Il a été un homme souriant, empreint d’une joie de vivre immense et incassable. Mais ça ? C’était avant…
Il est tombé amoureux d’une femme, ils ont vécu la plus magnifiques des histoires d’amour, et puis un jour, elle était morte… Ce jour-ci ? Tout, absolument tout a basculer et tout est devenu noir, sans joie et sans sourire…
Maintenant, Loghan est tout simplement un corps sans âme. Ce corps laisse apparaître sa tristesse, bien plus qu’il ne le voudrait, mais il est aussi assez impulsif et s’énerve pour rien…
Il lui arrive de décrocher et de partir, loin, très loin et de prendre un temps fou pour revenir sur terre… C’est assez compliquer pour lui, mais il reste fort.
Les cigarettes sont sa drogue et sa façon de s’en sortir.
Il est d'une joie de vivre inhabituel lorsqu'il est bourré et ça montre l'homme qu'il était avant.

Il espère, avec du temps, trouver le courage de re-sourire et de retrouver cette joie de vivre qu’il à oublier… Peut-être que quelqu’un pourra l’y aider, pour l’instant il reste souvent seul…
 

Loghan est quelqu’un d’assez grand, de presque roux, on va alors dire qu’il est brun roux. Il laisse ses cheveux et sa barbe poussé depuis la mort de Nataliia, mais ça lui va plutôt bien. Ses yeux bleu/violacé lui font un visage triste. Il ne s’en cache pas, il est triste, la femme de sa vie l’a quitté il n’arrive pas a s’en remettre…
Il a une petite cicatrice sur la joue droite, juste sous son œil.
Niveau corps, il est plutôt pas mal… Bien musclé même s’il a arrêter tout sports.
Vous le verrez souvent dans les couloirs avec des chemises blanches ou autres, il se balade tous le temps en jean. Ce style lui donne un genre je m’enfoutiste ce qui est un peu le cas, mais ne vous laissez pas prendre, il connaît les règles du pensionnat et les ferra respecter à tout prix…
Dès qu’il se retrouve à l’extérieur, la première chose qu’il fait, il fume. C’est devenu sa drogue, et il ne s’en cache pas, au contraire, ça lui rajoute du charme.
Il porte à son cou la bague de fiançailles qu'il a offerte à Nataliia… Personne ne peu la toucher au risque de le mettre dans un état étrange...

Et si je commençais direct par mon entrée au collège ? Quoi ? Vous voulez que je vous résume un peu ma vie d’avant ? Okay, j’ai quelques mots pour vous : Heureuse, joyeuse avec une famille juste géniale, des parents aimant, j’étais genre un super élève, mais en maternelle sa compte pas…
Bref. Bah me voilà maintenant au collège, mes parents séparés et ma vie commence à être un mini champ de bataille. Mes parents décidèrent d’habiter dans la même ville, parce qu’ils étaient séparé gentiment… Enfin aussi gentiment que puisse se faire une séparation lorsque l’homme se barre avec une autre meuf… Ouais super gentiment donc… Je passais une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre… Ma vie se résumait alors à des bagages, fait et défaits… C’était par choix que je ne laissais aucuns de mes habits ou objet chez l’un ou chez mon père… Monsieur faisait toujours en sorte de ne pas avoir sa pouf quand je venais dormir chez lui… Il était bien grave !

L’école ? Bah ça se passait plutôt bien, je finissais minimum une fois par semaine en heure de colle, j’avais une moyenne qui déchirait tout : 9/20… Bah ouais la première année de la séparation de mes parents j’ai été un peu…. Déboussolé.

A la fin de mon année de 6ème ma mère choisit de me prendre un prof particulier… quel con celui là aussi ! Il avait au moins cent ans et ressemblais a un vieux crouton de pain qu’on aurait laisser pourrir sur le rebord d’une fenêtre… Bon, peut-être que je pensais cela parce que quelques semaines après mon premier cours ma mère s’était ‘rapprocher’ de lui, si vous voyez ce que je veux dire… ça m’étais juste insupportable de les voir tous les deux. Que je sois chez ma mère ou chez mon père, je ne me sentais juste pas à ma place…

Heureusement les vacances se finirent rapidement et heureusement aussi que pas loin de chez moi il y avait la mer. Je pouvais passer mes après midi a faire semblant de me noyer…

Bref rentré en 5ème. Une nouvelle classe avec de nouveaux petits collègues de classe. Ils étaient tous plus con les uns que les autres… mais je m’intégrais bien pour une fois… Je passais mes récréations avec un groupe de fille à me fendre la poire sur le dos des autres. C’était notre passe temps favoris. Grâce à elles je me mis un peu plus au travail et je découvris le plaisir des sorties entre amis. Mon champ de bataille commençait un peu à ressembler à une vie d’ados. C’était l’année du début de ma vie tel que je l’aimais.
Cela continua jusqu'à mon arrêt des cours en terminale.

Non mais attendez, faut encore que je vous raconte un truc. Enfin LE TRUC le plus important de ma vie !!!!!

Le collège terminé, je partais dans un lycée avec la possibilité de prendre des cours d’art qui était très très très loin de chez mes parents. Cela me permis enfin de me retrouver seul. Mon champ de bataille n’existait plus et mon visage était toujours éclairé par un magnifique sourire. Ma joie de vivre était au plus au niveau.

Premier jour dans mon nouveau lycée.

J’entrais dans ma salle de classe, comme toujours je regardais chaque personne qui était assis, bien sagement, dans cette classe de cours qui allait être la notre. Je la remarquais tout de suite. Une grande et magnifique jeune femme. Ses cheveux roux me rappelaient ma mère, mais son visage était cent fois plus beau que celui de ma mère.  
On auraient été dans un film elle m’aurait regarder elle aussi, avec un sourire en coin signifiant que je lui plaisait moi aussi. Mais on était dans la vraie vie  et elle ne me jeta pas un seul coup d’œil… Je n’allais pas baisser les bras aussi facilement.
Quand je posais mes yeux sur son doux visage, je pouvais sentir mon cœur s’emballer comme jamais il ne l’avait fait auparavant…

Combien de temps avant de pouvoir la tenir dans mes bras et de l’embrasser tendrement ? Deux ans… En fait il a fallut que je change de style de vêtement et que je me mette à la clope pour qu’elle me remarque. Je n’ai jamais compris pourquoi, mais j’en étais  venu à me dire que son genre de mec s’était ça : porteur de chemise et fumeur… Cette année fut la meilleure de toutes mes années d’école… On était dans la même classe, on se voyait tous les jours et tous les soirs. On habitait presque ensemble, elle vivait avec moi dans mon appartement, pour mon plus grand plaisir.

Elle était une dessinatrice de folie. Je l’aimais de tout mon être et quand elle n’était pas là, je ne suivait aucuns cours, je pensais à elle, je rêvais du après les cours… Et je dois avouer que j’avais hâte…

Un matin, je me réveillais avec elle sur mon torse, sa chevelure rousse cachant son visage endormit. Elle se réveilla avec un sourire et me dit en chuchotant et gardant les yeux fermés :

"-Tu as déjà trouver que les rêves étaient bien meilleur que la réalité?
-Bah c'est des rêves quoi!"
Je lui avait répondu en riant...

Cette phrase restera à jamais graver dans mon esprit

Je lui caressais les cheveux en souriant et je ne vous dirais pas ce que nous avons fait après (bah ouais quand même y’ des jeunes qui vont lire mon histoire !!)…

Nous avions finit les cours et il était grand temps de se mettre à chercher un travail. Nous avions tout deux 18 ans pour cause que l’on avait redoubler en même temps…

Bref nous montons notre boite de BD qui marchait au top, nous avions alors 20 ans. Entre temps on avait fait quelques boulot par ci et par là question de pouvoir se faire du fric en attendant de pouvoir réaliser notre rêve.

Le jour de notre 3ème saint valentin, je l’invitais au restaurant. J’étais en avance et stressé, je voulais lui offrir une bague, une bague de fiançailles… Je l’aimais et j voulais qu’elle vive éternellement avec moi. Elle ne vint jamais… Je rentrais donc chez nous pour retrouver notre appartement vide. Enfin elle n’était pas là non plus, elle avait laisser plusieurs robes étendu sur le lit, me montrant alors qu’elle avait fait plusieurs essaie, j’avais hâte de voir quelle robe elle avait choisit…
Je m’endormis sur le canapé…

Le matin, je fus réveillé par le téléphone. Je me jetais dessus :

« -Nataliia ??
Une voix étrange et triste me répondit :
-Non… Mais c’est à propos d’elle. Elle est à l’hopital, elle ne va pas bien du tout, nous avons reçu un appel hier soir par des gens qui l’on vu au bord de la route… Nous pensons qu’elle a eu un problème au cœur. Il serait bien que vous veniez, elle vous demande…
Je regardais devant moi, les larmes coulant à flot sur mon visage. L’amour de ma vie allait me quitter ?
-Je… J’arrive… »

Je raccrochais, ne prenant pas la peine de me changer ou de me coiffer, ni même de me brosser les dents je partais en courant à l’hôpital le plus proche. Arrivé là bas, on m’indiqua presque tout de suite sa chambre.

La bague était toujours logée dans ma poche, je la sentais et avait l’impression qu’elle pesait cent mille kilos… Il fallait que je la voie maintenant !
J’ouvrais la porte et tombais sur une Nataliia aussi blanche qu’une morte. Elle était rattaché à des machine qui bipait toutes les deux secondes. Elle me vit et des larmes coulèrent sur ses joues. Mon dieu…
Je me jetais a son chevet et me laissais aller, les larmes coulaient sans que j’y puisse rien… Ma main alla se refermer autour de l’anneau tressé aux trois ors différents avant de lui faire voir.

« -Je… Veux tu m’épouser ?
Elle ouvrit grand les yeux et les larmes se firent plus nombreuses, elle ne pouvait pas parler, elle secoua juste la tête en signe de oui. Je lui pris la main gauche et lui enfila sa bague avant de l’embrasser…
-Je t’aime Nataliia… Reste avec moi… Je t’en supplie ! »

A ce moment là, elle sourit et une machine s’emballa quand elle posa une main sur mon visage. Les médecins et infirmière me forcèrent à me lever et à partir de la salle. La dernière chose que je vis fut son bras retomber mollement dans le vide, la main tendu vers moi, comme si elle demandait que je revienne…

J’étais assis dans la salle d’attente quand le médecin vint me trouver Je me levais et il fit un signe de négation de la tête. Je me rassis, le regard dans le vide. Une infirmière vint à son tour et me donna sa bague… Je la pris et la regardais sans rien dire.

J’allais devenir quoi sans elle ?

2 ans plus tard, j’avais donc 22 ans, j’étais au japon, je m’étais dit que ça allait m’aider à oublier Nataliia, mais pas du tout, mais il fallait que je fasse quelque chose. J’abandonnait l’art qui me rappelait trop ma bien aimée et postulait dans un pensionnat pour devenir surveillant… Je fus accepté et entrait donc dans une phase bizarre de ma vie. La clope était devenu ma façon à moi d’essayer de m’en sortir et l’alcool aussi du reste…

Me voilà maintenant dans ce pensionnat.