Pour la première fois depuis plusieurs années, elle allait enfin pouvoir avoir mon intimité, son coin à elle et surtout aucun frère dans les pattes ou même des parents qui la surveilleraient 24 heures sur 24. Si elle en était heureuse ? Bien sûr ! Plus que tout, même. C’est bien tout ce que elle demandait, pouvoir faire ma vie par moi-même. C’est donc avec empressement qu’elle se leva ce matin ! Le soleil rayonnait de mille feux. Un soleil aussi brillant et un ciel aussi bleu ne pouvait qu’annoncer une excellente journée à venir. Puis, encore heureuse qu’il fasse beau étant donné qu’elle devait se rendre à l’arrêt d’autobus pour atteindre le pensionnat qui n’était pas à l’autre bout du monde. Elle pourrait garder contact avec ses amis et pourrais continuer de travailler à son magasin du centre commercial.

Elle s’habilla donc de sa tenue préférée habituelle, son petit uniforme. Après avoir fait sa toilette, s’être habiller et avoir pris un bon petit déjeuner que sa mère avait préparé avec tout son amour avant le départ de sa fille, Ashley remonta à sa chambre pour préparer ses bagages. Pas très charger, elle n’avait qu’une seule valise, accompagné d’un simple sac à dos. Au moment où elle referma son sac à dos après y avoir mis quelque babiole nécessaire, on toqua à sa porte. La porte n’était pas complètement fermé, elle put donc voir le visage dans l’embrasure. Celui-ci souriait légèrement, un sourire encourageant, mais avec une parcelle de tristesse dans le reflet de ses yeux.

- « Ash’, je vais aller te reconduire au pensionnat. Je ne travaille pas aujourd’hui, alors je me suis dit qu’on pourrait faire le trajet ensemble… »

Il avait dit ça sur un ton si calme et doux, que Ashley ne put refuser son offre. Elle hocha donc la tête positivement, ce qui fit grandir le sourire de son père. Il vint alors la serrer fort dans ses bras, ce qui amusa Ashley qui l’enlaça aussi.

- « C’est drôle, vous agissez tous comme si j’allais mourir… Mais tu sais papa, ce n’est pas parce que je pars au pensionnat que je vous quitte pour de bon ! Vous restez quand même ma famille et moi je vous aime! »

- « Même moi !? »

Une petite voix ressortie du couloir devant la porte. Son jeune frère les écoutait depuis le début… Bon, ce n’était pas très étonnant il faut dire…

- « Hum... Rectifications; Je vous aime maman et papa ! »

Dit-elle avec un sourire moqueur, puis elle lui tira la langue en lâchant son père pour prendre va valise et mettre son sac sur son dos. Son père se porta volontaire pour descendre la valise, ce qu’elle ne refusa pas. Ils descendirent les escaliers et traversa la porte pour se rendre à la voiture. La valise sur le siège passager arrière, elle embrassa sa mère une dernière fois avant de partir.




Durant le court chemin, Ashley discuta de tout et de rien avec son père. Elle lui promit qu’elle viendrait les voir un peu pendant les fin de semaines, afin qu’il ne perde pas contact, mais bon… Même une fois arriver devant la bâtisse, son père garda sont sourire encourageant.

- « Tu veux que viennent avec toi ? »

- « Non, je sais me débrouiller toute seule papa, je ne suis plus une gamine quand même. »

Dit-elle en prenant la valise que son père venait de sortir de la voiture. Sans rien dire de plus, il la serra une dernière fois, l’embrassa sur le front et lui dit à bientôt avant de repartir aussi vite qu’il fut arrivé. Elle regarda son père partir avant de marcher jusqu’à la fameuse entré. Des gens comme elle et ses amies, ici ? Un endroit aussi banal… Elle s’était surement trompée dans la définition de « comme nous », quand on lui en avait parlé… Mais bon… En tous cas, elle allait bien voir. Son sac à dos sur ses épaules, tirant sa valise d’une main, elle arriva à la porte. Sans avoir à se débattre avec la porte, une jeune fille lui tint la porte en sortant. Au moins elle voyait que les jeunes d’ici n’avaient pas tous l’air de grand antisocial à la recherche de popularité.

Bien l’endroit était plutôt vaste, sans être énorme. D’une grandeur passablement normale pour un tel établissement. Bon, chaque fois qu’elle s’était inscrite à l’école, c’était ses parents qui s’étaient occupé de l’inscription, alors elle n’était pas certaine de savoir comment s’y prendre. De plus, c’était un pensionnat, donc des bagages en plus et une chambre même, donc il aurait surement des choses à savoir de plus… De par une aussi belle journée, les gens ne faisait que rentré et sortir. Sa bougeait pratiquement dans tous les coins. Un endroit assez actif disons… Avec tout ce monde, elle avait un peu de misère à avoir une vue d’ensemble du Hall. Elle figea donc sur place. Que faire ? Tout le monde se ressemble… Les gens n’ont donc pas d’uniforme pour différencier les élèves des gens du personnel ? C’est encore plus mélangeant… Elle se remit donc en marche, regardant les gens voir si quelqu’un ne se détachait pas du lot, semblant quelque peu à une personne qui travaillait dans cet établissement.

Cependant, en marchant, elle se fit bousculer par un jeune qui courrait pour aller rejoindre ses copains. Avec ça, elle passa près de tomber au sol, mais à la place, elle assona involontairement un coup à quelqu’un avec le coin de sa valise. Le coup étant assez fort à cause de la bousculade, elle cessa de respirer. Avait-elle blessé la personne ? Elle se retourna vers cette même personne, une jeune femme. Les yeux ronds et la bouche légèrement ouverte, elle dévisagea la personne sous tous ses angles.

- « Oh mon dieu, je suis vraiment désoler ! On m’a bousculé et j’ai… »


Dit-elle en regardant en direction du jeune qui courrait encore.

- « Je suis désoler, est-ce que ça va ? »

Je me réveillai au son de la musique qui est amplifié grâce à mon réveil matin. Il était quoi? Environ 6h00 du matin? Puis je me levai en me souvenant de la conversation de la vieille sur le fait de ma rentrée dans le pensionnat où mes parents m’ont inscrit. Selon eux, je devais apprendre à vivre comme les japonais, puisque c’est mes origines. Malgré le fait de connaître leur langue, je ne connais rien d’autre puisque j’ai vécu au États-Unis jusqu’à maintenant.

Je me levai en contournant toutes les boîtes de cartons qui étaient sur mon chemin et m’habillai avec la lenteur d’un escargot. J’ai choisi de porter une chemise blanche et un jean noir moulant. Je vérifiai dans mon miroir que tout était en ordre. Je vis une fille qui était blonde aux bleus, au visage plutôt mince et qui n’avait pas trop de boutons. J’étais toute de même satisfaite de ce que je voyais dans mon miroir. J’étais heureuse de pouvoir commencer une nouvelle vie dès aujourd’hui et tout oublier de mes anciens problèmes. Je vais essayer de montrer le meilleur de moi-même.

Sortie de mes réflexions, je me descendis les marches et regarda ce qui m’entourait. Les lieux étaient comme ils étaient hier, entasser de plein de boîte en attente que les meubles arrivent, car cela faisait deux semaines que nous étions arrivés au Japon. Tous les murs étaient de la couleur que ma mère avait prévu que ce soit. Le salon était d’un vert pâle, la cuisine et d’un bleu foncé, mais pâle. Nous avions optés pour une maison du style américain pour ne pas oublier notre vie aux États.

Je posai mon regard sur ma mère, elle était penchée sur le comptoir à regarder je-ne-sais-quoi. Elle avait les cheveux noirs et son visage s’illumina quand elle me vit. Elle leva les bras dans les airs.
« Et puis, ma chérie, ne trouves-tu pas que notre maison est merveilleuse, dit-elle avec un sourire éclatant. »

J’acquiesçai en hochant la tête. Certes, la maison était belle, mais en quoi ça me concerne puisque je vais bientôt dans un pensionnat de toute façon. Je dois quand même avouer que ça me fait plaisir de voir ma mère si joyeuse d’être revenue chez elle après ces années aux États.

Je tournai mon regard sur l’horloge qui était la seule chose qui était accrochée au mur. Il était 8h00. Cela signifiait qu’il était temps de dire au revoir à cette nouvelle maison qui n’aura pas eu le temps de me connaître. Je remontai l’escalier comme une flèche vers ma chambre. Je tournai trop raide. Résultat; je me cognai la tête sur le cadre de porte. Un peu étourdie, je pris mes valises, puis redescendis. Arrivée à côté de ma mère, je la vis me regarder d’un air intrigué.
« Hé ho, j’espère que tu n’as pas oublié que tu dois aller me conduire au Pensionnat!, lui lancai-je »

« Non, non, ma chérie. Pour qui me prends-tu?, me dit-elle »
En gros, ça voulait dire qu’elle avait complètement oublié.

Le temps qu’elle aille chercher les clés de la voiture, je rangeai mes valises dans le coffre de la voiture. Je l’entendis descendre les marches du perron, pendant que je me dirigeai vers le siège passager. Elle mit la voiture en marche en silence.

Pendant tout le trajet, maman me demanda diverse questions, par exemple elle me demanda ce que je pensais du pays. Je lui répondis que je me sentais comme chez moi, mais qu’une partie était bien aux États. Elle m’en demandait d’autre, mais je lui répondis sans la regarder, car j’étais trop occupée à observer le paysage.

Une dizaine de minutes plus tard, nous étions arrivées à destination. Je descendis lentement de la voiture, puis me dirigeai vers le coffre. Machinalement, je débarquai mes valises une par une. J’étais nerveuse, car ça signifiait pour un nouveau départ. J’avais les mains qui tremblaient, j’avais peur que personne m’accepte ou que je me fasse intimider. Je secouai ma tête en chassant ces idées néfastes que mon cerveau inventait.

Ma mère me fit un gros câlin et me fit promettre de lui écrire souvent. Je pris tous mes baguages sur mon dos. Je marchai lentement, la tête droite et fixa mon regard sur un point devant moi. Je me dirigeai vers le Hall pour m’assurer que j’étais bien inscrite.

Rendue dans le Hall, il y avait, disons-le, beaucoup de monde même que j’avais de la misère à voir devant moi. Je regardai à gauche et ensuite à droite. Je pouvais conclure que j’étais perdue de ce raz-de-marée de gens. Je décidai de demander à quelqu’un mon chemin, mais je fus brusquement arrêtée par une douleur à l’arrière de la tête. Je me tournai la tête pour voir ce qui avait bien pu me faire une telle douleur. Erreur. Ça me fit encore plus mal. Le monde était désormais embrouillé. Malgré mon étourdissement, j’entendis une voix qui semblait surprise.

« Oh mon dieu, je suis vraiment désoler ! On m’a bousculé et j’ai… »

Puis la voix s’arrêta brusquement pour reprendre.

« Je suis désoler, est-ce que ça va ? »

Je me retournai pour voir à qui cette voix pouvait bien être. Je vis une fille qui devait mesurer environ 5 pied, peut-être un peu plus et qui avait les cheveux roses. Je la dévisageai sans m’en rendre compte. Puis je compris brusquement ce que j’étais en train de faire, cette fille venait de me poser une question.

« Ne t’inquiète pas. Je vais… »

Je ne pus finir le reste ma phrase, car je fus aspirer dans le noir de totale. Je crois bien que je me suis évanouie.

Ashley se sentais assez mal d'avoir bousculé cette personne, une jolie jeune demoiselle. Sachant que le coup avais été fort et qu'en plus elle commençait très mal sont arrivé en bousculant et surement en blessant une personne, son sentiment de malaise ne faisait qu'empirer de plus en plus... À peine quelques secondes passèrent avant que la jeune fille se tourne vers Ashley. Elle la dévisagea pendant un bon moment, sans aucune subtilité, mais Ashley ne fix que la fixer. Elle ne savais pas si elle allait bien ou non, Ashley l'observa sans rien dire.

Elle était quand même habituer d'avoir tout ces regards dévisageurs sur elle. Ayant un style très différent des autres, il n'était pas rare qu'elle sois la victime de moqueries, de mauvais coups ou autres. Parfois, un simple regard posé sur elle voulais tout dire. On la pointait du doigts aussi. Mais bon... C'est sûre, que malgré les moqueries et tout, il y avait parfois de bon commentaires et de bonnes remarques à son égard. On l'arrêtais parfois pour lui parler, la complimenter ou bien des curieux venait la questionner pour connaitre sont style si coloré et peu commun.

Donc, elle ne s'en faisais plus vraiment avec les opinions des autres. Encore moins des inconnus. Pour elle, avec la mode de nos jours, les gens perdait leur personnalité à ses yeux et ils perdait souvent le petit côté spécial que l'on peu approprié à quelqu'un. Chez les jeune, l'univers de la mode et le fait d'être comme les autres pour être respecter était une perte de temps. Ils étaient un peu comme des robot suiveurs à ses yeux. Mais bon... On s'éloigne du sujet...

Soudainement, Ashley sorti de ses pensée quand la victime de sa bousculade décide enfin à prendre la paroles. Elle commença à parler en lui disant de ne pas s'inquièter. Ce qui eu pour effet d'immédiatement soulager Ashley, sachant qu'elle allait surement bien. Cependant, se sentiment d'être plus détendu, ne dura qu'une simple fraction de secondes, quand sont interlocutrice sembla d'un coup perdre la carte. En un instant, Ashley lâcha complêtement ses bagage et tout, pour tenter de rattraper la jeune fille dans sa chute. Elle s'était évanoui. Cependant, en tentant de la rattraper, Ashley tomba à son tour, perdant pieds. Tombant comme deux quille, elle eu le réflexe de mettre une mains sous la tête de l'évanoui afin qu'elle ne s'éclate pas la tête au sol, ce qui aurait pu avoir de grave conséquence.

Les bagages partout sur le sol, les deux jeunes femmes sur le sol, Ashley encaissa le choque en arrivant sur le plancher. Elle était telement sur l'adrénaline du moment qu'elle se redressa d'un coup, secouant l'autre demoiselle. Les gens les regardait autour d'eux et Ashley cria à un jeune garçon d'aller chercher un surveillant ou quelqu'un du personnelle qui pourrait aider. Pendant que la personne parti voir pour trouver quelqu'un, Ahley secou la jeune fille. Ash' essaya de garder son calme, afin de pouvoir agir intelligemment. Sachant quoi faire dans ce genre de situation, elle souleva les jambes de l'évanoui en placant une valise en dessous et alla lui secouer les épaules afin de la faire revenir à elle.

- « Hey ! C'est pas le temps de dormir ! Allez !»

Dit-elle en la secouant.






°C'est court, désoler... Mon ordi avait planter, j'ai pas pu poster hier et là bah j'ai eu une bonne journée assez remplis et demain je travail. J'essayerais de faire mieux la prochaine fois... GOMEN!°

Je me sentais légère comme si ce n’était pas réel. Le monde autour de moi était fait de noir. Je me sentais bien, aucun mal de tête comme j’aurai été supposée d’avoir puisqu’une inconnue aux cheveux m’a assommé avec un de ses baguages. Enfin, je crois. Je ne suis plus sûre de rien. J’ai l’impression de savoir et de ne pas savoir, c’est une impression plus ou moins étrange. C’était comme si, je n’étais pas moi. Je veux dire, que je me sens moi, mais sens vraiment le sentir. Enfin bon, c’est compliqué à expliquer. Disons simplement que je suis dans un monde tout noir sans savoir vraiment comment en sortir.

Il fallait à tout prix que je sorte de là, sinon j’allais devenir folle à savoir ou pas la cause de cette entrée dans ce monde plutôt douteux. Puis, d’un coup, je me vis mes années à ma ancienne école. Je voyais la façon dont les autres me traitaient, mais ce que je trouvais le pire, c’est que je ne faisais rien. Je voyais la fille qui me ressemble se faire traiter de n’importe quels noms et tout ce qu’elle faisait c’était, rien. Elle se laissait se faire diminuer sans même parler, elle écoutait les profanations de ses camarades. J’étais outrée de la façon dont je me suis conduite, en plus je n’en ai jamais parlé à mes parents. Je me voyais. Je me dégoûtais. Il fallait que ça s’arrête, maintenant.

Je me sentis secouer. Ça faisait du bien, je veux dire que ça me remettait les idées en place. Puis peu à peu, à travers de ces moments de cauchemar, je vis de la lumière et j’entendais même une voix. Elle était plutôt calme, quoiqu’il y ait quelque chose de forcer dans ce ton calme. Lentement, j’ouvris peu à peu les yeux. La lumière de la réalité me faisait, mais ça me faisais aussi me sentir vivant, pas comme dans ce noir qui m’étouffait presque.

Je n’avais même pas fini t’ouvrir les yeux que j’entendis quelque chose qui me rendait hors de moi.
- « Hey ! C'est pas le temps de dormir ! Allez !»

J’ouvris brusquement les yeux, je me trouvai face à face avec la fille-aux-cheveux-roses. Bon, j’avoue que ce n’est pas très original, mais puisque je ne sais pas vraiment son nom, j’ai décidé de la surnommer comme ça jusqu’à ce que je connaisse son vrai nom.
- « C’est bon. Tu peux arrêter de me secouer, s’il te plaît. Je vais bien. Et puis, c’est à cause de qui que je « dormais », hein? »

C’était une très mauvaise idée de ma part d’ouvrir ma bouche. Suite à réplique accusatrice que je lui aie lancée, je sentis tout à coup à gros mal de tête qui venait surtout de l’arrière. Je me recroquevillai sur moi à cause l’intensité de la douleur. Je relevai la tête tout doucement pour constater que Miss-Cheveux-Roses est aussi à terre et que le monde autour avait arrêté pour nous regarder ou plutôt nous fixer. J’étais apeurée devant tant de paires d’yeux. Je n’aimais pas ça. Ça me rappelait comme les gens de mon ancienne école me regardaient. Ils me regardaient avec des yeux moqueurs comme la trentaine de paires d’yeux de maintenant. Ça me rappelait aussi des soirées entières où je restais cloîtrée dans ma chambre pour pleurer. Je n’aimais tout simplement pas ça.

Je pris mon courage à deux mains. Je ne voulais nullement revivre ce cauchemar. Alors je décidai de me lever fièrement pour cacher mon moment de faiblesse.

-« Hey vous tous! N’avez-vous pas autre chose à faire que de nous regarder ? »

J’étais tout de même assez fière de mon coup. Malgré la douleur qui manqua à peine de me faire retomber à genou. J’étais fière de moi. À ce moment précis, je décidai de ne plus me faire marcher sur les pieds. Le temps où Katsumi Takeo avait peur des autres était résolu...