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 Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée]

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MessageSujet: Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée]   Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] EmptyDim 2 Sep - 23:28

Invité
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Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] Empty

Hannah Juliana Karzavosky
18 ans ∞ Russe ∞ Célibataire ∞ Hétérosexuelle ? ∞ Etudiante
« Let me my lie, let me my song »


✖ My Story ✖
Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] Sans_247


« Maman ? »

L’horloge tique, l’aiguille frappe. Doux son de minuit. Minuit de l’agonie. Agonie éternelle. Eternel soupir. Souffle illusoire, peut-être un manque d’espoir ? Hannah a peur, c’est une enfant, elle a dix ans. Hannah pleure, elle est idiote, et il est temps. Le temps de payer ce qu’on lui a offert, le temps de faire face à un destin décidément bien joueur. Pauvre, pauvre, pauvre petite poupée blonde. Elle ressemble à sa mère, aussi minuscule et fragile, souriante et frivole. Elle ressemble à son père, chanteuse dans l’âme, imagination débordante, peut-être un peu trop qui sait. Tu te souviens de ton rêve de cette nuit, Hannah ? Ta dernière nuit d’enfant. Je me souviens, je me souviens ! Hannah parlait à un gentil lapin blanc, elle avait chanté Alice au pays des merveilles avec Papa, juste avant ! Hannah se souvient, tu as vu, tu as vu Monsieur le Narrateur ? Hannah se souvient, c’est merveilleux !

C’est tragique.

Elle ne se souvient pas, mais moi, je me souviens, je le raconte, je le sens, dans mes tripes, ce qui va se passer, mais je ne peux rien y faire ; l’innocence sera de toute manière volée. Pauvre enfant, pauvre Hannah. Je pourrais pleurer, je pourrais lâcher ma plume et ne pas vous conter cette histoire, mais je me dois ce devoir, à moi-même, pourquoi ? Pour qui ? Comment ? Je suis Hannah, je suis la Hannah qui a été éradiqué de l’esprit de l’enfant, celle au petit sourire, celle qui aurait peut-être, un jour, ressenti un quelconque bonheur…Alors, fermez les yeux, et ressentez ces mots, respirez-les, imaginez, car cet instant sera le seul durant lequel vous serez en contact avec la réalité, celle d’un petit pas sur le parquet grinçant, dans la nuit noire d’un jour d’été, une simple enfant de dix ans.

« Maman ? »

Tu répètes à jamais ce nom, inquiète. Tu ferais mieux de l’être. Pourquoi ne pouvais-tu pas rester dans ton lit, à poursuivre le lapin de tes songes, à protéger cette délicate fleur qu’est ton innocence…Ah, Hannah ! Il ne t’aurait jamais vu, si tu n’étais pas descendue. La pendule sur le mur continue sa danse, dans un silence de moins en moins présent. Une bouille d’enfant, une mine fatiguée, un lapin dans les yeux. Hannah s’avance, Hannah dépasse le mur, Hannah n’entend plus la pendule cliqueter, la pendule de sa rationalité. Ce son si doux, tu l’écoutes encore, dans tes rêves, sans comprendre d’où il vient. Pour toi, il n’est que mensonge ; pourquoi ne peux-tu donc faire face à la réalité ? Hannah, n’avance plus. Hannah ne va pas dans la cuisine ! Hannah, n’y vas pas, je t’en prie ! Remonte, Hannah ! Remonte ces marches, regagne ce que l’on n’aurait dû te voler ! Hannah, non, ne pousse pas cette porte, n’écoute pas…

« Maman ? Papa ? »

Ploc.

La poupée a marché dans quelque chose de visqueux, un peu chaud, presque doux. Elle aime bien cette sensation, l’odeur aussi, comme du fer. Hannah aime beaucoup le son du fer, alors le goût doit être bon aussi, n’est-ce pas ? Hannah ne pense qu’à manger, même maintenant. Pauvre Hannah. Les hurlements sont dans la cuisine, finalement l’innocente lève les yeux vers le plan de travail. Te rappelles-tu, Hannah ? Je m’en souviens ! Je m’en souviens ! Maman faisait un gâteau au chocolat, car c’était le jour de mon anniversaire et Papa préparait le cadeau pendant que je dormais ! Tu as vu, Monsieur le Narrateur ? Je me souviens ! Ils sont gentils, Papa et Maman, n’est-ce pas ? C’est incroyable !

C’est détestable.


Moi, je me souviens de la réalité. Moi, je reconnais les traits de la scène. Ils sont inscrits dans ma rétine, au fer rouge, sans pitié malgré mes hurlements de douleur. Je me rappelle de son sourire, je me rappelle de tout ce sang, je me rappelle de ma…douleur…L’infâme…douleur. La lune a éclairé la scène, témoin silencieux d’une petite tragédie, d’un rien sur cette planète. Après tout, les enfants meurent de faim, après tout, les fusils tirent, les têtes explosent, les nouveaux nés sont noyés, alors qui serait attristé par l’histoire d’Hannah ? Hannah, la fille qui a vu son père crucifier au mur. Hannah, la fille qui a vu sa mère crucifier sur le plan de travail, le cul occupé par un homme en noir. Un homme bavant, puant, suintant de sueur par tous les pores, les lèvres retroussées pour laisser ses dents mordre son menton face au plaisir intense que le viol lui procure. Tu te souviens, Hannah ? Maman, elle pleurait, du scotch sur les lèvres, son corps nu subissant les va-et-vient de ce cauchemar naissant. Une substance blanchâtre se mélangeait au sang ; oui Hannah, la texture que tu aimais bien sur le sol, c’est le pourpre de ton père éventré sur le mur, et la senteur venait de son estomac sur lequel reposait ton petit peton d’enfant.

« Maman… »

Il n’y a pas de mots pour décrire ton visage, c’est peut-être ce qui a scellé ton destin. J’aimerai chanter aujourd’hui ! Ecoute-moi Hannah, cette histoire, c’est la tienne, ce n’est pas le mensonge que tu t’es crée pour te protéger, un mensonge qui t’empoisonne…Je vais chanter Alice au pays des merveilles ! Hannah…Il t’a vu cette nuit là, dans la pénombre de l’entrée. Tes cheveux d’or retombaient sur tes épaules contractées, épousant les courbes de ton visage pétrifié. Quel est donc ce regard ? Cette enfant n’a pas l’air là, elle observe sa mère, cette femme qui la supplie de fuir de ses yeux larmoyants, mais rien y fait. La poupée a trop peur, on dirait que l’estomac sur le parquet emprisonne son pied, on dirait que le sang inondant la cuisine l’enfonce dans le sol. C’est un petit arbre gringalet, se tenant bien droit face au bûcheron. Hannah, j’aurais tellement aimé que tu fuis, à cet instant…

Un couteau épouse le cou de cette femme. Un son se fait entendre, puis un gargouillement. Ploc, ploc, ploc. Maman est morte, Hannah, tu t’en souviens ? Et si je chantais encore ? Ce serait tellement beau ! Hannah…Ces étranges sons, tu les aimes bien, c’est comme quand Papa coupait la tranche de porc dans ton assiette, et qu’il jurait parce qu’elle était trop grillée. C’est pareil, un peu étrange, écœurant et fascinant à la fois.

« Ma…Man… »

Le monsieur pose un doigt sur ses propres lèvres, il s’approche de toi, couteau à la main, trainant ses pieds, il effectue une danse, je crois, tu ne trouves pas ? Hannah, tu le reconnais, n’est-ce pas ? On dirait le voisin, celui qui t’écoutais chanter, toi et Papa. Ça fait mal, de s’en rappeler. Tellement…Mal…De raconter. La petite ne bouge toujours pas, et lui il continue de s’approcher, tenant la trachée de la belle couverte de rouge sur la table. Il commence à la lécher, ça a l’air bon, vu comment ses iris tremblent dans ses orbites.

« Tu veux goûter, Hannah ? »

L’innocente n’a pas répondu, la poupée a juste les lèvres qui tremblent et les larmes qui tombent. L’enfant se pisse juste dessus, c’est un peu normal, tu ne trouves pas lecteur ? Elle a peur, elle est effrayée, elle a mal, mal pour ses parents, mal pour elle-même ; elle va mourir, elle le sent, dans ses tripes, dans ses veines, dans son cœur, et même la pendule accrochée au mur ne peut l’aider…Il a penché la tête de côté, lâchant le couteau pour caresser la joue pulpeuse. Une joue d’enfant, c’est toujours rebondie, ça donne presque envie. Hannah…Fuis…Alice le rencontra au firmament !

« Dis-moi Hannah, tu es jolie. Tu…Ne veux pas chanter pour moi ? »

Son sourire s’étira, t’amenant à chuter dans un gouffre pire que la mort, pire que la torture ; cette nuit allait être ton éternité, Hannah, le vol de ton innocence, si belle fleur immaculée…Oh je sais ce que tu as ressenti, à une heure trente-deux minutes et deux secondes du matin, le coucou venait de sonner, je m‘en souviens, je le sais car la sensation se trouve encore au fond de mes tripes. Une fermeture éclaire s’ouvrit et il prit cet étrange bout de chair sortant de du zip de son pantalon, attrapant les cheveux de la poupée de l’autre main, finalement il déposa cet appareil sur les lèvres de la fragile, lui murmurant une dernière fois tout en déchirant sa chemise de nuit.

« Dans ce cas…Je vais…Faire en sorte…Que tu chantes toute la nuit, Hannah…Et personne sauf moi ne t’entendra ! »

Dis-moi, tu te souviens du rêve de cette nuit, Hannah ?

« Oh oui oh oui ! Il y avait un lapin blanc, et un chapelier fou, ainsi que du poulet sur la table, mh c’était bon ! Et puis le chapelier m’a demandé de chanter, et je n’ai jamais autant chanté que cette nuit-là ! Je suis si heureuse, Monsieur le Narrateur, si heureuse !
»

______________________

Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] Sans_t17


C’était un ange, un petit ange dans son lit blanc. Oui, tu ressembles à un de ces êtres tombés du ciel, oh non pour la beauté car ça, tu ne l’as pas vraiment. La beauté d’un ange appartient à l’ange, mais toi c’est plutôt leur blancheur, que tu as volé. Oui, tu as volé cette blancheur, cet aspect innocent, pétrifié, presque malade…Allongée, immobile, sans vie. Tu sembles aussi froide que la mort, aussi blanche que sa lame. Vide, vide et pourtant là. Le bruit du module brise ton silence, de ses sons réguliers, presque chantants. N’as-tu pas envie de chanter, Hannah ?…Aucune réponse. Tes lèvres sont desséchées, tes bras amaigris, tes cheveux cachent tes épaules et surtout ton œil brûlé, tes joues creuses…Hannah, tu ressembles à un fantôme, car tu n’as pas d’ailes. Hannah, tu es une âme errante cloîtrée dans son corps, à ne plus penser, à ne plus aimer, à ne plus sourire. Mais tu respires…Tu respires Hannah, avec peine, pourtant ta poitrine se soulève depuis l’accident. Quinze ans c’est long, tu n’as pas l’air de le savoir. Tes yeux grisés fixent le plafond, s’imaginant une scène nette, quelque chose qui te torture, t’envenime et ne te permet plus de continuer. Je te l’avais dit, Hannah, qu’il ne fallait pas descendre tes escaliers…

La porte s’ouvre. Un nouveau visiteur. Tu ne réagis pas. Moi, ça me surprend. Tu n’as pas de famille, mais chaque nuit quelqu’un vient te voir, ça te rendrait presque heureuse, si tu t’en rendais compte. C’est souvent le même homme, le surveillant de nuit, un peu jeune, parfois accompagné d’un ou deux amis. Ça me fait de la peine, que l’on s’acharne sur toi ainsi, Hannah…Tu ne fais plus pitié, n’est-ce pas ? Ta voix ne se fait pas entendre, eux ils parlent. Oui, ils sont deux, encore une fois. Bientôt le surveillant va partir avec quelques billets dans la main. Il ne restera que son ami, son écœurant…ami. Tu sais ce qui va arriver, mais tu t’en fous, tu es autre part, loin d’ici, de ce corps infâme que tu revêts, de ce corps si laid à tes yeux.

« Tu m’avais dit qu’elle serait jolie, elle a un œil brûlé, c’est pas le prix ça ! »

« En attendant elle est la mieux foutue, tu préfères une comateuse pleine de rides pour te défouler ?! Elle au moins, elle est jeune, et pas dans le coma. »

« Tu l’utilises souvent ? Je veux pas d’une chatte dilatée. »

« T’es le trentième, et arrête de finasser, donne-moi le fric et fais ton affaire, à tout à l’heure. »

Bip. Bip. Bip. Tu connais ce bruit, Hannah, c’est le module, on dirait qu’il t’avertit. Tu sais, un peu comme moi, cette nuit-là, il y a exactement quinze ans, jour pour jour, heure pour heure, minute pour minute. Oui, cette nuit, c’est ton anniversaire, dix sept ans, ça se fête…Aucune réponse. Hannah, j’aimerai que tu m’écoutes, Hannah, j’aimerai que tu entendes l’éternel avertissement du moniteur, le trentième. L’homme s’approche, il te regarde, écarte tes cheveux avec une douceur que l’on aurait pu dire amoureuse, elle est plutôt dégoûtée…Une poupée angélique brisée se tient allongée dans son cercueil. Un petit bout de femme aussi blanche que la neige, aussi vide que ton âme. Ses lèvres se collent contre les tiennes, c’est froid, écœurant. Mais toi, tu t’en fous, tu n’es pas là. Tu te souviens juste de cette nuit-là ; la nuit de ton innocence. Il t’avait arraché les cordes vocales, ça te revient maintenant, il t’avait ligoté et laissé dans la cuisine. Pourquoi ? Certainement voulait-il te brûler avec les parents, afin de ne laisser aucune trace. Dommage, tu as survécu, miraculeusement d’ailleurs. Le destin n’est pas très gentil avec toi, Hannah, il n’a pas voulu te laisser mourir cette nuit-là. Oh…Je verrai presque tes larmes couler sur tes joues ; l’image de tes parents brûlés, c’est ça, le miracle. Tu as fait la une des journaux, mais tu t’en fous, tu n’es pas là, t’es ailleurs. Le grincement du lit ne t’atteint même pas, pas même les couinements du trentième. Il aime bien ça, malgré ta chatte dilatée comme il dit. Hannah, je t’en prie, réagis…Bip. Bip. Bip. Pauvre enfant, pauvre Hannah. Tu te remémores la scène, le petit miracle de ton existence, qui a fait que tu as survécu, tu en pleurerai presque. La mort aurait été un magnifique cadeau, plutôt que cet état. Tu te remémores inlassablement cette scène, l’image de ton père crucifié qui tombe sur toi et te brise les os. L’image de ta mère dont le sang recouvre le sol et tes cheveux. Le feu brûle, ça sent le porc brûlé. Tu te rappelles du barbecue de tes cinq ans ? Il avait été raté, mais tu aimais bien l’odeur, ça donnait du goût, là aussi il y avait du goût. La tête de maman est tombée et t’a protégé, comme le corps de papa. Les deux, tu les a vu brûler tout contre toi. Hannah, je t’en prie, réagis…

Le vide est ma prison, la souffrance mes remords, l’angoisse mon destin. Immobile je suis, éternelle je resterai. Je veux oublier, à tout prix oublier l’Homme et ses méfaits. J’en ai assez, je ne veux plus respirer, ni manger, ni boire. Laissez-moi mourir, laissez-moi…partir.

Rien à faire, l’ange tourne le dos à la réalité et ne veut plus faire face à sa douleur. Bip. Bip. Bip…Le module est ton cloître, ton corps ta malédiction. Le grincement du lit continue, tu t’en fous, tu n’es toujours pas là, tu n’es…jamais là. Mais moi j’y suis, et j’ai mal, tellement mal. Hannah j’aimerai que tu achèves mes souffrances. Hannah j’aimerai que tu laisses la vie réanimer le gris si glacé de tes yeux. Hannah, réveille-toi, Hannah, sauve-toi !

Qui es-tu ?

Ce n'était qu'un bout d'homme frappant le porcin. Un bout d'homme dont les yeux si azurés plongeaient dans les tiens grisés...Aimé, drôle de nom pour un homme, mais tu l'aimais bien. Tu l'aimais bien, il était doux, il t'avait sauvé...Il semblait assistant dans cet hôpital japonais, délicat et doux. C'est lui qui prit soin de toi, c'est lui qui réussit à t'éveiller de ta torpeur, à te permettre, de vivre, oui, de vivre le peu qu'il te restait. Tu l'as même aimé. Oh...Aimé...Il adorait t'écouter chanter, il te disait faite pour cela, pour écrire des chansons, pour murmurer cette mélopée. Mais ce n'était qu'un rêve...Un simple rêve.

Un doux songe souriant

Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] E55v015

Aimé réussit à te faire respirer. Les premiers mois, il fut difficile de te remettre sur pieds, de te réapprendre à marcher. Tu as désormais une démarche un peu pataude, rien de bien méchant. Finalement, il voulut te faire intégrer une pension, après tout, tu n'avais plus de famille, et il fallait bien étudier...Tu voulais juste qu'il t'aime, alors tu as accepté. Sans famille, orpheline, tu restes l'enfant trottinante dans ses froufrous dorés, la poupée aux doigts glacées. Ton air angélique avait l'air d'être apprécié, quelques personnes vinrent à toi, les sourires, les rires bon enfant en remarquant ta difficulté à parler le japonais, les applaudissement en te surprenant en train de chanter...Finalement, Hannah, la vie n'est pas si mal que ça ? Sourire, idéal, rire, bonheur. Mais où est Aimé ? Oui...

Aimé, où te caches-tu ?

Il a disparu sans laisser de trace. Il a disparu après avoir laisser quelques informations au corps enseignant sur ton état psychologique. Et après, Hannah, et après ? Il t'a tourné le dos, sa tâche accomplie, pour ne laisser qu'un rêve dans ton cœur à l'agonie...Pauvre, pauvre Hannah. Populaire, chanteuse, sensible, enfantine, et toujours à pleurer dans la nuit noire...
✖ Me, Myself & I ✖

✖ Behind the screen ✖
âge • 18 années
prénom ou pseudo • Nitsu =O
sexe • Femme
comment as tu connu le forum ? • Top Site ^^
présence • 5/10 avec la licence ^^'
autre chose ? • Il s'agit d'une présentation un peu longue, mais ne vous inquiétez pas, je ferais moins en rp =) Ah et pour les populaires, peut-on avoir accès dès la validation ? Je ne sais pas trop...Excusez-moi TT. J'aimerai aussi demander s'il était possible de demander comme rang celui de chef du club officiel de musique du pensionnat, ou quelque chose du genre chanteuse de Hina, enfin je suis un peu dyslexique, je ne trouve pas le mot, je suis désolée >/<.
code du règlement • validé by Akito




# code by shiya.



Mental


Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] Sans_246


Hannah, on ne peut pas la comprendre, on ne peut pas décrire ce qu'elle pense. C'est parfois trop simpliste, parfois trop faux, parfois trop profond pour seulement concevoir un infime bout dans ses ténèbres lumineuses. Vous savez, vouloir décrire Hannah, c'est comme désirer connaître la cause de nos désirs, la conséquence de nos phobies. On ne sait pas, on émet des hypothèses mais on n'y croit pas tellement. Hannah, un coup elle t'offre le plus beau des sourires, et la minute d'après ses larmes inondent le sol. Qu'as-tu fait de si mal pour qu'elle pleure ? Personne ne le sait. Hannah est comme ça, Hannah est sensible, Hannah a des envies étranges et des jalousies enfantines, mais c'est Hannah et on l'aime bien comme ça. Hannah, rien ne peut la décrire, sauf peut-être ses émotions, sauf peut-être ses dires. Alors, on va sans doute éclaircir ce petit bout de mystère sucré ? Oh ! La voilà qui recommence à sourire, mais ses yeux sont rougis...

Hannah, tu n'es qu'une pauvre idiote, pour te voiler ta propre agonie !

« Hannah pas bien parler, mais Hannah fait des efforts, promis ! »

Hannah, c'est un petit bout de chocolat à la langue bien pendue, Hannah, c'est un langage à elle seule. On ne sait pas pourquoi, pas elle-même, mais ses paroles sont étranges, c'est comme si elle ne connaissait rien de notre langue. Il ne faut pas lui en vouloir, elle manque de vocabulaire, parfois, et c'est dérangeant pour elle comme pour les autres, après tout le japonais n'est pas sa langue natale. Hannah, elle sourit de sa bêtise, de ses manières, de sa façon d'agir et de parler, vous pouvez aussi en rire, elle ne s'en vexera pas au contraire, vous souriez c'est la plus belle des choses ! Hannah, quand elle n'a plus les mots, elle utilise son corps, ses mains ses jambes et son visage. Un mot ne lui vient pas ? La voilà qui le mime, la voilà qui danse et sautille pour vous faire comprendre, et vous pouvez aussi en rire, ça aussi elle ne s'en vexera pas au contraire, vous souriez c'est la plus belle des choses ! Hannah, tout ce qu'elle veut, c'est votre sourire, tout ce qu'elle désire, c'est votre rire. Alors riez, souriez ! Si faire l'idiote vous permet d'avoir une vie plus douce, Hannah ne cessera jamais de faire l'imbécile. Parole de gâteau à la fraise, comme elle le dit si bien ! Hannah vous le promet, Hannah le promet toujours et Hannah tient toujours ses promesses. Hannah c'est Hannah, et son langage c'est le Hannanienh ; dire votre nom, le susurrer dans une innocence presque malsaine, parler à la troisième personne. Un semblant de danse, un semblant de chant, et quelques fous rires de votre part, c'est ce que souhaite Hannah. Elle est difficile, je sais...Mais ne croyez pas Hannah immature, non, elle est sage, aussi sage que le poids du temps sur ses frêles épaules, aussi sage que la souffrance qui la lacère de l'intérieur.

« Chanter est magnifique, chanter est comme voler ! Hannah adore chantonner des contines ! »

Hannah aime beaucoup de choses, Hannah s'émerveille d'un rien, Hannah ne déteste personne et c'est ce dernier point le plus effrayant. Elle trouvera toujours une raison de vous aimer, qu'importe ce que vous lui ferez subir, qu'importe votre histoire et vos actions. Elle adule tellement de choses que s'en est déconcertant, que s'en est idiot. On le sait depuis le temps, Hannah est une idiote, Hannah est simpliste et se contente d'un rien pour être heureuse. Donnez-lui une pomme et vous deviendrez son meilleur ami, souriez-lui et vous deviendrez son amour. C'est simple mais c'est Hannah. Chanter, danser, sautiller sous la pluie, on pourrait croire qu'il s'agit d'une enfant tant ces choses sont simples et dures à aimer, mais ce sont les passe-temps d'Hannah, c'est ce qui lui permet de sourire, de savourer, de rire à gorge déployée et surtout d'oublier son passé... Hannah est une gosse dans sa tête, et peut-être même la plus idiote de tous. Pourtant, ne pensez pas que cela ne va que dans un sens. Comment pourrait-on trouver de la délicatesse dans ces propos ? Maniez vos mots et vos sentiments, car le moindre de vos gestes, la moindre de vos phrases peut la plonger aussi bien dans un sentiment d'éternel bonheur que dans un malheur des plus profonds. C'est Hannah, c'est comme ça. Ce que vous croyiez une belle parole ou un compliment peut se révéler une arme fatale qui blesse son cœur meurtri. Ne lui mentez jamais, au grand jamais car elle s'en rend compte et savoir qu'on ne lui fait pas confiance la plonge dans un état si lamentable que ses larmes trempent même ses collants...Mais après tout, c'est Hannah, c'est comme ça. Elle est lunatique, peut-être même déséquilibrée qui sait ? En tout cas, elle aime, et elle ne ment pas, elle ne ment jamais sur ce qu'elle ressent, sur ce qu'elle veut et souhaite plus que tout : un sourire.

« Je t'aime tu sais ? Toi pas pleurer, toi sourire, et moi t'aimer, moi chanter pour que toi heureux ! »

Vous aimer, c'est aussi bien une qualité qu'un défaut chez elle. Hannah, elle aime tout le monde, Hannah elle t'aime personnellement. Hannah c'est un sucre, c'est un amour, c'est un sourire ambulant qui veut adorer et aduler pour que tu sois heureux, pour que vous soyez tous heureux. Mais ne tentez pas de l'effleurer, c'est son corps, c'est Hannah, c'est comme ça, elle se mettrait à hurler, à pleurer, car le contact lui est trop insupportable, trop instable...Hannah elle est à tout le monde comme elle est à chacun, Hannah elle te sourit avec la plus grande innocence au monde, elle te sourit et elle te dit ces syllabes, sans ironie, sans méchanceté, juste avec adoration et chasteté ; je t'aime. Elle t'aime, elle t'adore, elle t'adule, et elle t'embrasserait à chaque instant pour que tu souris, et elle se tuerait tout le temps si cela t'amusait. Mais Hannah n'aime pas, en réalité, Hannah a peur dans son songe adoré. Hannah, elle est prête à tout, même à se briser intégralement, pour te protéger. Même si tu ne la connais pas, même si elle ne t'a jamais rencontré. Elle se posera entre toi et ton destin, pour que tu ne meurs pas, pour que tu ne souffres pas car c'est ça, sa principale phobie ; Hannah ne veut pas que le monde souffre, au grand jamais non...Si donner son sang te permet de sourire, elle te le donnera. Si s'arracher les yeux peut t'amuser, elle le fera sans hésitation et tout ça avec une éternelle esquisse sur le visage, avec des larmes de sang coulant sur ses joues roses. Te donner de l'amour, t'offrir son affection, même si tu n'en veux pas, même si tu la repousses, juste pour que tu souris. Hannah, c'est un amour le plus candide du monde qu'elle te réserve, ses bras ouverts, ses lèvres souriantes et ce rire cristallin emplissant l'air, la voilà qui court vers toi dans son éternelle idiotie. Tout, elle t'offrira tout pour que tu souris, absolument tout et lorsque son devoir est accompli, Hannah te laisse seule, Hannah te sourit une dernière fois pour enfin disparaître de ta vie. Finalement, Hannah n'est que de passage, Hannah n'est là que pour aspirer ta boue, que pour te remettre sur pieds. C'est Hannah, c'est comme ça. Elle chantera pour toi, elle dansera pour toi, jusqu'à ce que sa voix se brise, jusqu'à ce que ses chevilles cèdent. Frappe-la, elle reviendra, détruis-la, elle continuera à rester derrière toi, à te tendre la main, à te susurrer : je suis là pour te rattraper, tu ne tomberas pas, promis ! Et n'oubliez pas, Hannah tient toujours ses promesses...Hannah n'est qu'un vide à elle seule.

« Dis, pourquoi toi pleurer ? Toi avoir mal ? Arrête...Moi aussi pleurer. »

Hannah c'est un bout de chou qui prend des airs de super héroïne, mais Hannah elle est fragile comme de la porcelaine, pire, comme du cristal. Effleurez-la, elle chantera, mais cassez-la et vous en aurez fini avec le morceau de chocolat. Ce n'est plus de l'empathie, à son stade, c'est bien plus encore, ou peut-être pire. Pleurez, elle pleurera, souriez, elle sourira, souffrez, elle souffrira. C'est Hannah, c'est comme ça. Elle n'y peut rien, dès que vous versez une larme elle fera tout pour vous aider, jusqu'à donner sa vie, jusqu'à donner son corps au plus offrant juste pour vous rendre heureux. Hannah, elle s'agrippe dans de rares moments à vos bras, et vous observe d'un air suppliant. Ne pleure pas, ne souffre pas, murmurera-t-elle à votre oreille, je ne veux pas te voir ainsi...Elle a l'air si adulte, dans ces moments-là, si affaiblie et maigre, comme si votre tristesse aspirait ses sourires. Comme si cela la forçait à se rappeler un souvenir. Hannah, elle nichera votre tête contre son ventre, vous bercera dans sa mélopée et pleurera sur vos cheveux car le pire dans tout ça, c'est qu'elle comprend votre douleur. Hannah vous comprend, Hannah vous connaît, plus encore lorsqu'elle vous effleure, Hannah tentera toujours de faire en sorte de vous redonner ce que vous avez perdu, ce que vous désirer pour que votre sourire la contamine, pour que votre bonheur remplisse à nouveau son cœur...Car elle est vide, complètement vide, pauvre Hannah. C'est Hannah, c'est comme ça. Passer de l'enfantin à une maturité digne de la sagesse est son lot et sa manière de vivre. Ce qui lui a permis de survivre. Peut-être que son sourire est un masque, peut-être se trompe-t-elle toute seule pour ne pas souffrir, pour ne pas se rappeler ? Hannah, on murmure son nom, Hannah, on embrasse sa joue, Hannah on lui dit qu'on va bien, on la rassure pour ne plus la voir pleurer ; observer les larmes coulées de ses yeux d'un gris glacé est insupportable. Mais c'est trop tard, vous l'avez brisé...Vous avez menti. Mais ne vous inquiétez pas, Hannah ne vous en tiendra jamais rigueur...Jamais.

« Toi qui être ? Toi pourquoi pleurer ? Toi connaître moi ? Hannah ne te connaît pas... »

Hannah, c'est un mystère à elle seule. Hannah, c'est une poupée à la blancheur éternelle. Mais Hannah, elle doit en payer le prix. Son sourire n'est pas vrai, son sourire n'est pas si innocent, et dans sa tête ? Hannah elle t'oublie. Oui oui, elle t'oublie. Si tu la blesses trop, si tu la comprend trop, son cerveau se bloque, disjoncte et t'efface de sa mémoire. C'est Hannah, c'est comme ça. Il faut vivre avec la peur qu'elle oublie tous les bons moments, qu'elle te détruise de ses souvenirs sans discernement. Toi, tu arrives à te relever même après avoir souffert, mais elle, Hannah, c'est du cristal, et le cristal ça ne se répare pas. Hannah oublie, c'est comme ça. C'est le prix à payer, pour que son sourire reste candide, pour ne pas vivre avec ton souvenir après avoir disparu de ta vie. Pour que ses souvenirs ne viennent pas l'assassiner.Sachez-le, si elle ne vous a pas oublié, sa quête accomplie, c'est que vous comptez à ses yeux, c'est que vous êtes plus qu'une silhouette éphémère dans son monde de lumière et d'ombre. Il y a pourtant une chose qu'elle n'oublie pas, un faux souvenir hélas, une illusion de sa réalité, pour ne pas tomber dans les abysses de la folie. Elle doit retrouver quelqu'un, une ombre, un mystère, mais un objectif qui lui permet de rester en vie. Un but qui s'imprime dans son mensonge et qui un jour révélé, la brisera à jamais.

« Il a les cheveux d'un argent flamboyant, et un regard des plus azurés. Il aime bien jouer à cache cache avec moi et je dois le retrouver. Dites-moi...N'auriez-vous pas vu passer Monsieur Aimé ? »

Hannah, tu ne la comprend pas, Hannah c'est un rêve et un sourire, mais Hannah c'est aussi une porte fermée que personne ne veut ouvrir. Souffrance, oublie, agonie ; c'est Hannah, c'est comme ça...Elle pleure dans ses cauchemars, elle tremble de son histoire, elle ne veut plus souffrir...Hannah ne supporterait pas une douleur de plus, une folie plus grande. Hannah est Vide, complètement...Vide. Et ce Vide est son incroyable puissance.




Physique


Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] Sans_213


Hannah, tu ne la connais pas, tu ne la remarques pas, mais lorsque tu la vois, lorsque tu surprends ce sourire sur ses lèvres d'enfant, son image s'inscrit dans ta rétine. Hannah, tu sais qu'elle est là, derrière toi, à attendre que tu te retournes pour voir si tu souris. Sache-le, Hannah n'est pas la plus belle, Hannah n'a pas de superbes formes, mais Hannah est unique car sa blancheur est si étincelante qu'elle t'en pique les yeux...Hannah, il faut juste un mot pour la décrire :

Sourire

Un murmure, une petite musique sortant d'entre ses lèvres pâles, d'une petite bouche ressemblant à un bonbon, un murmure qui résonne à ton oreille comme l'éveil d'un cauchemar. Cet infime son titille ton attention, tu lèves tes yeux vides, remarquant un point rose dans ton univers gris. C'est quoi ? C'est qui ? Un petit bout de femme, une naine sautillant dans ses mocassins trop roses, voletant dans sa robe trop violette. Nomme-la X, ce sera plus facile à écrire. X, elle galope sur les pavés sans se soucier de la foule, X, elle joue dans la boue et se faufile sans qu'on la remarque mais toi, toi qui te recroqueville sur toi-même pour cacher ta douleur, tu l'as vu, et tu t'en mord déjà les doigts. X, elle tourne son regard vers toi, ses yeux trop innocents rencontrant les tiens usés. X, elle s'approche de ton corps squelettique pour s'agenouiller près de toi et t'observer sans broncher. Et toi ? Tu prends tout ton temps pour la regarder.

X, ses cheveux traînent sur ses épaules dénudées, sa bretelle de soutien-gorge retombant mollement sur son bras à la blancheur immaculée, comme ses cheveux. Ils frôlent sa poitrine partiellement cachée, dans un blond si clair qu'il en paraît éphémère, si clair qu'ils se couvrent de blanc les nuits d'hiver. X, on aurait pu l'appeler Bouclette, tellement cette parure dorée rebondit et couvre chastement le haut de son corps, X, on aurait voulu caresser ses cheveux pour voir s'ils n'étaient réellement que poussière d'or. Mais X, on n'ose pas la toucher, de peur de la voir disparaître de cette douloureuse réalité, alors on regarde, on regarde et on se nourrit de ce petit visage entouré de fines mèches scintillantes. Ils sont si clairs, si clairs que parfois, lorsque le soleil se couche, se baigne dans son propre pourpre, ils se parent de reflets rubis, de reflets vifs et sanglants. La nuit, lorsque la lune se permet d'ouvrir timidement un oeil endormi, ils absorbent sa divine lumière et deviennent d'un blanc aux nuances azurées, un bleu si irréel qu'il disparaît, jalousement happé par le vent de minuit. X, on pourrait juste dire que ses cheveux sont blonds, X, on pourrait juste dire qu'ils couvrent avec une innocence presque maladive ses seins et ses épaules. Pourtant, toi qui n'ose fermer tes paupières de peur de la voir disparaître, tu ne peux que décrire X sous ses véritables aspects ; une chevelure sucrée, délicate, aux nuances doucereuses et aux boucles sulfureuses.

Hannah...Tu aurais été mignonne vivante, et maintenant ?

Finalement tu te risques à papillonner des yeux, peut-être pour être sûr qu'il ne s'agit pas d'un rêve ? Ta main osseuse tapote nerveusement ton genou ; pourquoi ce bout de femme ne cesse-t-il pas de te regarder ? Pourquoi reste-elle ainsi agenouiller ? Te voilà qui fixe son visage poupin, son visage un peu rond et enfantin. X, on dirait une poupée, tellement ses yeux sont grands, tellement ils sont immobiles. X, on dirait une peinture, tant ses lèvres sont fermées, tant ses joues sont colorées. X, on pourrait presque la confondre avec une de ces putes des maisons d'à côté, mais ce n'est pas le cas, non non. Tu le sais bien, n'est-ce pas ? Elle est trop colorée, trop candide, trop silencieuse et puis...Trop enfantine ! X, son regard plonge dans le tien, il est si innocent qu'il t'en empoigne le cœur. Elle ne le sait pas, mais X fait du mal rien qu'en fixant quelqu'un. Ses yeux sont trop gris, ses yeux reflètent trop notre réalité, tu le vois bien et ça te fait mal ; ce miroir empli de vérité montre bien là ton état déplorable. Va-t-en X, tu crées trop de douleur de part ta beauté ! Cependant, tu n'oses pas lui dire de s'en aller, tu préfères observer ses paupières couvrant timidement ses yeux, ses cils longs et clair frôlant ses sourcils, sa peau gracile de petite poupée de cire. X, elle a un grand front, ça lui porte défaut, mais on s'en fiche, son visage tout rond minimise cet effet. Au moins ça nous rassure, X n'est pas parfaite du tout en fin de compte.

Soudain quelque chose remue sur son visage. Quelque chose que tu n'as pas vu depuis longtemps, dans ton univers bien sombre. Un sourire. Ses lèvres pleines, ses lèvres d'un rose digne d'une friandise, brillantes et minces, graciles et discrètes, elles s'étirent dans un silence effrayant, elles s'étirent tellement qu'elles laissent apparaître ces dents et ferment ses paupières. Un sourire innocent, un rire sucré qui s'échappe de sa gorge fragile. X, elle te sourit, et une boule se crée dans ton ventre. Tu as mal, mais elle ne le sait pas, car X est idiote et son sourire est idiot pour être aussi innocent. Oui, ça doit être cela, ce sourire est un sourire d'imbécile heureuse ! X, ses yeux sont plissés, mais on remarque tout de même l'océan grisâtre, une mer instable qui te noie sans remords. Alors tu baisses ton regard pour essayer de reprendre ton souffle, toi, le truc squelettique. Tu remarques malgré tout que son sourire disparaît, pour une mimique inquiète, mais tu ne veux pourtant pas relever tes yeux, jamais !

Tu as du mal à l'ignorer, elle n'arrête pas de te fixer, qu'attend-elle pour déguerpir ?! Laisse-moi dans mon noir, petite idiote, tu ne comprends rien au malheur ! C'est ce que tu te dis, mais ta voix ne te suit pas, quelque chose en toi t'ordonne de jeter ces mots dans ton inconscient, de ne pas lui hurler dessus, car X, même si tu ne veux pas te l'avouer, elle adoucit ta dure réalité avec ses couleurs chatoyantes, avec sa blancheur trop lumineuse. Alors, tu continues à savourer cette petite vision de douceur et de délicatesse, de toutes ces choses qui t'ont laissé à l'abandon. Au fait, comment s'appelle X ? Son regard en amande, tu le sens sur ton visage, sur tes cheveux gras et gris, tu le sens et il te fait mal. Toi, tu laisses ses petits mocassins s'inscrire dans ta rétine, ses petits mocassins roses et tout trempés. Tiens, quand s'est-il mis à pleuvoir ? Ton manteau est tout trempé, ton corps grelotte, est-ce bientôt la fin ? Ce serait si merveilleux de partir avec pour dernière vision de ta douloureuse réalité cette enfant au charmant sourire ! X, c'est vrai qu'avec ses vêtements, elle ne ressemble pas à une adulte. De la dentelle, des fleurs dans les cheveux, du rose, du bleu, du jaune, un assemblage déluré de couleurs ! Mais bizarrement, ça lui va bien, ça change un peu du gris. X, elle est trop petite pour être une adulte, donc on ne peut que la poser dans la case de l'enfant. Pourquoi te mentir ? X n'est pas une enfant, X est certes petite mais prend garde à ne pas le lui rappeler ! X, elle n'est pas osseuse, X, sous sa dentelle de friandises et ses jupons de chocolat, on remarque ses hanches un peu rondes, sa poitrine à peine recouverte. Le fait-elle exprès ? Ne prends pas X pour une salope, étranger, bien sûr qu'elle ne le fait pas exprès ! Elle n'y peut rien, elle est comme ça, se promener nue ne la gênerait pas, tout ce qui compte pour X c'est sourire et encore sourire ! En clair, une enfant ne peut pas avoir ce corps, donc c'est une adulte, petite certes, mais une adulte tout de même.

X se mord la lèvre inférieure, la mine penaude. Peut-être que ton silence la blesse ? En tout cas, sa présence adoucit ta souffrance et le froid qui t'envahit. Et là, tu sens quelque chose frôler ton bras. Sont-ce ses longues mains de pianiste - étranges d'ailleurs pour un si petit corps - ou bien l'haleine glaciale de la Mort qui ose te toucher ? D'un regard en coin, tu remarques cette présence, tu remarques cette douceur et tes yeux s'écarquillent. Cette chaleur qui emplit ton corps et te revigore. X, elle a l'air d'une parfaite idiote, n'est-ce pas ? Mais X, même si tu ne connais pas son nom, tu l'as prend pour ta meilleure amie, pour celle qui te tend une main salvatrice, pour celle qui te protégera de cette souffrance trop réelle et vicieuse. Prends garde, je t'aurais prévenu ! Car même la plus innocente des créatures peut te laisser tomber sans crier garde, sans même le savoir, dans les abîmes de ta folie.

X se relève, X est heureuse car tu as souris, et elle te le rend bien. Tu ne l'as pas remarqué ? Si si, je te le promets, tu as souris ! Une petite esquisse timide et gercée, laissant voir quelques caries et une mâchoire mal formée mais qu'importe, tu as souris et c'est ce qui compte ! X recule, tu as peur, X va pour se retourner, ton cœur s'arrache de ta poitrine. Son dos pudiquement dénudé laisse voir quelque chose d'horrifiant, quelque chose de presque écœurant malgré la douceur de cette pâtisserie sur pattes. Des cicatrices rougeâtres, comme si elles pourrissaient, un bandage autour de son cou, qui couvre d'étranges marques vielles comme le monde. La pluie recommence à tomber, petit à petit sur ton visage, petit à petit sur ses poignets couverts de marques, petit à petit sur X, l'ange arc-en-ciel, l'idiote au sourire innocent. La lumière s'éteint, la lumière galope et fuit ta noirceur, sans s'en rendre compte, mais toi tu l'as vu, tu l'as remarqué, et ton univers ne t'a jamais paru aussi noir.

Tout est faux chez Hannah, chez toi, tu hurles espoir, tu hurles agonie, tu ne cesses de pleurer cette utopie, oh...ta souffrance ne s'arrêtera jamais de te suivre, même si tu la fuis, Hannah, c'est ce qui te rend si laide et fausse dans ta maigreur insoutenable ! C'est ce qui te rend effrayante et te putréfie sans relâche.



Dernière édition par Hannah J. Karzavosky le Lun 3 Sep - 15:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée]   Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] EmptyLun 3 Sep - 8:24

Caden Minagawa

Caden Minagawa

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Bienvenue. =O
Je reste scotchée quant à la présentation de ton personnage, cela a dû te prendre un temps fou et la musique le fait vraiment. Je te félicite rien que pour ça, alors j'ai hâte de te voir RP !
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MessageSujet: Re: Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée]   Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] EmptyLun 3 Sep - 14:08

Directeur

Directeur

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Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] Empty
Bienvenue, très belle présentation, en plus j'adore Linkin Park mon groupe préféré (:

En ce qui concerne le groupe populaire, il est accessible après un certain nombre de message posté dans le RP (tu peux le voir en dessous de ton avatar = Réputation), vue que c'est la popularité dans la pension en elle-même.

Au niveau des clubs c'est en cours de création, mais bon, on ne peut pas négliger le groupe Musical (oui, je pense l'appeler comme ça) donc te donner ce rang je peux, mais il y a pas encore de club officiellement.

Voilà, si tu a d'autres questions ma messagerie est à ta disposition.
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http://hina.pensionrpg.com
MessageSujet: Re: Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée]   Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] EmptyLun 3 Sep - 16:00

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Merci à vous deux ^//^ ! Pour le temps Caden, oui ça m'a pris quelques journées, mais ce personnage reste toujours en construction héhé ^^'. Merci encore !

Okay Akito, merci des renseignements =) ! J'ai changé le "populaire", pour étudiante ^^ Et Linkin Park j'adore, comme Muse =D !

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MessageSujet: Re: Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée]   Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] EmptyLun 3 Sep - 16:24

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Welcome =) J'ai eu du mal à tout lire x)
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MessageSujet: Re: Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée]   Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] EmptyLun 3 Sep - 17:48

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Merci bien =)

C...Comment ça ?! /out/ Oui on a du mal à lire les longues fiches au début, y a pas de problème je peux comprendre ^^
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MessageSujet: Re: Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée]   Hannah ♠ Agonie Souriante [terminée] Empty

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