Vous savez, ma vie n'a pas toujours été celle que j'aurais voulu...
Nous sommes au coeur de Londres, un jour de fête, autant pour les enfants, que les personnes âgées,... Le réveillon de Noël. Mais aussi, le jour où une jeune fille fut mise au monde. Oui, c'est bien de moi que je parle, Prim Mickaelis. Après avoir passé entre les mains de toutes les infirmières dans la pièce et avoir été ballottée dans tous les sens, j'ai enfin pu manger auprès de ma maman. Elle m'avait frappé aux fesses, les méchantes dames!
Enfin bref... Je m'égare un peu, n'étais-je pas censée vous parler de mon parcourt de vie? Et bien alors, continuons, car, je n'aime pas repenser au jour de ma naissance, moi qui étais si bien là, où je me trouvais...
Vous imaginez bien, que j'ai grandi... Enfin j'ai toujours été assez petite, mais j'ai grandi! (je vous jure! En trois semaines, 1 centimètre!) Et donc! Je suis arrivée à un âge où j'ai dû me rendre à... L'école. Pas n'importe laquelle, en effet, mais parents sont assez fortunés et avaient soit disant "peur" de me mettre dans une école avec les enfants des moins favorisés. Que de balivernes. Ils ne s'occupaient jamais de moi, alors pourquoi, le jour de me mettre à l'école, ont-ils éprouvé une soudaine inquiétude concernant ma sécurité?
Les bonnes à tous faire me disait que mes parents pensaient toujours à moi, Blablabla...
Mais, revenons-en à notre petite histoire... Quand j'étais petite, à l'école, personne ne m'aimait : "Attention! C'est la fille des Michaelis! La chouchoute du professeur, on ne doit pas la toucher!" Disaient les enfants des autres, en me croisant. Le professeur lui, n'était qu'un chien léchant les pompes de mes parents pour avoir un peu d'argent en fin de journée.
Un jour, une fille de ma classe, prise d'un élan de jalousie, me lança un sceau d'eau à la figure, je devais avoir 10 ans à ce moment-là. Tous de suite, tout le monde a eu peur et le professeur accourra vers moi, comme si j'avais été transpercée d'un couteau, il me demandait si j'allais bien, mais je ne dis rien, je restais figée. Après tous, j'étais belle et bien habituée de ,e pas être aimée, alors pourquoi pleurer, ou bien m'acharner sur cette pauvre fille. Bien sûr, j'étais profondément attristée, d'ailleurs ce soir-là j'ai pleuré, la tête entre les genoux, mais j'avais appris à être solitaire depuis bien longtemps.
Mais, malgré que j'étais détestée de tous et que mes parents ne s'occupaient pas de moi, je parvenais tous de même à continuer mes études, d'ailleurs, j'ai toujours eu de bonnes notes, vous savez, quand on n'a rien à faire chez soit, on tente de s'occuper... Moi, pour cela, je lisais des bouquins et étudiais mes cours.
Enfin, il y a une chose que vous devez savoir... Je n'ai jamais voulu être une Michaelis.
Il y a peu, mes parents ont décidé de venir au Japon [C'est bien au Japon? XD], afin de "changer d'air" et donc ils travaillent ici et moi, j'ai décidé de choisir mon école seul. J'ai choisi un pensionnat, comme ça, je n'étais pas obligée de rentrer chez moi. Néanmoins, je ne parle pas la langue de ce pays, enfin j'en ai appris les bases, donc j'espère pouvoir m'en sortir...
"
Pensionat Hina, me voilà!" *mauvais accents japonais et fautes de prononciations*