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 On choisi ses amis, pas sa famille. [PV Sofia]

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MessageSujet: On choisi ses amis, pas sa famille. [PV Sofia]   On choisi ses amis, pas sa famille. [PV Sofia] EmptyDim 6 Jan - 5:57

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La famille. On ne peut vivre sans,
on ne peut vivre avec.

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Encore.

C'est toujours la même chose. Encore et toujours la même salade césar en entrée, avant le plat principale qui est si banalement suivit du dessert, trop souvent sucré inutilement. Ma mère a gardée ses vieilles habitudes de femmes au foyer de l'époque. Elle prépare le repas, les trois mets, toujours a la même heure, chaque soir. C'est presque si on a pas d'horaire de plats. Nous sommes tout juste chanceux si, par chance, elle nous sert du potage et non de la fichue salade fade qui goûte pareil a chaque reprise. La routine à table, le reste de la famille et moi, on commence à s'y faire sans grande envie. Il n'y a que ma mère qui trouve ça parfait ainsi. Toutefois, elle est bornée, nous ne pouvons donc rien y changer.

Mon frère assit au bout de la table discute avec mon père de la journée, ma mère tente deseperemenr d'entreprendre une conversation avec ma sœur, qui est complètement subjuguée par son nouveau téléphone portable et moi, je mange tranquillement mon dessert. Une tarte aux pommes maison qui a dût prendre des heures à préparer. Cependant, ma maternelle est une sage femme et sait comment bien repartir son temps. En rentrant de l'école tout à l'heure, la maison est plus qu'impeccable, majestueusement rangée, époussetée et nettoyée. Inutile de dire que nul d'entre nous était impressionné. C'est quotidien, habituer de voir notre demeure ainsi propre. Vivement que ma mère recommence a travailler.

L'esprit complètement ailleurs, je tasse les pommes sur le côtés, les remettant ensuite au centre de l'assiette, les dégustant lentement. J'étais troublée par plusieurs choses ces derniers temps, n'arrivant même plus a lire le soir avant de dormir. Je m'endormais dans mes propres pensées complexes et mélangées. Tout d'abord, il y avait le cas de ce mec dans mon cours de gym. Celui que tout le monde remarque, celui qui est beau gosse, celui qui est présent dans mon esprit même si je tente de la chasser. Lui, Oskar. Sans savoir pourquoi, son sourire me revenait sans cesse en tête. Aucune raison valable ne me permettait de penser à lui. Méritait-il vraiment une part de ma mémoire? Ce genre de réponse inutile me demanderais trop de temps de réflexion, en fait. En deuxième lieu, il y a cette dissertation pour mon cours d'Italien et mes nombreux devoirs de mathématiques. Puis, en troisième, ce concours de mannequinat qui s'en vient a grands pas. Plus que deux semaines et je serais obligée de monter sur une scène pour parader, marcher sur mon orgueil.

Pendant ce long temps de solitude mentale, ma sœur, trop concentrée sur son nouveau bidule, m'ignore complètement, les hommes de la maison s'obstinent sur le nouveau modèle de télévision qui est bon marché et ma mère me regarde, dubitative. Sans broncher, je lève les yeux vers elle, avalant avant de demander, lascivement « Quoi? » Elle s'accoude à table, me regardant toujours, et réplique « Tu es bien silencieuse. Est-ce que tout va bien? » Elle a cette façon bizarre de manipuler les gens. Dans ses paroles à double sens, elle tente de nous faire un lavage de cerveau et ainsi mieux contrôler nos pensées. Elle savait très bien que je n'étais pas dans mon assiette, mais elle voulait quand même me faire parler. Elle est ainsi, rien de la changera. Soupirant, je réplique « Ça va... Je sors ce soir, ça va me changer les idées » Elle était surprise, je le savais, mais préféra le garder en sourdine. Ma mère est comme un ballon. Elle se gonfle d'émotions, de pensées et de commentaires avant de, un jour, éclater. Elle reste toutefois cette silencieuse cette fois et me laisse terminer mon repas avant de monter à l'étage.

Ma chambre, grande et spacieuse, est bien plus décorée que celle que j'habite de force au pensionnat. Ici, c'est mon monde. Les murs tapissés d'affiches diverses, d'écrits, de poèmes, de publicités, de photos et de paroles de musique ainsi que des partitions de piano que je tente avec impuissance d'entrer dans mon cerveau. Mon lit, posté au milieu, est grand avec une couverture noire qui fait rappeler l'atmosphère sombre de la pièce. Je ne suis pas particulièrement une fanatique de la lumière, ce pourquoi mes fenêtres sont très souvent couvertes par des rideaux qui ne laisse entrer qu'une toute petite parcelle de la clarté extérieure. Je m'avance vers mon lit, m'y allongeant en grognant involontairement. Cette semaine m'avait fatiguée et j'avais bien l'intention de m'amuser avec Sofia ce soir.

Un cognement sur ma porte attira mon attention. Sans en demander plus, ma mère entra et, restant sur le pas de la porte, elle me regardais, les bras croisés. Non pas de représailles, car elle avait cet air qui se voulait rassurant, soucieux. Assise en indien sur le matelas, je la regardais, silencieuse, jusqu'à ce qu'elle daigne parler. « Loin de moi l'idée de contredire tes choix... » À cette simple réplique, je fronçais les sourcils. « Mais je m'inquiète sur le fait que ta seule amie ait 27 ans ». Croisant moi aussi les bras, je la toisais du regard, attendant la suite, si suite il y avait. Elle vint me rejoindre à pas feutrés sur mon lit. « Tu ne veux pas essayer de rencontrer des gens de ton âge? » me demanda-t-elle, avec sa voix mielleuse en passant ses doigts dans mes longs cheveux noirs. Secouant la tête, je répliquais « Maman, Sofia est géniale. Fais-moi confiance, elle est super avec moi ». J'espérais qu'elle comprenne ce que je voulais dire. Jamais personne ne m'avait parlé ainsi sauf elle, Sofia était toujours là pour moi, pour me supporter. Je lui parlais plus à elle qu'à ma propre mère, il devait certainement y avoir une raison.

Je posais ma main sur l'épaule de ma mère « C'est une très bonne amie » conclus-je, avant de me lever. Pendant un instant, j'avais hésiter de lui parler du concours... Je sais qu'elle n'apprécierait pas vraiment l'idée. Ce pourquoi je n'ajoutais rien, me contentant de brosser mes cheveux et descendre au premier étage après avoir salué ma mère.« Aller, à plus, je quitte » dis-je en mettant mes bottes. Mettant mon manteau, le reste de ma famille me dit de passer une bonne journée, alors que ma mère me dit d'être prudente. Hochant la tête avec mon air blasé, je sortais dehors, marchant jusqu'à l'école, où je devais aller rejoindre Sofia qui terminait de remplir des documents et de corriger des examens, selon ce qu'elle m'avait dit.

L'amitié existe. L'amour existe. La haine existe. La tristesse aussi d'ailleurs.
Mais, malgré le malheur, tout ce qui existe a une raison d'être.
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