Pas de cours aujourd'hui. Comme tout les samedis. La jeune fille se réveilla au milieu de la matinée. Elle s'habilla, s'étant douchée la veille. Elle fit attention de ne pas réveiller ses camarades de chambres. Certains dormait encore et elle savait à quel point il pouvait être désagréable d'être réveiller en plein et doux rêve. Elle sortit de la pièce et alla déjeuner, affamée. Elle accorda un rapide coup d'oeil à l'extérieur et jugea qu'il serait préférable de se changer avant de sortir ou même d'ouvrir une fênetre. La jeune femme portait sur elle un simple t-shirt et un pantacourt en jean. Ses cheveux étaient libres – de toute façon, elle ne pouvait pas les attacher. Elle entra donc dans le réfectoire et mangea copieusement, l'air pensif. Ses yeux balayaient la salle à plusieurs reprises. Elle débarassa et sortit.

Elle déambula tranquillement dans les couloirs, évitant les lieux où l'on pouvait trouver de l'air froid venant de l'extérieur. Elle marchait, tête baissée, repensant à sa vie, ce qu'il s'y était passé. Elle sortit bien vite de ses pensées, se prenant en pleine face...hm... quelque chose. Elle releva les yeux et vit un jeune homme légerement plus grand. Elle le dévisagea sans penser à s'excuser. Il avait des cheveux plutôt long d'une jolie couleur pourpre. Il était vêtu d'un simple short, de tongues, et d'un t-shirt. Elle souria, gênée.

- Hum... Euh... Désolée... J'étais...Hm...Ailleurs...

Elle baissa la tête, rougissante. Ses yeux ficèrent le sol, n'osant plus affronté le regard du beau jeune homme. Il est vrai qu'elle le trouvait à son goût malgré le peu d'exprérience qu'elle avait, et le peu de goût pour les garçons qu'elle possédait. Elle chercha une issue de secours qui s'avéra être inexistante. Elle était donc coincée face un beau garçon dans un couloir.

D’après sa réaction, ils étaient tous les deux aussi gênés l’un que l’autre. Il rougit tout autant qu’elle et prends timidement de ses nouvelles. Elle fixe le sol.

- Hmm…ça va…m…merci… ; murmura-t-elle d’une voix à peine audible.

Elle n’osa pas bouger, trop préoccupée par la réaction du jeune homme pour faire autre chose. Elle sursauta presque lorsqu’il releva sa tête tout en rougissant. C’était devenu un concours, celui qui serait le plus rouge gagnerait. Il bégaya encore en retirant sa main, faisant disparaître en elle ce doux sentiment, cette douce chaleur qu’il avait créée. Elle le vit baisser la tête et le fixa longuement.

- Je suis… hahem… hum… désolée… J-je m’appelle Yuuko...

Elle tenta timidement cette approche, se demandant ce qu’elle allait faire. Elle se sentait perdu, elle ne se reconnaissait pas. Elle n’arrivait presque plus à parler. Ses mains devinrent moites et elle les cacha dans les poches de son jean. La situation devenait tellement comique. Elle sentait son cœur battre à la chamade dans sa poitrine et n’osa plus bouger tellement elle était gênée. Elle alla même jusqu’à se demander pourquoi il ne riait pas d’elle.