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 Ouais ouais, c'est moi. 【 Libre 】

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MessageSujet: Ouais ouais, c'est moi. 【 Libre 】   Ouais ouais, c'est moi. 【 Libre 】 EmptyMer 12 Sep - 15:50

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Eh, j'ai un secret, je vais devenir surveillant dans une pension... Le rêve. C'était ironique, bien sûr. J'aimais bien moi, jouer les élèves, c'étais marrant de ce foutre de la gueule des professeurs. Quoique, quand ils te punissent ce n'est pas très cool et les heures de colle aussi. Je me rappelle d'une fois, je devais être en sixième quelque chose comme ça, j'avais un bonbon dans la bouche et la professeur qui ç'a pellait Lin, m'avait demandé de le jeter et moi comme un con je refusais. Elle insistait mais je refusais toujours, d'un coup elle commençait à s'exister sur moi...'Fin bref, c'était chaud quand même à ce moment-là. Ma capuche sur la tête, je respirais un grand coup avant de me mettre en route dans ce pensionnat, école je ne sais pas quoi d'autre. J'attendais sur le trottoir, j'attendais enfaite le feu vert pour passer le passage piéton. Ma tête était baissée, je pensais au pensionnat, aux élèves, aux profs enfin à tout ce qui a en rapport avec Hina.

Une fois le feu vert, je passais la route tranquillement. Il faisait beau quand même, le ciel bleu, le soleil qui brille que demander de mieux ? Je marchais, je marchais puis du coup je tournais la tête à droite, plus précisément vers une glace de magasin, ce qui me permit de me regarder quelques secondes en clignant des yeux. Comme je ne devais pas être en retard pour mon premier jour, je tournis une nouvelle fois la tête mais cette fois, tout droit, là où je devais me rendre. Une fois ma tête tournée, je vis une band de copains. Mais attend, c'était MA band de copains. Ah Nan, ils devaient surtout pas me voir. Vu la situation, je pris le petit chemin qui se situe tout de suite à ma droite, je courais de toutes mes forces à fin les évitées à tout prix. Quelques minutes après, j'étais arrivé devant un petit lac. Je m'accroupis puis regardait mon reflet dans l'eau, mais j'avais quoi à me matter comme ça . Oh, mais j'avais vu un poisson !

- Y'a un poisson !

J'étais tout content donc je l'admirais tout content puis là, il me crache un jet d'eau. Il est sympa le petit poisson, je n'avais rien compris à ce moment la je dois dire. Bon, ok, le poisson avait raison à près tout, je devais partir à mon "travail". Je me relevais donc, et arpentais les petits chemins. J'étais épatée par tous ces petits magasins en tous genres, il était très chaleureux, j'aimais beaucoup. Je mettais retrouver dans une grande rue, je me rappelle même plus de son nom, OUI ! je suis un inculte et alors ? Bref, je mettais perdu en gros. Je courais dans tous les sens, dans toutes les rues pour trouver ce foutu pensionnat. J'étais fatigué, fatiguer à cause de courir partout. Je mis une main dans ma poche et je sentis une pièce, coup de bol. Je re sortis tout ça puis regarda la pièce.

- Yes, une pièce de deux euros.

Je pouvais m'acheter une cannette, c'était déjà bien, non ? Je m'avançais vers le distributeur qui était devant moi, et la... Je sentais que j'avais marché sur un truc. Je regardais ce fameux "truc" et je vis... Je vis... LA QUEUS D'UN CHIEN ! Je courais de toutes mes forces pour semer ce chien féroce qui voulait me manger. Même si je l'avais semé, je courais toujours comme un débile. Mon laçais commençais à se défaire, je regardais donc mon laçais et je me cognais la tête la première contre un poteau, ça fait pas du bien, pas du bien du tout. Je ne voulais même plus boire, je ne voulais même plus acheter cette cannette. J'allais vers le rebord d'un banc pour m'asseoir. Comme de par hasard je vis à boire juste à côté de moi, je prenais la bouteille ... "Tin, elle était vite. Je regardais le dos de la bouteille tout désespérer, d'un coup je la jetais par terre. Mais j'avais oublié qu'il y avait encore un poteau devant moi donc cette bouteille avait rebondi sur les poteaux et s'est cogné sur mon front... ça aussi, ça fait pas du bien. J'avais pris mon téléphone, l'ouvrit et regardais sur le reflet la blessure que cette bouteille m'avait fait. Mais putain, ça m'avait fait un gros truc rouge.

- Ah !

En criant ce petit mot, mes mains contre le bois du banc avaient glissé et don je m'étais retrouvé par terre. Le ciel toujours aussi bleu, j'avais mal, putain ce n'étais vraiment pas mon jour.
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MessageSujet: Re: Ouais ouais, c'est moi. 【 Libre 】   Ouais ouais, c'est moi. 【 Libre 】 EmptySam 15 Sep - 21:18

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«Ouais, ouais, c'est moi. »



Abril était assis dans une ruelle depuis un moment. Il venait du pensionnat. Il devait y être rester à peine une petite heure depuis son arrivé, mais il en avait déjà marre. Cet endroit lui était tout simplement insupportable. Il haïssait tout la-bas. La forme du bâtiment, la douleur des mur, la dispositions des salles, le bruit qui y régnait, les gens, leurs habits, leurs parfums, leurs manières de le regarder. Et il détestait ses parents de lui l'avoir envoyé ici. Il aurait très bien put se choisir un endroit lui même, mais non ! Mais après tout, si Monsieur et Madame Whitesnow l'avait décidé, il fallait obéir, voyons !
Il soupira et s'appuya contre le dossier du banc sur le quel il s'était installé. Très inconfortable, sois disant passant. Il prit sa bouteille d'eau. Il n'en restait qu'un fond. Il la dé-bouchonna, et finis ce qu'il en restait. Il la posa ensuite à côté de lui. Duncan resta un moment silencieux, observant de temps à autres les gens qui passaient, ou discutaient, les enfants qui s'amusait autour de lui. De toute façon, il n'avait rien de mieux à faire. Il préférait largement être ici, qu'être à Hina.

Soudain, des aboiements attirèrent son attention. Il tourna la tête dans la direction de bruit et aperçut un jeune homme qui devait être à peine plus vieux que lui courir comme un dératé. Mais qu'il a lui ? fut la première chose à la quelle il pensa. L'inconnu était tout au bout de la longue rue, et Abril avait du mal à voir. A mais.. Les aboiements venaient de derrière lui. Il était apparemment poursuivit par un chien. Hm, hm.. Le maître du chien courait lui aussi derrière eux. Ils se rapproché de plus en plus et Dun' pouvait mieux les voir. Ce dernier ne put retenir un petit rire. En même temps, il y avait de quoi rire en voyant la scène, non ?

L'homme qui courait en dernier fini par attraper son chien. Celui-ci arrêta d'aboyer pour se mettre couiner. Génial. Il n'y avait pas assez de bruit comme ça. Pourtant, celui qui était poursuivit par la canidé n'arrêta pas pour autant sa course effréné. Il n'avait peut-être pas remarqué que ça ne servait plus à rien. Ou alors il avait tellement eu peur que.. Oucht ! Il venait de tamponner un poteau. Le pauvre ce l'était mangé en pleins sur le visage. Il allait avoir une belle bosse. Et il était déjà bien rouge. Il arriva en titubant vers le banc où était installé Abril et s'assit à côté de lui.

Sans qu'il puisse réagir, l'inconnu prit sa bouteille, qu'il avait posé à côté de lui quelques secondes plutôt. Non mais il se prenait pour qui ? Il pouvait pas demander ? Bouarf, de toute manière, on ne pouvait pas lui en vouloir. Il était blessé après tout. Il ne devait pas avoir l'esprit clair. Abril secoua la tête. Mais pourquoi lui cherchait-il des excuses au faite ? Hm.. peut-être parce qu'il était mignon. Mais cela ne le pardonnait pas pour autant. Ça aurait était trop facile après tout.
L'inconnu, ayant finalement remarqué qu'il n'y avait plus rien dans la bouteille, la jeta devant lui. Manque de bol, le poteau qu'il s'était prit quelques secondes plus tôt se trouvait lui aussi en face. Et par pure coïncidence, le morceau de plastique rebondit dessus et vînt se cogner juste sur la bosse qui était entrain de se former sur le front. Abril n'avait jamais vu quelqu'un qui avait autant de mal-chance que ça. Et en si peu de temps d'intervalle surtout. Il devait avouer que ça lui faisait de bien, que ça lui faisait relativiser sur son propre cas. M'enfin, tout de même, le pauvre..
Et ça continuait en plus ! Juste après avoir sorti son portable pour s'en servir de miroir, il poussa un cris en voyant le rouge sur son visage, et tomba du banc. Vraiment pas doué..

Abril hésita quelque instant, puis se lever. Il ramassa le téléphone du jeune homme et s’accroupit à côté de lui. Il avait l'air complétement sonné le pauvre. Normal, après tout. Avec toutes les péripéties qui venait de lui arriver. Il ne devait pas s'ennuyer au moins. Duncan se pencha légèrement vers lui, légèrement inquiet. le blondinet n'allait quand même pas nous faire un malaise, n'est-ce pas ? Il posa son portable à côté de lui.

" Hm, tout va bien ? Dit-il doucement. Vous avez besoin d'aide ? "

Vu dans l'état qu'était ce malchanceux, Abril allait surement se faire gicler. Peu importe, il aurait essayer en tout cas. Il jeta un autre coup d'oeil à l'inconnu et retint un soupire. ce n'était vraiment pas son jour, à cet homme.

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Ouais ouais, c'est moi. 【 Libre 】

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