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 One Step Closer [Pv Kairi]

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MessageSujet: One Step Closer [Pv Kairi]   One Step Closer [Pv Kairi] EmptyLun 15 Oct - 11:00

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Descendant du bus, Marvin déplia son petit parapluie noir avant de s’enfoncer dans la foule qui s'écoulait à tout heure du jours ou de la nuit le long des rues principales de Tokyo. Faisant un pas de côté pour éviter un cadre visiblement pressé, il se rangea sur la droite du trottoir, s’immisçant dans la file qui remontait la rue. Forme anonyme au milieu de cet immense troupeau, il avançait d'un pas rapide, sa silhouette sombre coupée par la ceinture du trench-coat qui enserrait sa taille. Pas très esthétique, mais surtout pratique, surtout avec le temps qu'il faisait.Prenant sur sa droite, à l'angle d'une vitrine outrageusement éclairée, il s'engagea dans une rue plu petite, essayant de se rappeler de l’itinéraire qu'il avait regardé un peu plus tôt sur internet.
Un camionnette était stationnée sur le trottoir, encadrée de barrière interdisant l'accès au piétons pour que les ouvrier puissent décharger son contenu en paix. Descendant du trottoir, le jeune homme lâcha un juron dans sa langue natale lorsque son pied gauche atterris dans une flaque d'eau qu'il n'avait pas remarqué. Heureusement pour lui, ses baskets noirs étaient suffisamment étanches pour lui éviter de tremper ses pied. Le bas de son jean presque noir n'eut par contre pas cette chance. Quelle bonne idée avait-il eu encore de se décider à aller au cinéma un soir de telle tempête !

Si il était là, c'était uniquement parce qu'il avait repéré sur un site internet qu'un des cinémas proches du pensionnat diffusait durant la semaine plusieurs films asiatiques récompensés dans le monde entier. Et celui qui l'intéressait était justement diffusé le vendredi soir, première soirée libre de la semaine pour tout les étudiants. Et bien sûr, la pluie torrentielle qui avait démarrée la veille ne s'était pas miraculeusement arrêtée lorsque Marvin était sortit de son dortoir, une bonne demi-heure plus tôt.
La mère de Marvin l'avait prévenu du climat changeant de l'archipel nippon, en particulier à la saison des typhons. Heureusement pour lui, il n'y avait pas un souffle de vent pour perturbait les précipitations. Dans le cas contraire,la situation déjà désagréable aurait pu se transformer en véritable calvaire si en plus de la pluie il avait eu à lutter contre des rafales menaçant de désarticuler à tout instant son parapluie.

Après une dizaine de minutes à pied, il parvint finalement à trouver le cinéma qu'il cherchait. Ne pouvant retenir un petit soupir de soulagement, il pénétra à l'intérieur et replia son parapluie détrempé pour le ranger dans le bac destiné à cet effet près de la porte. À vrai dire, ni son manteau ni le bas de son jean n'avait vraiment meilleure allure : tous deux avaient également souffert des nombreuses éclaboussures du trajet, sans compter son passage par la flaque.
Marvin retira d'ailleurs son manteau, profitant pleinement de l'atmosphère sec et bien chauffé du cinéma. Au moins sa chemise en denim s'en était elle tirée intacte. Sur le tissu bleu, la moindre goutte aurait laissé un tache visible foncée et disgracieuse.

Reportant son attention sur son environnement, il balayai d'un regard l'ensemble de la pièce. Si de l'extérieur le bâtiment avait l'air dans un état plutôt mauvais, l'intérieur rattrapait la première impression qu'il en avait eu. Une dizaine de personne faisait la queue devant un comptoir où se tenait une jeune japonaise d'une vingtaine d'année. Plus loin se trouvait le stand habituel de confiseries et de pop-corn, accessible des deux côté des barrières. Près de l'entrée se trouvaient des chaises et des tables, certainement destinées aux personnes qui devaient attendre quelqu'un à sa sortie d'une séance. Les murs quand à eux étaient recouvert d'une tapisserie d'un bleu plutôt clair qui contrastait agréablement avec la moquette rouge au sol. Des affiches y étaient disposées à intervalle régulier. Parmi elle, Marvin reconnu celles de plusieurs blockbusters américains, ainsi que d'autres qui devaient être celles de films japonais. Ceux là ne lui disaient rien, le cinéma japonais n'étant pas un des plus connu au monde. D'ailleurs, c'était plutôt rare de voir des films asiatiques dans les salles en Europe, en dehors des cinéma spécialisés.
Finalement, il finit par trouver celle du film qu'il était venu voir.

On pouvait y voir un homme asiatique au visage buriné au cheveux noirs en bataille fixant l'observateur d'un regard sombre et brandissant dans sa main droite un marteau. À côté, on pouvait lire une phrase accompagnée de deux questions, servant à accrocher l'intérêt du spectateur. Celui de Marvin n'avait pas besoin de ce coup de pouce supplémentaire. Ça faisait longtemps qu'il voulait voir se film, encensé par les critique et surtout par les spectateurs, et dont le succès avait été tel qu'un studio américain envisageait d'en faire un remake, presque dix ans après la sortie de l'original.


- Une place pour Old Boy s'il vous plait.

Et il tendis la somme qu'il devait payer pour retirer sa place au guichet. Il remercia la jeune femme lorsqu'elle lui tendit son billet, qu'il donna quelques secondes plus tard à l'homme qui contrôlait les places devant l'accès au salles. Japonais lui aussi, il devait avoir environ la quarantaine et sa seule stature suffisait à dissuader tout fraudeur potentiel. Et pourtant son allure tranchait avec sa façon très amicale et aimable d'indiquer à Marvin vers quelle salle il devait se diriger. Après avoir jeté un coup d’œil en direction du stand de sucrerie, il se ravisa pour prendre directement la direction de la troisième salle, apparemment la plus petite, au bout du couloir.
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MessageSujet: Re: One Step Closer [Pv Kairi]   One Step Closer [Pv Kairi] EmptyMer 17 Oct - 21:52

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    Aujourd'hui ça été une journée plutôt triste, il n'a pas arrêter de pleuvoir et le mieux dans tout ça je suis malade, donc pas de cours pour moi pour ce vendredi là. Le week-end avait commencé tôt pour ma part, et je pense avoir exagéré sur ''ma maladie'', j'avais juste un peu de toux, et le nez qui coule, mais rien de grave pour m'empêcher d'aller en cours. Donc j'ai évidemment passé ma journée dans ma chambre à faire mes petites choses ou traîner sur internet pour m'occuper et tchatcher avec des mecs plutôt mignons. Des fois on pouvait faire de magnifiques rencontres sur des sites internet, mais personnellement, j'ai toujours aimé les rencontres inattendues. Enfin pour faire plus cours, je me suis royalement emmerder cette après-midi, mais heureusement, vers le début de la soirée j'ai été très vite tirée de cet ennui qui m'était interminable. Un petit flirt que j'avais rencontré il y a quelques jours en arrière pendant une sortie shopping, m'avait envoyé un sms pour qu'on ait se boire un truc dans un petit bar tranquille en ville. Il était plutôt mignon, mais il servait plus comme bouche troue qu'autre chose. Pour cette petite sortie de moins d'une heure j'avais décidé d'enfiler une petite jupette grise ainsi que des collants noirs et de petites bottines de marque, pour le haut j'ai mis une chemise noire, et bien sûre j'avais pris soin de ne pas boutonner les trois premiers boutons de ma chemise, et pour ne pas attraper encore plus froid, j'ai pris une petite veste en jeans ainsi qu'une écharpe fine. Au bar, j'avais commandé un petit cocktail. Qu'est-ce que j'adore les cocktails ! Il m'en fallait plus d'un verre pour être bourré, mais il est claire que je suis quelqu'un qui ne supporte pas vraiment l'alcool. Mais avec ce verre là, je pouvais juste passé le cap de la fille ''joyeuse'' et qui rigole pour peu. Il est vrai que je le draguais un peu, mais je lui devais bien ça, il allait me payer la tourné. Je lui avais laissé un doux baiser sur sa joue, puis je m'étais vite dirigée vers la sortie avant qu'il me retienne. J'avais évidemment pris un parapluie avec moi. Dehors il faisait toujours aussi froid que tout à l'heure, il faisait aussi déjà nuit, on ne pouvait apercevoir aucunes étoiles, étant donné qu'il était remplis de nuages gris.

    Je commençais à prendre mon chemin pour me rendre au métro qui se situait non loin quand soudain je fus extrêmement surprise d’apercevoir... Marvin ? Mon très chère Marvin, ce charmant garçon qui m'avait laissé seule aux casiers il y a une semaine en arrière. Je n'étais pas vraiment sûre si c'était lui, il faisait sombre, et il marchait plutôt vite. Je ne me suis pas laissée une minute de réflexion que je m'étais déjà décidée à le suivre pour voir qu'est-ce qu'il allait faire, ou qui il allait voir, peut-être qu'il allait voir une jolie fille, si c'était le cas j'allais bien rire. Ou il allait voir des amis à lui, des beaux mecs en plus dans ma liste ce n'était pas de refus du tout. Enfin pour le moment le plus important c'était de ne pas perdre Marvin des yeux, et surtout qu'il ne se rende pas compte que je le suivais de quelques mètres à peine. Je ne sais pas combien de kilomètres il allait faire, et où il allait ainsi, mais j'étais déterminée le savoir et pouvoir être vers lui pour... Discuter et comprendre mieux ce qui s'était passé l'autre fois. Après plusieurs minutes, il était enfin rentré dans un bâtiment qui ressemblait à un cinéma, il avait un rencard peut-être ? Heureusement, j'avais toujours de l'argent sur moi, donc je n'allais pas hésiter à payer ma place pour aller au près de lui, seul ou non. Je lui suivais lentement, laissant moi aussi mon parapluie vers le sien, puis je pris ma place dans la file d'attente en faisait bien attention qu'il ne remarque pas ma présence. Je tournais toujours le regard ailleurs, mais je restais pas loin de lui pour écouter le nom du film qu'il allait voir. J'ai profité aussi de donner une apparence correct à ma coupe de cheveux qui était plus humide qu'autre chose et découvrir l'endroit. Il faisait bon chaud et ce n'était pas plus mal pour mon petit rhume qui allait certainement empiré dans les jours qui suivent à cause de ce temps de chien. Mais j'ai très vite remarqué que c'était un cinéma très bon marché, la décoration était horrible à mon goût aussi. Mon regard se posa directement sur le dos de Marvin quand j'ai reconnu sa voix, c'était dans la poche, j'avais le nom du film, qu'au passage je ne connaissais pas du tout et c'était pas ma première occupation. J'ai répété le titre du film en regardant toujours Marvin, la jeune femme prenait son temps j'avais l'impression, alors qu'elle avait servis en moins de deux seconde Marvin, elle était en train de me gonfler.

    « Bon, sérieusement vous pouvez faire votre boulot plus vite ?! »

    Quand je m'énervais, je me contrôlais plus, et de tout de façon ça faisait partie de mon caractère, je ne voulais pas perdre Marvin, mais c'était trop tard il n'était plus dans mon champ de vision. La femme commença à gronchonner en disant que je n'étais pas du tout aimable avec une adulte. Je lui ai tout simplement arraché le ticket des main et laissé la somme d'argent sur le comptoir, et je me dirigea à toute vitesse dans le hall quand un bras à intervenu devant moi. C'était un homme qui demandait mon ticket... J'avais complètement oublier les habitudes aux cinémas... Et surtout, je me pressais pour rien, car j'allais être dans la même sale que Marvin. Je pouvais enfin respirer un coup, je lui laissa un grand sourire chaleureux en lui tendant mon ticket, il me pointa du doigt l'endroit ou la séance allait commencer, et où Marvin se trouvait donc.

    « Merci monsieur ! » Dis-je en me baissant en avant comme signe de respect.

    Enfin, je n'avais pas de temps à perdre non plus, je me dirigeais à l'endroit où Marvin allait se trouver, ma démarche était en train d'accélérer quand enfin je pouvais apercevoir... Le dos de Marvin devant la porte de la salle où le film allait être lancé. Et par chance il était seul, pas de filles autour de lui, pas de beaux mecs, il était seul ! J'avais de la chance, et j'allais en profiter sans hésiter. Je repris une démarche lente en me dirigeant vers lui, et je lui tapota le dos du doigt.

    « Hey mais coucou... ! Qu'elle surprise qu'on se rencontre ici, tu vas le voir seul ? On peut aller s'asseoir ensemble. »

    Comme à mes habitudes, je prends les choses en main, et bien sûre, je n'allais pas le laisser tranquille pendant ce film, loin de là. Même si à la fin je dois lui payer le cinéma, mais ce qui est claire, il ne va pas suivre une seconde de son film, je tiens bien me rapprocher de lui, et qu'il s'ouvre un peu à moi... Et là, il va pas s'en aller. Il pouvait peut-être sentir un peu l'odeur fruité et alcoolique de mon haleine, qui pour moi, était très agréable.
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MessageSujet: Re: One Step Closer [Pv Kairi]   One Step Closer [Pv Kairi] EmptyJeu 18 Oct - 10:13

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Marvin avançait d'un pas tranquille le long du couloir. Quelle raison pouvait-il bien avoir de se presser maintenant, puisqu'il était enfin au sec, et était en avance de presque dix minutes pour son film. Il n'avait vu personne d'autre prendre de places pour le même film que lui au comptoir, et se demandait s'il y aurait vraiment du monde dans la salle. En particulier étant donné le temps qu'il faisait.
Un soudain petit contact dans le milieu de son dos l'arracha à ses pensées, tandis qu'une voix familière s'élevait juste derrière lui. Se retournant, ses soupçons furent confirmé une demi seconde plus tard lorsqu'il aperçu la même blonde qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt, aux casiers. Bien sûr, il se rappelait de son prénom, Kairi. Déjà que Marvin avait une bonne mémoire des visages, la façon dont ils s'étaient rencontrés avait été en plus pour le moins particulière. Tout aurait pu être normal ou presque s'ils s'étaient quittés dès leur décision d'échanger leur casier prise. Mais comme à son habitude dès qu'il s'agissait de jolies filles, le jeune allemand s'était repassé plusieurs fois les dernière minutes de leur entrevue, lorsque les lumières s'étaient brusquement éteinte. Sans ces quelques instant, il serait simplement partit avec une première impression désagréable de Kairi, la petite capricieuse. Mais dès qu'ils avaient été plongés dans le noir, elle s'était pressée contre lui, le collant contre les casiers, où ils étaient resté jusqu'à ce que la lumière revienne. Et là, Marvin s'était rapidement esquivé. Comme d'habitude. Ce n'était peut être pas la solution la plus efficaces pour cacher sa gêne, mais c'était la seule qui lui était venue. Et les jours suivants, il s'était repassé la scène plusieurs fois pour comprendre l'attitude de la japonaise. Toujours essayer de comprendre ce qu'une fille pouvait bien vouloir, se poser mille et une questions.

Et voilà donc qu'il se retrouvait de nouveau face à Kairi, visiblement bien contente de tomber sur lui. Que venait-elle faire donc là d'ailleurs ? L'avait-elle suivit ? Marvin se retint de sourire à cette pensée idiote. Pourquoi donc aurait-elle bien pu vouloir le suivre du pensionnat jusque dans un petit cinéma tel que celui-ci. N'empêche que les probabilités qu'elle aille en plus voir le même film que lui devaient être tout de même faibles. Mais non, il devait sûrement voir le mal partout.
Le saluant, elle avait rapidement enchainé sur deux petites questions, et attendait maintenant une réponse. Marvin hésita une seconde à mentir. Dire qu'il sortait juste d'une séance ? Pas très crédible. Dire qu'il était avec des amis ? Ça ne tiendrait pas longtemps si la salle dans laquelle était vide, ou remplie de personnes âgées. Se tirer purement et simplement ? Pas deux fois, et puis en plus il avait déjà payer.
D'ailleurs, il n'avait pas vraiment de raisons de lui mentir. Après tout, il n'avait pas vraiment grand chose à lui reprocher, en dehors du fait qu'elle ne lui ait pas laissé le choix de leur échange de casier. Mais il ni assez stupide ni assez rancunier pour lui reprocher ça longtemps. Et s'il n'était pas totalement à son aise en sa présence, il ne pouvait pas vraiment lui en tenir rigueur.


- Euh... Salut ! Comme tu dis, je ne pensait pas rencontrer quelqu'un du pensionnat en venant ici, surtout avec ce temps pourris. Et après un demi-seconde d'hésitation, il rajouta : Oui, si tu veux. De toute façon ... Je crois que la salle est quasiment vide.

Ça, ça pouvait être bizarre comme réplique. Il n'y avait pas à chercher très loin pour avoir l'impression que le jeune homme ne désirait pas être vu en compagnie de Kairi. Et pourtant, il avait prononcer ces derniers mots juste pour éviter de dire "De toute façon, tu n'en feras qu'à ta tête." Une petite hésitation, et voilà le travaille. Simplement parce qu'il s'était demandé comment elle risquait de le prendre. Il aurait mieux faire de dire que la salle était petite. Il aurait mieux fait de ne rien dire.
En fait, il aurait surtout mieux fait de ne pas hésiter, et de dire ce qu'il avait pensé tout de suite. Après tout, s'il y avait une parcelle de la personnalité de la jeune femme qu'il avait cru saisir, c'était bien celle là. Et tant pis si ça le lui avait pas plus. Peut-être même qu'elle en aurait rit. D'ailleurs s'il avait été vraiment à l'aise avec elle, comme avec les filles en général, il aurait pu la taquiner, par exemple en mimant de ne pas se rappeler d'elle, et aussi obtenir des explication sur son attitude étrange. En fait il n'en aurait même pas eu besoin, puisqu'il ne serait pas partit des casier.

Encore, et toujours des interrogations. Les chassant de son esprit, Marvin reprit la direction de la salle sans attendre de réponse de Kairi. De toute façon, il ne doutait pas un instant qu'elle le suivait à la trace. Poussant la double porte du sas, il la retint pour qu'elle ne retombe pas sur la jeune femme, et fit de même avec la suivante. Question d'habitude.
La salle était déjà plongée dans le noir, et une publicité pour un magasin de mangas se terminait à l'écran. Elle était plutôt petite, et ne devait pas dépasser quatre-vingt ou cent places. Il n'était pas très doué pour ce genre d'estimations.
De là où il était, Marvin ne distinguait personne d'autre dans la salle, en tout cas pas dans les derniers rangs. Peut-être y avait-il d'autres personnes qu'il ne pouvait simplement pas voir d'où il était. De toute façon, d'autres allaient bien arriver... Redoutait-il de se retrouver coincé tout seul à côté de la jeune femme ? Encore des questions et de l'embarras, et aucun remède miracle en vue. Laissant les deux dernières rangées derrière lui, Marvin s'engagea dans la troisième pour s'asseoir exactement en son milieu, bien centré face à l'écran.


- Alors, qu'est-ce qui t'as décidé à sortir avec un temps comme ça ?

très malin comme question, installé devant le grand écran d'un cinéma, où le début des bandes annonce annonçait le début imminent du film. Mais bon, il n'avait rien trouver d'autre à dire.
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MessageSujet: Re: One Step Closer [Pv Kairi]   One Step Closer [Pv Kairi] EmptyMar 23 Oct - 17:48

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    C'était plutôt marrant car je ressentais ce petit malaise que Marvin avait, ou peut-être que je me faisais des idées, mais j'étais persuadée qu'il était en train de repasser dans sa tête chaque seconde et minutes que nous avons passé ensemble sous les sous-sols du pensionnat vers nos très chers casiers. Et si je pouvais parler à un objet, c'était clair et net que je serais directement allée remercier la chance que les casiers m'ont donné de rencontrer un si beau blondinet ! Mais je n'étais pas aussi stupide pour aller parler à de simples casiers, et qui sait, c'était pas grâce à eux, mais grâce à moi et moi seule et ma beauté qui à réussis à faire entrer ce beau et charmant garçon dans ma petite vie qui m'était plus que misérable depuis mon entrée dans ce pensionnat à la con. Non que je m'ennuyais, mais l'idée de ne pas avoir couché avec un seul mecs depuis quelques semaines maintenant me donnait des frissons partout. Putin mais qu'elle chance j'ai pas, mais ne crions pas défaite tout de suite, je vais être avec un beau mâle, dans le noire, et en plus, il est étranger. Justement, j'étais en train de me demander de quel pays il venait... Je ne lui avait pas demandé. J'avais évidemment déjà couché avec des japonais, mais je trouve qu'ils n'étaient pas si bons que ça au lit, par contre les italiens c'est une autre histoire, enfin passons, je me devais de sortir toutes ses belles scènes de ma tête et me concentrer sur la soirée que j'allais passer avec mon très chère Marvinounet qui pour moi, était toujours sous ''le choque'' de notre dernière rencontre. J'allais le rassurer, et aller doucement cette fois-ci... Mais qu'est-ce que ça veut dire aller doucement en même temps ? Il faudra que j'improvise, ou bien attendre de voir si Marvin allait entre prendre les choses, ce qui me faisait rire doucement en imaginant faire ça, alors qu'il est parti l'autre fois en me laissant comme une merde aux casiers.

    Quand enfin il m'a adressé la parole, je ne savais pas comment et pourquoi, mais j'étais heureuse de pouvoir l'entendre parler, de pouvoir réécouter sa voix et ses paroles qui m'étaient destinées rien que pour moi et moi seule. Je regardais un peu derrière pour voir si des gens venaient dans notre direction pour aller dans la salle où nous allions nous rendre pour voir ce fameux film. C'était plutôt mort, et ça s'annonçait très bien pour moi. Et Marvin n'avait certainement pas faux du tout, il y avait pas un chat dans le couloir, et le film n'allait pas tarder à être lancé, sauf si tout le monde était déjà à l'intérieur mais il n'y avait pas un seul bruit qui percutait les murs. Le temps que je regarde derrière, Marvin avait commencé son chemin en direction de la salle où le lancement de film n'allait pas tarder, évidemment j'ai commencé à me rendre doucement vers lui, en me contentant de faire un signe de la tête en guise de remerciements pour m'avoir tenu les portes devants moi. Qu'il était craquant et en plus il était tel gentleman avec son allure de bad boy, mais je savais comment il était, et je pouvais connaître un peu son caractère. Je ne me comprenais pas vraiment au fond, car me connaissant, je n'étais pas réellement attirée par ce genre de garçon, j'aimais les mecs qui me prenaient sauvagement, j'aimais le style de mec qui vient vers et qui me demande de baiser et au revoir le jour d'après. Bizarrement je n'ai jamais vraiment ressentis de l'amour. Et je pense que ça été le cas pour les mecs qui sont passé sur moi aussi. On pouvait me voir comme une fille salle, souillée, mais j'en avais rien à foutre, il fallait bien profiter de la vie, et moi je le faisais à fond, après tout, on en a qu'une. Quand enfin je mis le pied à l'intérieur de la salle qui était totalement plongé dans l'obscurité, je pouvais tout de suite remarquer qu'elle était vide, tout les sièges étaient libres, je pouvais le remarquer avec le peu de lumière que l'écran projetait. Le film n'avait pas commencé, c'était encore les pubs, et c'est connu, les pubs c'est toujours long. Ce que j'aimais cette situation ! Je ne suis pas quelqu'un qui va souvent au cinéma mais le peu que je suis allée, je m'arrangeais toujours pour y aller tout en haut, mais pour une fois, je n'allais pas chipoter donc j'ai suivis Marvin sans dire un mot. Il l'avait bien remarqué, si j'ai quelque chose à dire, je le dis sans hésitations, mais je me suis privée de ce petit plaisir pour ne pas briser la chance que j'avais ce soir là à être seule avec mon petit Marvin. J'ai pris place à côté de Marvin sans retire la veste tout de suite.

    « Eh bien, je suis allée boire un verre avec un ami, et je ne voulais pas rentrer tout de suite au pensionnat, alors je me suis dis qu'un petit film avant d'entrer c'était pas mal, je ne connais pas ce film j'ai pris totalement au pif... »

    Au moins j'ai dis un seul mensonge, c'était vrai que je venais de sortir d'un bar, et que je me rendais normalement au pensionnat, mais il y a eu juste un petit changement de programme. Je ne voulais pas précipiter les choses. Donc je restais calme à regarder l'écran qui n'allait pas tarder à lancé le film. J'avais un peu la toux et ça m'énervait vraiment, je sentais que ça allait gâcher mes prochains jours ce rhume, rester coincer au lit c'était hors de questions. Soudain une annonce s'est affichée sur la toile disant que le film allait être lancé dans moins de vingt minutes à cause de problèmes techniques. De petites lumières s'est allumées dans la salle, mais il faisait toujours un peu sombre. C'était une occasion pour se rapprocher de Marvin à ma manière, j'ai retiré ma veste lentement... Mais j'ai laissé mon écharpe, puis j'ai retiré mon écharpe en secouant un peu ma tête pour remettre mes longs cheveux blonds derrière mon dos, certes j'ai une petite poitrine mais je savais la mettre en valeur, ma chemise noire avait toujours deux ou trois boutons qui n'étaient pas attachés en haut, ça rendait mon style plus sexy. Puis et j'ai déposé mes affaires sur les jambes de Marvin, et je me suis mise debout en prenant mon sac à main.

    « Je reviens Marvin, je fais vite, tu gardes mes affaires d'accord ? A tout à l'heure ! »

    Je fis un petit signe de la main et j'ai détallé les marches pour me rendre vers la sortie. J'étais en train de rire en marchant dans le couloir, j'étais sûre dans ma tête qu'il devait stresser comme pas possible quand j'ai retiré ma veste, il devait se dire que j'allais retenter quelque chose sur lui, ou lui faire des avances avec mon corps. Mais ça n'a pas été le cas du moins pas pour tout de suite. Je me suis tout de suite rendue dans le stand de bouffe, je voulais grignoter quelque chose, je n'aurais pas dis non pour grignoter Marvin, mais je doute qu'il soit d'accord, enfin du moins pas tout de suite. Le vendeur était très gros, il avait une moustache noire et des gros sourcils. L'odeur de la bouffe me faisait presque baver, j'avais enfin choisis ce que je voulais prendre pour Marvin et moi.

    « Bonsoir ma petite mademoiselle, que voulez-vous ? »
    « Alors je veux une sucette à la fraise, deux petites bouteilles d'eau, et je prendrais bien des churros ainsi que des M&M'S... Et... C'est tout ! »

    Puis mon regard s'est posée sur un petit bol qui était sur le comptoirs, il y avait plusieurs petits chocolat avec des emballages adorables, ils avaient plusieurs formes différents, il y avait des lunes, des étoiles ainsi que des cœurs. Pendant que le vendeur avait le dos tourné pour préparer nos churros, je plongea la main dans le bol pour piquer un cœur au chocolat pour le ranger en suite dans ma poche. Ils étaient pas donnés, donc j'allais pas mettre un centime pour un si petit chocolat. Déjà que la bouffe dans les cinémas sont toujours chère, non que je sois en manque d'argent, loin de là, mais je ne voulais vraiment pas lui faire ce plaisir de payer un chocolat qui était certainement de mauvaise qualité. Quand enfin le vendeur avait terminé ma commande, je lui déposa la somme d'argent de mes achats et pris le sac. Je me suis directement retournée sans lui dire au revoir, et je me suis vite rendue vers Marvin à pas de course, je ne voulais pas le laisser seul, et peut-être qu'il allait s'en aller, par chance il était toujours là. Je repris place vers lui. Je retira du sac une bouteille d'eau pour le déposer sur Marvin, je lui adressa un grand sourire, puis j'ai sortis les M&M'S ainsi que les churros pour les déposer entre nous deux.

    « Voilà, j'espère que ça va te faire plaisir et que tu aimes ! »

    J'ai pris ma petite sucette, j'ai retiré l'emballage et je l'est directement mise dans ma bouche. J'adorais les sucettes. C'est une fille n'aime pas les sucettes, ce n'est pas une vraie femme fatal ! Ou elle est idiote et elle le fait exprès, tout le monde sait que ça excite les hommes quand les filles ont quelque chose dans la bouche. Le film n'avait toujours pas commencé, ça pouvait nous laisser encore le temps de discuter et peut-être il allait me ressortir l'histoire de l'autre fois. Je n'avais pas vraiment regardé autour de nous, je m’inquiétais plus si Marvin était parti ou non mais je n'avais pas fait attention si il y avait de nouvelles personnes ou non dans la salle, et en même temps ça n'allait pas être de simples gens qui allaient tout faire foirer, alors qu'elle soit remplis ou non la salle, j'en avais strictement rien à foutre. J'étais un peu penché sur Marvin, j'avais un peu qu'il n'aime pas ce que j'avais pris, au pire, ça ne me dérangeais pas de bouger de nouveau. Je sortis de ma poche le fameux petit cour en chocolat emballer d'un emballage rouge brillant. Et en retirant de la main gauche ma sucette de la bouche, de l'autre j'ai tendu la main pour lui donner.

    « Tiens, petit cadeau pour toi ! »

    Mon regard était doux, on pouvait presque dire que j'étais une jeune demoiselle sans défense et adorablement gentille. Mais les apparences cachent beaucoup de choses.
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