolument pas froid aux yeux pour oser s'assumer ainsi.
Encore un peu sous le choc du coup qu'il avait reçu et surpris par l'arrivée de son bourreau, le brun était resté là comme un imbécile, la bouche légèrement entrouverte, une main toujours fichée sur son nez tandis que l'autre reposait désormais à côté de lui. Un air encore plus surpris vint modeler ses traits alors que la jeune fille tendait désormais sa main vers lui, lui proposant de l'aider à se relever. Il se mit à bafouiller bêtement, les joues légèrement rougies par la gêne.
- Vous me voyez obligé de décliner votre offre. Il serait incorrect de ma part de vous incomber d'un tel fardeau !
Le fait qu'il ai cherché à fuir son éducation dès sa majorité ne faisait pas de lui un goujat pour autant. La bienséance l'empêchait simplement d'accepter qu'une demoiselle l'aide à se relever, voilà tout. Cela pouvait certes paraître un peu – voir carrément – démodé mais c'était sans importance à ses yeux. Le respect restait le respect, il n y avait pas matière à tergiverser sur le sujet.
Sans se faire prier davantage, le jeune homme se releva alors, s'époussetant rapidement par un réflexe qui s'avérait être plus psychologique qu'autre chose. Un sourire un peu gêné sur le visage, il s'approcha prudemment – et pas trop près – de la porte qui avait bien faillit commettre un crime. Il tapota doucement le bois de la porte, avant de finalement planter son regard dans celui de l'étudiante.
- Vous devriez faire preuve de davantage de délicatesse, envers cette pauvre porte. Elle n'a après tout commis d'autre crime que celui de se trouver sur votre route …
Il se surprenait lui même de vouvoyer la demoiselle, lui qui avait d'habitude tant de mal à ne pas s'adresser de façon presque familière aux élèves qu'il côtoyait chaque jour. Après tout, la différence d'âge n'était pas si vaste entre les élèves les plus âgés et les membres du personnel les plus jeunes. Et là pourtant, il n'avait aucune difficulté à employer le vouvoiement. Peut-être le ton enjoué – trop ? - de cette fille le rendait-il inconsciemment mal à l'aise ..?
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| | | Sujet: Re: Je vous soigne, ou vous me soignez ? Lun 12 Nov - 17:41 | |
| Invité J’ai froncé les sourcils quand il a refusé mon aide. Quel culot tout de même, refuser MON aide ? Je suis tout de même restée quelques secondes comme une imbécile avec la main tendu vers lui à attendre une réaction de sa part. Mais quand il s’est relevé seul, j’ai vite remis ma main derrière mon dos pour esquiver la gêne que je ressentais monté à la tête doucement. J’étais énervée, en effet, ou peut-être je n’arrivais pas à digérer ce refus radical. J’ai soupiré un bon coup. D’un geste, j’ai pris une mèche de cheveux pour la tourniquer entre mes doigts, l’envie de le repousser par terre me pendait au bout du nez, mais j’allais évidemment rien faire pour ne pas m’attirer plus de problèmes que j’ai déjà récoltés aujourd’hui.
J’ai reculé d’un pas pour mieux regardé mon bel infirmier. Non, je n’allais pas le laisser s’échapper ainsi, il m’a eu une fois, il n’allait pas me la refaire une deuxième fois, rien à foutre. Je l’ai regardé un instant, l’écoutant attentivement. De tout de façon cette porte n’avait qu’à pas s’ouvrir dans ce sens, c’est dangereux tout de même, qu’elle idée sérieusement, l’architecture de ce pensionnat était tout simplement merdique. Je pouvais m’en plaindre encore longtemps, mais là je n’avais pas la patiente de le faire, et l’envie n’était pas là. Car si je commençais à me plaindre de cet endroit, je pouvais très bien parler du chauffage qui fonctionne quand il le souhaite, de l’eau chaude qui devient froide, et j’en passe. J’ai tiré la jupe vers le bas, sentant que celle-ci me remontait un peu, j’étais une cochonne, oui, mais je ne voulais pas qu’un idiot tombe sur ma jolie culotte du jour. Un culotte rose avec des cerises dessus, tiens, et si ma petite proie venait l’observer de plus près, je devais réfléchir à une idée, une idée qui va pouvoir faire bouger la chose et mettre toutes les chances de mon côté.
« Oui… Pauvre porte en effet. »
J’ai levé les yeux vers le ciel, réfléchissant à une idée qui peu m’aider, mais qui tienne aussi la route, que je ne me fasse pas passer pour une folle dingue et mythomane. Je pouvais lui dire que j’avais la varicelle, mais c’était idiot je n’avais pas un poil de bouton sur la gueule, je pouvais lui dire que j’étais extrêmement malade, j’avais de la fièvre, mais on pouvait voir que j’avais bonne mine… Je ne savais pas trop quoi inventé, et je n’allais pas rester trois heures devant lui, ou encore le laisser s’échapper. J’ai posé ma main sur mon ventre en plissant les yeux.
« Aïe, j’ai encore mal au ventre… Je venais justement vous voir, donc ça tombe bien… Ma maîtresse m’a renvoyé du cours pour venir me faire contrôler, j’ai super méga mal ! »
Oui, idée un peu bizarre, mais ça passe toujours les coups de mal de ventre ou mal de tête, aller ma cocotte, que les choses se passent bien pour moi maintenant !
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