Sujet: Une petite douceur ? [ft. Sweet] Mer 24 Oct - 1:06 | |
| Invité « La gourmandise est un vilain défaut. » Une journée ensoleillée semblait pointer le bout de son nez, temps idéal pour une promenade ou tout autre divertissement extérieur. Il n'en fallu pas plus pour motiver Chomei qui à peine levé, s'était précipité jusqu'aux douches de l'internat pour y faire sa toilette. Une fois prêt, il repassa rapidement par sa chambre pour y déposer tout son bazar puis il sortit de la pension. Sa tenue était plutôt sobre, un simple jean ainsi qu'un tee shirt à manches longues, accompagnés d'une paires de chaussures soigneusement lacées. Le contraste entre la simplicité de ses vêtements et leur qualité pouvait d'ailleurs paraître assez surprenant, lorsque l'on s'y attardait de plus près.
Les rues étaient presque désertes – enfin, autant qu'elles pouvaient l'être à Tokyo -, alors qu'il les arpentait tranquillement pour se rendre en ville. Rien d'étonnant au fait que peu de personnes croisent sa route, puisqu'il était encore bien tôt et qu'on se trouvait être un samedi matin, de surplus. La plupart des gens s'étaient incontestablement permis une bonne grasse matinée.
Les pensées du jeune homme divergèrent encore un moment avant que ses pas ne s'arrêtent face à l'une des entrées d'un immense centre commercial, composé de plusieurs étages. Contrairement au reste de la ville, le temps ne semblait pas avoir d'impact en ces lieux, puisque les magasins grouillaient déjà de monde de tous les côtés. Tel un gamin fichant les pieds pour la première fois dans un parc d'attraction, il se précipita à l'intérieur, regardant un peu partout à la fois, ébloui, comme s'il essayait d'emmagasiner d'une traite tout ce qui l'entourait.
Ce n'était certes pas la première fois qu'il entrait dans un centre commercial mais celui ci était vraiment gigantesque. Des boutiques de vêtements à ne plus savoir qu'en faire, des disquaires, magasins de jeux vidéos, fleuristes, stands de glaces, cafés, fast-food, bureaux de tabacs et/ou de presses, magasins de nutritions ou encore d'accessoires en tout genre … de quoi ne plus savoir où donner de la tête ! Chomei sautillait presque d'un pied sur l'autre en arpentant les allées, de façon un peu enfantine, avouons-le. Il avait encore beaucoup de mal à ne pas s'extasier chaque fois qu'il mettait le nez dehors, savourant pleinement cette sensation de liberté, encore toute fraîche dans son esprit. La « vie de château » comme il l'appelait ironiquement, qu'il avait vécu durant les dix huit premières années de sa vie lui avait certes apporté beaucoup de choses, il avait néanmoins souvent souffert de cette solitude et de son enfermement.
Ces pensées peu optimistes furent chassées d'un brusque hochement de tête par l'infirmier qui n'avait pas l'intention de gâcher ce moment de plaisir avec des sottises, qui aujourd'hui n'étaient plus que des souvenirs. Son ventre en profita alors pour lui rappeler qu'il n'avait pas encore pris la peine de déjeuner, chose plutôt inhabituelle pour quelqu'un dont l'emploi du temps était quasiment réglé comme du papier à musique. Sans attendre davantage, il reprit sa marche, jusqu'à passer devant la vitrine d'une pâtisserie. Ses yeux sortirent presque de leurs orbites à l'instant même où il les vit : des macarons.
Il en salivait presque d'envie. Son corps l'avait mené à l'intérieur de la boutique avant même que son cerveau n'ai le temps d'assimiler l'action. Les quelques clients qui se trouvaient devant lui furent servis, quand enfin vint son tour. La vendeuse, plutôt jeune, lui adressa un sourire professionnel avant de lui demander ce qu'il désirait. Lorsque la commande fut passée et réglée, Chomei emporta ses petites merveilles et quitta le magasin.
Ses pieds se traînèrent tranquillement jusqu'à un banc, sur lequel il prit soin de s'asseoir. Il posa la boîte dans laquelle se trouvaient les macarons sur ses genoux et l'ouvrit. Un sourire radieux – gourmand, ouais ! - était fiché sur son visage. Il avait pris soin de les acheter en version miniature. C'était bien plus pratique à manger. Il en prit un délicatement entre ses doigts, comme s'il tenait à cet instant quelque chose de fragile et précieux. C'était un peu le cas, de son point de vue … Un dernier regard fut accordé au mini macaron, avant qu'il ne finisse englouti d'une seule bouchée par son tortionnaire. - Spoiler:
J'avais la flemme de me relire, alors sorry pour les éventuelles fautes ! .__.
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