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 Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ?

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MessageSujet: Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ?   Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ? EmptyLun 24 Sep - 23:45

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    Wow, cette matinée à été totalement merdique pour ma part, j'ai tellement hâte de rejoindre mon bon petit lit. Aujourd'hui ce n'est que mon premier jour, et je rencontre des gens capable à rien, à croire que je serais la plus intelligente ici. Tiens, maintenant que je m'en souviens, je vais avoir un colocataire, j'espère que celui-ci sera beau et charmant et qu'il sera s'y prendre avec moi... Ah pis merde, faut que je calme aussi un peu mes pulsions, mais si il n'a pas de copine, je lui saute dessus... Oh mon dieu maintenant que j'y pense, et si il était homosexuelle ? J'allais vraiment m'ennuyer.

    « Ouch ! »

    A raconter des bêtises, je me suis littéralement cassé la gueule sur les escaliers, pourquoi ma chambre devait se trouver tout en haut au deuxième étage ? Il y avait bien un ascenseur, mais je n'aimais pas en prendre toute seule, et un peu de gym me faisait pas de mal, mais là, j'allais me retrouver avec un beau bleu sur le genoux, qui plus, se verrait vu que je porte une jupe. J'étais toujours par terre, j'ai lancé quelques regards pour voir si il y avait personnes dans les horizons, je me suis remise sur pieds et repris ma valise rose afin de me retrouver face à la porte qui sera ma futur chambre. Est-ce que la personne en question qui allait loger avec moi serait là ? De tout de façon, je le serais que quand j'aurais franchis le bas de la porte. J'ai pris la clef que j'ai réussis à avoir à la réception tant bien que mal, et je commençais doucement à entrer dans la chambre qui m'avait l'air obscur. A peine à l'intérieur je ferma vite la porte, quelques secondes après, je me mis à tousser mes poumons, il faisait très sombre et je ne voyais pas clairement où étaient les choses et surtout, une odeur de mégots me vint jusqu'au nez.

    « Bordel ! Je vais mourir si j'ouvre pas une fenêtre tout de suite. »

    Aveuglement je me mis à avancer tout droit et par chance j'avais les mains sur une vitre, peut-être que c'était un miroir, mais je remarqua sur le côté un manche, j'ouvris celui-ci et une grande lumière éclaircis toute la chambre. Les rayons du soleil tentaient tant bien que mal de franchir la chambre, j'étais la silencieusement à scruter en détail la chambre qui avait bien l'air d'être une chambre pour mec, mais bizarrement c'était très bien rangé à une seul exception... Il y avait des cigarettes partout, terminées ou non, elles étaient quand même là. Personnellement je m'en fiche de la protection de la nature ou je ne sais quoi, mais la protection de ma chambre ça, je ne laisse pas passé une seconde !

    « Putin ! C'est hors-de question que je dorme dans un endroit pareille, tu vas me le payer ! Beau mâle ou non, tu vas y passer, comme tout le monde. »

    J'avais le sourire aux lèvres, j'aimais être méchante, mais pas trop non plus, j'avais mon juste mon milieu. Il y avait effectivement un lit libre, mais mon colocataire n'avait pas épargné mon territoire, il y avait des cigarettes partout sans exceptions. Mon lit se trouvait sur la gauche le sien à droite, nous avions chacun une armoire vers nos lits et il y avait un grand bureau au fond de la chambre, il y avait un cendrier, mais il étaient effectivement plein.

    « On va rire mon petit ! J'ai hâte de voir ta magnifique bouille, oh oui ! »

    Je me mis à chantonner en commençant gentiment mon plan, j'étais une vipère c'est vrai, ça m'arrivait souvent de faire des crasse et de faire l'ange toute adorable devant. Je rassembla tout les mégots que je pouvais trouvais, je lançais quelques regards vers la porte, de peur qu'on me surprenne en plein délit, j’allais en direction du lit de mon colocataire, et je commençais à mettre à l'intérieur tout ses petites cigarettes dont il a certainement pris plaisir à fumer. Je m'amusais à en mettre sous le coussin, sous le duvet, puis je rangea comme il faut pour qu'on n'y voit rien. Je n'allais pas ranger tout de suite ma valise donc je l'ai mise au fond de la chambre le temps de finir ce que je manigançais. Je pris du papier que j'avais dans mon sac à main, et un peu de parfum pour nettoyer la chambre, les vitre, et faire sentir une bonne odeur et une bonne harmonie dans cette chambre, c'était pour mieux amadouer la proie comme je le dis souvent. Puis je fouilla dans ma valise, j'avais quelques posters avec des dessins simples, des cœurs ou encore des étoiles, j'avais quelques punaises avec moi, je commençais à décorer mon coin de la chambre, ça faisait déjà une bonne heure que j'étais seule ici. J'étais presque en train d'oublier que j'attendais quelqu'un, ou du moins ma proie, de tout de façon il allait remarqué mon piège que quand il sera tout beau, tout propre pour aller dormir, quand il aura son beau torse sur ses propres cendres ça sera moins drôle, il va peut-être me demander de le laver après ça ?

    « Je délire totalement mais que je suis sadiquement folle ! » Dis-je avec un rire de malade mental.

    Puis je me coucha sur mon lit en soupirant, le temps allait être long ici, mais j'avais un but, de m'amuser ! Je tourna la tête pour contempler la chambre qui sentait bon, et qui était propre contrairement il y a une heure en arrière. Je n'avais pas remarqué mais il avait des choses à lui aussi, comme une guitare rouge, j’espérais juste qu'il ne me casse pas les oreilles avec sa musique... Soudain je fis un petit sursaut sur mon lit quand je remarqua que la porte de la chambre était en train de s'ouvrir, j'avais le sourire aux lèvres, prête à recevoir mon nouveau colocataire, même si c'était moi la nouvelle dans l'histoire.
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MessageSujet: Re: Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ?   Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ? EmptyVen 5 Oct - 15:09

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Sur son cahier aux pages cornées...

The wavelength gently grows,
Coercive notions re-evolve,
A universe is trapped inside a tear,
It resonates the core,
Creates unnatural laws,
Replaces love and happiness with fear

By Muse

5h20 - Chambre

Inspire. Expire. Inspire. Expire. La sueur perle sur mon front, mes bras fléchissent et se contractent tandis que mes mains pleines d’ampoules glissent sur la longue barre fixée à deux murs opposés. La nuit semble toujours présente, les sommeils toujours aussi longs et le silence plus que supportable. Cela changeait des hurlements, des flirts, des cris et des bagarres des autres détenus. Putain, ce que c’était chiant…Chiant de se rappeler de ces souvenirs, effréné songe qui m'avait emprisonné dans cette cellule.

6h50 - Couloir


Le silence laisse place à mon souffle un peu précipité. Je lâche la barre désormais chaude pour atterrir lourdement sur ce sol trop nettoyé. Ca sent le produit pour chiotte, le ménage mal fait et l’utilisation chimique dans ce couloir, ça fouette tellement que cela avait brouillé ma sieste déjà courte. Je passe mon avant-bras sur mon front en sueur, m’affalant sur ce lit que j’ai maintes et maintes fois refaits, dans cette odeur de tabac dont j'étais dépendant, se mélangeant avec celle de sexe émanant de la chambre d’à côté. Le fait de tout distinguer par l’odorat peut parfois s’avérer amusant, on connaît les fautifs de certains délits, on distingue ceux qui se promènent la nuit et puis finalement on se marre. Ouais, seulement ça fait plus chier que rendre service…

Les sourcils froncés, je prend d’un geste brusque le vieux carnet aux pages cornées, recouvert de notes de musiques et d’autres phrases illisibles. Un crayon en main, appuyant le cahier contre ma cuisse relevée pour écrire, mon dos s’adosse contre le mur froid, ou chaud, j’sais pas trop, j’saurais jamais. J’ai rien à faire, rien dans cet endroit, et en même temps que je tente de trouver une suite à cette putain de mélodie trottant dans ma tête, la mettant à l’écrit, je réfléchis à comment me sortir de là, de cette merde grandiose où tout le monde se noie sans arriver à ne pas paniquer. Quatre ans que je les vois entrer puis repartir, quatre ans que je dis non, quatre putains d’années à respirer un air lourd et insupportable, la tête trop malade, à poursuivre des études qui me plaquent contre terre. Fallait que je trouve une sortie, un truc auquel m’accrocher pour fuir et disparaître à nouveau. La mine assassine, je troue le papier de ma mine, rageant en mon for intérieur de la quasi impossibilité de mon plan pour m’échapper tienne la route…Mais j’allais pas abandonner pour autant, j’allais pas lui faire ce plaisir, à ce vieux connard de merde.

7h30 - Couloir


Y avait personne, et heureusement. C’était vide de monde, chacun devait pioncer dans sa chambre, à deux ou trois selon les orientations. Moi, j’avais de la chance ; pas de gosse dans ma chambre, juste moi et mes affaires. Heureusement, car une odeur de plus dans cette piaule, j’aurais pas supporter.

Une serviette sur l’épaule, je passe une main dans mes cheveux un peu gras, mon dos certainement toujours humide, quelques gouttes de sueur frôlant les contours du dragon tatoué. Ma propre odeur me révulsait, fallait que je prenne une douche, et le meilleur moyen d’éviter les effluves de shampoing, de parfum, de fumée raclant la gorge et torturant ma cervelle était de venir à l’aube, quand les autres élèves se tenaient tranquilles sous leurs couvertures. Bingo, personne. J’entre, ça sent encore la propreté à plein nez. Je fronce ce dernier, plissant les yeux et foutant ma serviette sur ma bouche pour éviter tout contact. Je me dirige lourdement vers une cabine, ferme la porte derrière moi après avoir pris le gel douche qui me paraissait le moins odorant possible. Le pantalon finit sur le haut de la porte, cachant ma tête dépassant de loin cette dernière.

Finalement, j’ai mis l’eau froide en route, et je suis resté immobile, comme ça, fixant le sol en serrant les dents, à cause de mes pensées, à cause de mon plan qui me paraissait trop dangereux, trop merdique. A tous les coups je me prenais une balle dans la tête, ou je me faisais choper. Ce n’était pas le fait que l’on puisse me torturer qui me gênais, la douleur je la ressens pas, mais l’idée que Bukovski serait au courant, que le simple fait que je sorte de cette ville et de ce pensionnat pour me diriger entre ses crocs, il ferait quoi dans ce cas ? Il buterait tous ceux qui m’entourent, à l’extérieur je suppose. Je pensais, je pensais, je m’imaginais même contacter les Corses, ennemis de la famille, ou peut-être les Tchétchènes…Pff, sérieux, j’avais quoi à leur offrir ? Peut-être le marché de mon père ouais, ou ma tête. Mais j’voulais rien balancer, fallait que je m’en sorte seul, les murs n’étaient pas un problème, mais mon "oncle" et ses sous-fifres si. J’ai frotté mes yeux d’une main, puis essuya mon visage avant de me masser la nuque. S’échapper ne peut pas être une utopie, du moment qu’on ne me remarquait pas, tout ira bien…

Je me suis replongé dans mes pensées, me massant les tempes sous la fraîcheur de l’eau, tentant de ne pas me laisser distraire par cette odeur de…sucre ? Étrangement, un certain nectar envahissait les douches, ce qui me surprenait assez, généralement j’étais le premier à me laver…Inspirant un grand coup, je voulus me faire une idée de la partition qui m’inspirait, tentant de trouver la suite, avec une guitare électrique imaginaire dans les mains, mes doigts glissant sur ces cordes invisibles, pourtant mon problème principal - soit le projet de m’échapper d’ici - et cette odeur de crème brûlée - maintenant que j’arrivais à la décrire - m’empêchant de me plonger dans ma mélodie. Un long et grave soupir s’échappa de ma gorge.

11h32 - Chambre

Ma main sur la poignée. la douche a été longue. Ma main sur la poignée, et cette odeur de propreté qui sort de ma chambre, de mon antre, de mon tombeau d'après certains. Ma main sur cette putain de poignée et cette nana qui me suit avec un des albums du groupe dans lequel je joue. Putain de meuf'. Putain d'album. Putain de journée où mon cerveau craque, où ma voix veut se faire entendre, entendre de part le monde, sans pour autant qu'une enfant me suive en me demandant de laisser une signature. Je ne peux pas, je ne veux pas. Je souhaite seulement réfléchir, écrire quelques morceaux, écrire et jouer de cette vieille guitare qui m'accompagne à chaque instant. Mais ne voilà pas que cette antre qui semblait mon second repos sentait la destruction, la destruction et surtout le problème, un bordel de problème.

Je n'ai plus le choix. J'ouvre la porte brusquement, ma serviette sur l'épaule, torse nu et la referme brutalement derrière moi, histoire de ne pas faire rentrer cette gosse, fermant immédiatement à clé. Mon oeil ne perd pas sa lueur meurtrière, non, la colère m'empoigne, la colère m'envenime sans que je ne sache quoi en faire. La matinée commence très mal, devrais-je repartir à mon appartement ? Quand pourrais-je sortir de ce pays, de cette contrée, de cette boue qui m'empêche de respirer ? Je grince des dents, je pose mon front contre la porte.

Un murmure suivit, prononcé dans ma langue natale : « Yebat' s… »

Finalement, je commence à me retourner, à moitié en apnée. La propreté, une odeur qui irrite mes sens, qui m’asphyxie, et en plus du parfum...Mon regard grisé se posa sur la jeune fille assise sur le lit. Pourquoi avait-elle touché à cet endroit ? Pourquoi fallait-il que j'ai une colocataire le jour qu'il ne fallait pas. J'ai regardé ma montre : 11h37. A 12h30 je devais être à une place dans Tokyo dont je ne connaissais même pas l'adresse, une place sur laquelle je devais participer à un concert inter-groupe. Mais je n'avais toujours pas reçu de message de Mike, m'indiquant le lieu exact. Alors, comment m'en sortir ? Comment éviter toute confrontation avec cette inconnue ? Mes yeux revinrent à cette dernière citée, l'observant sans vergogne, la mine impassible, pour finalement me diriger en quelques pas jusqu'à la fenêtre que j'ai immédiatement ouverte pour au moins avoir de l'air frais. J'ai pris le paquet de cigarette situé dans un tiroir et m'alluma un bout de nicotine d'une main experte, histoire de me décontracter de ne surtout pas perdre pied. L'odeur de propreté que j’exècre, elle emplit la pièce, elle m'étouffe et m'empêche de réfléchir. J'ai jeté le carnet situé dans ma poche de jean sur mon lit.

Cette fille, elle semblait assez petite, bien formée, plantureuse. Blonde, mince, au visage légèrement rond, aux yeux clairs, au regard vivant. Au moins, elle n'avait pas l'air d'une psychopathe. Et c'était peut-être pour cela que je me méfiais d'elle. En fait, je me méfiais de tout le monde, des uns comme des autres, même du groupe que j'avais intégré.

Cigarette au bec, j'ai murmuré, accent russe accrochant mes mots : « T'aurais pu éviter les mégots dans le lit. »

L'odeur de tabac était toujours présente, mon odorat m'aidait finalement. Un mauvais coup, d'une mauvaise fille. Qu'en penses-tu, Smoke ? Elle est un peu comme ton tatouage, comme ton dragon ; belle mais venimeuse. J'ai passé une main dans mes cheveux, avant d'étirer un léger sourire, discret mais présent, sournois et caché, fixant ma nouvelle colocataire. J'ai continué, reprenant ma mine impassible, la voix un peu plus menaçante, habitude inconvenante, je l'avoue. Habitude qui s'était enracinée en moi dès mon enfance ; ne pas baisser le regard, ne pas se laisser marcher dessus, sinon tu meurs. Tu meurs, tu ne reviens pas, tu ne peux revenir en arrière...

« T'aurais pu juste éviter de déranger mon coin. Je veux bien de tes posters et autres trucs de nanas, mais essaie de ne pas toucher à mes affaires, ou bien je serais obligé de me faire entendre. »

Encore cet accent, Smoke. Cet accent russe, cette petite menace non-violente. Tu ne frappes que quand on te frappe, même si c'est un membre du sexe féminin. Après tout, chacun peut te tuer, peut te trancher la gorge, te vendre, t'acheter, te massacrer, alors, ne jamais baisser sa garde, même lorsqu'on ne ressent pas la douleur...
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MessageSujet: Re: Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ?   Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ? EmptyMer 10 Oct - 14:45

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    J’étais toute excitée de rencontrer mon colocataire, mais ayant découvert où il vivait, ainsi que les objets qui étaient dans son côté de la chambre, je pense qu’il devrait être un genre de racaille vulgaire et qui crache sur tout ce qui bouge, je m’imaginais bien ça de mon nouveau colocataire. Mon ventre gargouillait non de faim mais d’une sorte de panique qui l’engendrait à chaque seconde que la porte s’ouvre et que je puisse voir le visage de ce garçon que j’allais côtoyer quasiment tout les jours à partir d’aujourd’hui. Qu’elle joie j’allais m’offrir, qu’il soit sérieux, renfermé, vulgaire et j’en passe, moi je voulais juste m’amuser un peu. Mais tout se passa très vite, l’inconnu se trouvait déjà à l’intérieur de la chambre, le dos tourné, et la porte fermé, je frémissais de frissons quand je repris conscience qu’il était en torse nu. De dos, je pouvais tout de suite distinguer que c’était un bel homme mûr, très mûr même. Il ne devait pas perdre son temps à construire un corps aussi parfait, et je n’avais vu que le cinquante pourcent de celui-ci. J’étais tellement éblouis par ce spectacle que j’étais déconnectée de tout, il n’y avait plus rien autour de moi, juste cet homme et moi. Mais mes ménages ont vite été reconnectées quand son visage, et son regard se dirigea directement sur moi, j’allais fondre sur mon lit, il avait ce regard neutre et froid que j’aimais. J’ai été encore plus surprise par ce corps d’étalon, et les tatouages qu’il avait, mais mes yeux étaient plus rivés sur les siens, je n’aime pas lâcher le regard d’un homme aussi beau. Mais je connaissais ce regards, ses traits de visage ‘’ malheureux’’, comme si il était blasé d’être ici, un homme n’a presque pas de secrets pour moi. Je me disais presque que c’était dommage de lui avoir fait cette farce, mais on ne pouvait pas empêcher un enfant de faire des bêtises dans sa jeunesse, alors on ne pouvait pas m’empêcher de faire la gamine dans mon adolescence. Je scrutais plus attentivement les mouvements de mon colocataire, ainsi que son visage, j’allais faire face à un homme très, voir trop mature. Il ne perdit pas son temps, je venais de faire le ménage, et un merci ne lui aurait pas fait de mal, non il se contenta d’aller allumer une cigarette. Je détestais cette odeur, on allait pas être copain.

    Quand soudain, il lança un petit carnet sur son lit, mon sourire revint jusqu’aux oreilles, j’avais presque oublié mon plan. Ce plan que je m’étais amusée à préparer rien que pour lui, je le pensais et je le pense encore, que la personne d’en face soit beau, gentil, salo, peu importe, je me méfiais tout autant et j’avais l’impression que lui aussi se méfiais de moi et qu’il se doutait certainement de quelque chose, ou peut-être je me faisais des idées. Mais je fus étrangement étonnée quand il prit enfin parole pour lancer la conversation avec moi. Mais je fis encore plus surprise qu’il s’était rendu compte de mon plan diabolique, comment a-t-il put le deviner, le savoir ? Je regardais d’un air intrigué son lit, j’avais peut-être mal caché quelques mégots, ou… Il avait un odorat bien développé. Je visais plus cette option, je laissa échapper un grand soupire qui se détala sur plusieurs secondes et je croisai les bras ainsi que mes jambes sur mon lit, j’avais effectivement mes chaussures sur mon lit, mais j’en avais rien à foutre. Là n’était pas le problème. J’étais en train de me poser plusieurs questions, ça n’allait pas être drôle de lui faire d’autres farces dans ce genre là et qu’il se rende compte une nouvelle fois, je plissa les yeux en le regardant d’un air très neutre, je ne laissa échapper aucuns mots de ma bouche, regardant l’homme en face de moi. Mon visage était moins convivial que tout à l’heure. Mais ça ne dura pas si longtemps, mon colocataire n’avait pas dit son dernier mot, et ça, ça me plaisait beaucoup. Je sortis les jambes de sur mon lit pour me retrouver assise sur celui-ci et face à mon très cher colocataire, j’avais un grand sourire, on pouvait y voit même mes dents de devants tellement que j’avais hâte de voir ce que l’avenir allait donner entre nos deux caractères bien étranges. J’avais en face de moi un homme qui n’aimait pas se laisser marcher sur les pieds, qui protégeait son territoire, et de l’autre côté de la chambre il y avait moi, une pauvre fille psychopathe, oui c’était le mot juste pour me décrire je pense. Je me demandais pourquoi encore je n’étais pas internée dans un centre psychiatrique, j’avais fait tellement de crasse dans ma vie, j’achetais mes amis, et des fois, des envies de meurtres me parvenaient à la tête. Surtout dans mes périodes de jalousies.

    Mes idées noires remplissaient tout mon corps, d’une main, je remis ma frange à sa place, moi, la nana tellement parfaite allait lui montrer ce que j’étais véritablement, je pouvais cacher tellement de visages différents derrière mes expressions. Je pouvais passer de la sadique à la pauvre fille qui a besoin d’aide. Je pouvais être une pauvre garce des fois. Et j’aimais ça, je m’en lassais jamais, peut-être qu’un jour j’allais changer, mais ça n’allait pas être demain.

    « Mais dis voir, c’est que j’ai un colocataire futé là, c’est que les choses deviennent vraiment intéressantes, je pense que nous allons bien nous entendre. »

    Je me leva en allant en direction de mon colocataire dont je ne savais pas encore le prénom, d’un geste, je balança le duvet par terre qui fit tomber tout les mégots par terre, j’ai tourné le regard en direction opposé pour ne pas me ramasser de la cendre dans les yeux, ou encore l’odeur dans la bouche, celle-ci était déjà bien trop forte, même avec la fenêtre ouverte.

    « Cette farce était nulle, je te l’accorde, le coin de ta chambre est tel qu’il était quand je suis arrivée ici maintenant, tu es heureux j’espère ? »

    J’utilisais une voix douce et non froide, je voulais lui montrer mon côté gentil, il est vrai que j’accordais beaucoup mon caractère avec la personne que je côtoyais. On pourrait dire que je faisais légèrement ma faux-cul avec tout le monde, mais que voulez vous, il faut de tout pour faire un monde. J’étais toujours debout, à quelques centimètres de ce jeune garçon, je voulais découvrir plus sur lui, quel âge il avait, d’où il venait, en tout cas, il avait un accent qui m’avait interloqué.

    « Que je suis maladroite, je ne me suis même pas présentée… Je me nomme Kairi Fuji, je pense que tu as compris que j’étais ta nouvelle colocataire, j’ai certainement fait fausse impression, mais tu vas voir que tu ne vas pas regretter d’être dans la même chambre que moi… J’ose savoir ton petit prénom ? »

    Je lui laissa un doux sourire amical.
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MessageSujet: Re: Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ?   Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ? EmptyVen 19 Oct - 14:33

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Kick me when I'm down
Feed me poison, fill me till I drown
Wake me up before I get
Pushed out and fall into the night

Un peu de fumée dans ce monde irrespirable. Ça ne fait de mal à personne, ça ne fait qu’asphyxier mes poumons. Mais après tout, qu’est-ce que j’en ai à foutre de mes poumons, de mes mains rugueuses, de mes cicatrices venimeuses ? Rien à carrer, rien à carrer, sauf de ma guitare et de ma liberté. Putain de chanson qui me hante et me détruit…Il faut que j’écrive, avant d’oublier, il faut que j’écrive pour mieux calmer mes nerfs, calmer ma fureur et mon envie de tuer, ma torture constante ; celle de cette enfant. Sens-tu ses mains moites et putrides s’accrochant à ton dos, à ce dragon qui te hante ? Les sens-tu donc ? Elles sont griffues, vieillies par les années à ne rester qu’un fantôme, une âme errante dans ton esprit. Seul toi ne l’oublie pas, toi, le massacreur, le bourreau, le tueur, l’infâme. Mais tu l’ignores, cette âme en peine, ce crâne aux orbites vides, à la gueule putride qui te hurle sa malédiction, son haleine fétide caressant amoureusement ton cou. Non, toi, tu fumes, et tu l’ignores, après tout t’as l’habitude qu’on t’emmerde, qu’Elle t’emmerde, et il n’y a que cette morte qui a réellement ton accord, une part de ton…amour si haineux.

Bien s’entendre, hein ? Comment pouvait-elle le savoir ? Question à la con. Mes yeux assassins revinrent sur la jeune fille, cigarette dans la main droite, en apnée pour ne pas inspirer le moindre parfum qui régnait dans mon ancienne antre. Oui, ancienne. Je n’allais pas rester ici, pas avec une potentielle assassin. J’étais paranoïaque, à croire qu’elle pourrait m’étrangler, qu’elle pourrait tenter de me ramener à mon père. Tss…Comme si une telle nana pouvait travailler pour lui sans se retrouver la tête coupée. Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres, je n’ôtais pas mon regard de son visage, et peut-être même de sa pseudo-absence de décolleté. Elle était mignonne, gamine dans son genre, mais pas mal, pas aussi bien roulée qu’une salope tchécoslovaque, ou bien une pétasse japonaise, cependant elle avait son charme, et je n’allais pas me plaindre de pioncer dans la même pièce qu’elle…Sauf si elle continuait comme ça.

Mes iris glissèrent sur le foutoir qu’elle venait de faire. La fumée qui arrivait vers moi, qui m’effleurait, qui calmait mon cerveau, mes nerfs, qui me détendait. J’ai inspiré une grande bouffée, de nouveau impassible. Me cherchait-elle ? Qui était-elle pour ne pas avoir peur ? Je m’en plaindrais pas vraiment ; pour une fois qu’on ne me prend pas pour un violeur ou un mafieux. En tout cas, elle ne me connaissait pas en tant qu’artiste, je n’allais donc rien dire, et pas encore quitter cette foutue piaule pour mon appartement, histoire de voir ce qui m’attend. Jouerais-je avec le feu ? Peut-être. Elle pourrait me tuer, si elle savait comment s’y prendre. Mais j’en doutais fort ; ma main arriverait presque à briser son crâne d’un seul coup. Elle a l’air fragile, prête à se briser, pourtant son esprit paraît aussi dur que du fer vu son regard. Pas de bol, j’étais de l’acier pur.

Voir ce bordel s’étendre autour de mon lit, j’avais envie de la frapper, de la frapper pour avoir détruit mon habitude, entrée dans mon monde comme ça. Je mis ma cigarette entre mes lèvres, et lui lança un regard peu concluant, les mains dans les poches, me penchant, comme pour la dominer de ma grandeur, penchant la tête de côté. D’où tu te mêles de mes affaires ? D’où tu cherches à me faire suer ? Je n’avais pas la conviction de lui faire le moindre mal, cependant mon regard et ma manière d’agir en disait long : Hé…Tu te foutrais pas de ma gueule, par hasard ?

Kairi Fuji, typique un nom japonais. Remarque, de quoi je me mêlais ? Moi-même j’ai l’air d’un mafieux sorti tout droit d’un film violent, et c’est à peu près la même histoire. Je l’ai contourné après cet interlude, me demandant bien ce que j’allais regretter ; je n’avais jamais de remords, sauf celui-là. Oui, celui-là. Tu pris le carnet sur le lit, le carnet plein de cendres et le secoua pour finalement t’asseoir sur l’ouverture qui donnait sur le balcon, adossé contre le mur, les genoux relevés, les coudes sur ces derniers. Smoke, tu ne regrettes rien, sauf cet acte immonde qui te suit encore et encore, qui t’empêche de savourer la vie, de savourer un simple orgasme, de savourer le simple touché de mes cordes. Ton regard est meurtrier mais sous cette boue immonde que tu arbores, y a pas à dire, t’es aussi foutu qu’un animal blessé. Smoke, et si tu regardais normalement les gens, et si tu arrêtais d’être dur tel de l’acier ?

J’ai commencé à écrire quelques paroles, sans grande importance, sur le peu de papier qu’il restait dans le carnet abîmé, gardant le silence après ses questions. De toute manière, que voulais-tu que je réponde ? Que voulais-tu que je fasse, sauf être moi-même ? J’allais pas sourire et laisser mon envie de chanter à la porte. Pourtant, je n’avais guère l’envie de l’entendre critiquer ma façon de jouer de la guitare et de chanter. Vu ses posters, elle n’aimerait guère la musique du groupe dans lequel je suis, alors, je ferais mieux de me barrer, pour m’entraîner autre part. J’ai murmuré quelques paroles sans grande importance, une bribe assez glaciale et plate, peut-être qui sait, menaçante ?

« Micha Adolf Bukovski. Tu peux me surnommer Smoke. »

Smoke, tatoué sur ta nuque. Smoke, ton étiquette et ta renommée. Smoke, celui que tu n’as jamais été. T’as écris quelques phrases dans ce petit carnet, rien d’extraordinaire comparé au reste qui le remplit et le dévisage. On dirait qu’elle t’empêche de te concentrer, la minette, la damoiselle, la belle, la futée, la vicieuse, la furieuse, la Kairi…T’as pas intérêt à perdre de ton attention. Je me suis relevé, ouvrant doucement la vitre qui protégeait la guitare rouge accrochée au mur, je mis cette dernière à mon épaule, cigarette au bec. Il était l’heure, même si je ne savais pas où c’était, il était l’heure, l’heure de foutre le camp pour m’entraîner à jouer et surtout rejoindre les autres pour le mini-concert. Je finis par m’approcher de Kairi, le visage impassible. Ma voix neutre se fit entendre, toujours brisée par mon fort accent russe.

« J’ai pas l’intention de rester, Kairi. T’auras la chambre pour toi, t’inquiète. Je passerai parfois, mais sinon je vais coucher dans mon appart’, dans Tokyo. »

Tu t’étais penché pour lui dire ça, comme d’habitude quand ton interlocuteur est petit, immobile, comme à ton habitude, toi, celui qui ne ressent pas la douleur, mais qui ressent les odeurs, le simple humus. Et puis, Kairi, c’était une belle gosse.

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MessageSujet: Re: Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ?   Je vais vivre avec quoi ? Une cheminée ? EmptyLun 29 Oct - 21:55

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    Son regard était noir, il pouvait me faire peur, mais je n'avais nullement peur de lui, il pouvait très bien me frapper après mon action qui était tout simplement malhonnête et qui lui manquait du respect, mais il n'a rien fait. Il se retenait certainement, et j'en étais sûre, Je l'aimais bien déjà, si il pouvait me supporter ça voulait dire qu'il était une personne facile à avoir, où peut-être je faisais fausse route et que j'allais juste m'écraser contre un mur en l'emmerdant ainsi. Il me saoulait avec sa cigarette, sa fumée m'arrivait sur la gueule, je n'aimais pas l'odeur que ça dégageait, mais on pouvait trouver un côté sexy, un homme en torse nue, fumée, avec un air froid et un regard méprisant, c'est ce que j'aime. A certaines filles ça peut faire peur, mais je trouve ce genre de caractère plus excitant, plus marrant, et plus amusant dans tout les sens du terme. Mais je ne devais pas crier victoire, de tout de façon, qu'est-ce que je pouvais faire avec lui pour le moment, il n'avait pas l'air d'être facile comme mec, mais j'aime ça, un peu de difficultés ça ne me fait pas de mal. Je ne bougeais plus, je suis restée debout là, à le regarder s'en aller vers la fenêtre avec le carnet que j'avais fait tomber en balançant les couvertures. Il était pas si énervé que ça, ou peut-être qu'il se retenait, je n'ai rien ajouté, je suis des fois patiente, et je sais me tenir tranquille de temps en temps. Je me suis dirigée vers mon lit, il y avait un peu de cendres, d'un geste, j'ai retiré la saleté. Putain qu'elle merde j'ai fait quand même dans cette chambre, et j'allais dormir ici, j'allais suffoquer ici. J'étais en train de me demander si il y avait des femmes de ménages où si c'était à nous de nettoyer notre bordel et changer les draps. L'idée de prendre un balais entre mes mains m'a fait tiré une grimace. Je ne suis pas si maniaque que ça, dans mon ancienne chambre je foutais mes habits partout et j'allais pas me priver ici. Je me suis posée sur le lit en reposant mon regard sur le dos de mon colocataire.

    J'ai été presque surprise de pouvoir entendre de nouveau sa voix, depuis qu'il était entrer dans la pièce, j'ai fait toute la conversation, je ne suis pas étonnée, vu que je suis une grande bavarde à la base. Smoke ? Quel surnom bizarre. J'ai déposé mon index sur mes lèvres, en me posant plusieurs questions. Mais... Quand il baise, sa meuf crie ''Oh oui Smoke !'' ? Qu'elle situation embarrassante quand même pour lui. J'ai commencé à rire doucement, il pouvait certainement penser que je me foutais de lui, ce qui n'est pas faux. J'étais bien consciente que ce surnom devait signifier quelque chose pour lui, peut-être un truc important même. Ou un nom de groupe de musique encore ! Vu son style, et sa guitare, j'allais pas me poser cents questions. Au moment où je me disais ça, il s'était dirigé pour prendre sa guitare. Je me suis tout de suite dis dans la tête : ''Et voilà, il va me faire chier avec sa musique, il préfère pas parler un peu ?'' Mais je me suis trompée, il allait partir, qu'elle merde. Pas tout de suite quand même. Je me suis penchée en arrière en me tenant sur les bras pour ne pas tomber sur le dos. Je le suivais des yeux, il se dirigeait vers moi. Il allait me faire quoi, c'est maintenant qu'il allait me frapper ? Non encore mieux, il allait me foutre sa guitare sur la gueule, enfin je doute, vu comme il la chouchoute, il n'allait pas la fracasser sur moi, enfin je me faisais tout un film pour rien, il venait juste m'avertir qu'il allait partir. Ce que je redoutais à la base. Il fait chier, j'allais pas le laisser partir, et ça voulait dire quoi ? Il avait un appartement ailleurs dans la ville pour y dormir ? Je pouvais lui barré la route, me mettre devant la porte, il avait peut-être un rendez-vous avec sa copine. Le pauvre, mais il me connaît pas, je n'allais pas le laisser s'en aller si facilement, du moins pas tout de suite. J'ai la chance d'être colocataire avec un mec, je veux qu'il s’intéresse un peu à moi bordel. Et il à l'air plus mature que moi, je veux en apprendre plus sur lui.

    « Attends Micha, je vais te nommer ainsi, personnellement Smoke ça ne me branche pas trop, voir pas du tout. »

    Je me suis levée doucement, qu'est-ce que j'allais faire, le pousser sur mon lit et le violer ? Mauvaise idée, et ça n'allait pas être drôle, ou peut-être trop rapide pour lui. Pour une fois je trouvais que la situation pouvait être un peu plus normal que relié tout de suite au sexe, en même temps c'est dans ma nature d'être ainsi. Mais il avait l'air blasé, ou c'était dans sa nature d'avoir un caractère ainsi ? Ça me saoulait à l'idée de dormir seule ici, je pouvais peut-être le convaincre de passer ma première nuit ici ? Il pouvait le faire pour moi quand même. J'étais à quelques centimètre de lui, regardant son torses, j'ai déposé ma main sur celui-ci poussant sa veste en cuir qui retombait, ma main était toute petite sur son grand corps. Il était excitant, c'est sûre, il avait une chaleur bien à lui, j'aimais beaucoup ça, j'avais un petit sourire, j'ai laissé glisser ma main jusqu'à son bras pour rejoindre sa main, puis le tirer vers moi.

    « Et non... S'il te plais ne t'en va pas maintenant, viens t’asseoir un peu, nous pouvons discuter, je ne souhaite pas rester seule pour ma première nuit ici... »
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