Tous ces bâtiments me rendaient nerveuse, mes yeux distinguant le pensionnat, derrière la vitre de la Mercedes de mon père. Nous n'avions pas parlé de tout le trajet, et cela m'allait très bien. On approchait de la date de la mort de ma mère, je m'en souviendrais toute ma vie. C'était pour bientôt, sûrement pour ça que j'étais aussi nerveuse

...

" Ma puce, il va falloir que tu sois courageuse, tu sais... "

C'était à nouveau mon père qui tentait de m'humilier, alors que nous venions tout juste de sortir de la voiture. Et puis quoi encore ? Il voulait aller dans le bureau du Directeur avec moi, pour être sûr que sa petite fille y rentre bien et ne se perde pas dans les couloirs ?
Je n'avais plus cinq ans, je me débrouillerais très bien seule !
Alors que j'aurais voulu lui cracher tout cela au visage, je lui ai simplement plaqué un baiser sur la joue en lui lançant un petit sourire hypocrite, comme pour me moquer de lui :

" Mais oui, mon petit papa... Je ne me perdrais pas dans les couloirs, voyons... Tu veux que je t'appelle tous les jours, aussi ? Oh, non, cela ferait trop long, toutes les cinq minutes, peut-être... ? "

Je me mis à rire comme une imbécile, sachant très bien que j'étais méchante avec mon père. Mais c'était comme ça, il y était habitué de toute façon, et il expliquait cela par des sautes d'humeur, au stress d'être encore une ado dans un monde d'adultes. C'était sûrement pour cette raison qu'il m'avait inscrite dans un pensionnat comme celui-ci.
D'ailleurs, je me demandais quel tête elle pouvait bien avoir, cette Pension Hina. Elle commençait tout juste à être réputée, et on nous avait raconté, à mon père et moi-même, qu'aucun élève n'avait été renvoyé, du moins pour l'instant, et que c'était vraiment une bonne chose, même si l'année venait tout juste de commencer.
Pendant que j'observais, émerveillée, l'entrée de l'établissement, j'ai entendu le moteur de la voiture démarrer derrière moi. Mon père venait de repartir, sans me dire au revoir. Je ne savais pas pourquoi, mais à ce moment-là, alors que le vent faisait virevolter mes cheveux châtains, mes yeux ont fait coulé quelques larmes, qui se sont perdues dans la brise du matin.
Passant ma main sur mon visage pour l'essuyer et faire disparaître toute traces de tristesse, je me rendis compte qu'il n'y avait personne aux alentours pour m'accueillir. Nous étions arrivés légèrement en retard, peut-être était-ce pour cette raison.
Mais quand même...
J'ai pensé qu'ils devaient sûrement être en cours à cette heure-ci, alors j'ai avancé sur le petit chemin, mes ballerines s'appuyant sur les cailloux blancs de l'allée. Il faisait chaud pour une journée d'automne, et le soleil brillait haut dans le ciel, mettant en valeur ma robe blanche qui m'arrivait un peu plus haut que le genoux.
Je m'étais tout de même plus ou moins bien habillée pour un premier jour. Comme l'on dit, c'est la première impression qui compte, donc je devais tout placer sur cette première vue qu'on aurait de moi.
Devant les marches précédent un grand perron et une porte vitrée mais opaque, j'eus l'air bien bête. Valise à la main, les yeux dans le vide, un sourire d'imbécile accroché à mes lèvres, je venais de me souvenir que j'avais oublié un petit détail. Que devais-je faire ? Où aller ?

" Raah ! Ce genre de choses n'arrive qu'à moi, vraiment ! " me suis-je lamenté en fouillant dans mon sac à main couleur crème.

Où était passée cette foutue feuille où était expliqué ce que je devait faire un nouvel élève arrivé au Pensionnat ? J'ai eu beau cherché partout, en vain, elle n'était pas là. M'accroupissant, je commençais donc à ouvrir ma valise, me demandant ce qu'on allait penser de moi si quelqu'un arrivait par ici et me voyait faire n'importe quoi.
Rien non plus. Il n'y avait absolument rien. Et mince, c'était sûrement mon père qui l'avait embarqué, et j'espèrais pour lui que ce soit involontaire, sinon il allait m'entendre...
Et bien, il ne restait plus que rentrer par mes propres moyens, errer dans les couloirs et attendre un signe, que quelqu'un m'adresse la parole, ou bien tout simplement attendre ici, assise à côté de ma valise, qu'un miracle n'arrive...
Ce que je fis.
Comme une idiote, je me suis donc installée aux côtés de ma valise, la tête entre les mains, mes yeux fatigués se fermant tout seul. J'étais épuisée, je n'arrivais plus à tenir debout, et n'avais pas envie de me casser la tête à trouver un surveillant, un prof, ou même le directeur. Je préfèrais attendre, attendre que quelque chose se passe...

Spoiler:

~~ Me baladant entre les chemins à fin de trouver cet espèces d'endroit que tout le monde surnomme le "pensionnat"~~

Je m'arrêtais entre deux chemins et vis enfin une pancarte, "le pensionnat" . Puisque je ne suis pas bête, je me dis autant prendre par là. Il faisait beau le soleil brillait néanmoins quelques nuages jouaient avec le soleil ce qui ne me dérangeais point. Mais qu'est-ce que je fais là je me parle à moi même du beau temps, enfin bref c'est tout moi sa. Je m'avançais et m'enfonçais de plus en plus dans le chemin et vis au loin un château ou peut-être un lycée, bref 'le pensionnat" étais à quelques pas de moi. J’accourais le plus vite possible vers le portail que je vis de loin ! Sans faire attention comme d'habitude... Je ne vis pas une énorme racine qui dépassait du chemin et je me pris le pieds dedans --'

"BADABOOM"
-Aïe, et merde !

Je me scratchais comme une conne sur le sol, je me relevais avec le terre sur mes genoux et comme par hasard c'est le jour où j'arrive au pensionnat que je fais mal et que je suis couverte de terre nanh, mais le monde est mal fait parfois. Je fis une tête de fille stupide et maladroite heureusement que personne n'était là pour voir sa !
Je repris ma marche mais plus lentement cette fois si, j'arrivais tranquillement devant le portail et je vis une jeune fille qui cachait sont visage avec ces mains, à mon avis elle doit dormir. Moi Tsukia Shyui naïve comme je suis et taré ! Je me mis a crier :

-Salut!!! Tu dors?? d'un ton sympathique et naturelle tout moi sa !

La jeune fille sursautas au moment ou je terminais ma phrase. Cela me fis sourire et à moitie rire, puis elle restait assise et à me regarder de la tête au pied je sentis que la terre sur mes genoux la faisait rire. Si cela ce trouve elle m'imagine entrain de tombé a terre nanh, elle ne ferait pas sa, mais qu'est-ce que je dis là bien sur qu'elle ce fou de moi ! Enfin bref je ne la connais pas pour le moment alors ne jugeons pas... La jeune fille pris un aire et un ton hautain et ce mis à me dire :

" Je m'appelle Autumn Grace Kissum, Grace étant mon deuxième prénom, appelez-moi s implement Autumn. Et vous, mademoiselle ? Que venez-vous faire ici à une heure pareille ? "

En écoutant attentivement ce qu'elle me dis, je me mis à rire aux éclats! Elle me vouvoie? Mais elle me snobe là nanh?? Je rêves j'aurais crue qu'elle était plus cool que sa comme fille... Apprenons à la connaître, je lui répondis:

-Euh...Ok tu n'a pas besoin de me vouvoyer on est pareil deux adolescentes qui ont trouver "le pensionnat" et qui veulent y entrer cool Autmn !! Luis-fis-je d'une voix douce et éclatante.

Je continuais sur ma lancé à fin de me présenter à ma manière bien sur:

-Yoo! moi c'est Tsukia Shyui mais appelle moi Lune (: Je viens au pensionnat pour étudier et me faire pleins d'amis ! et toi que vient tu faire ici?
D'aire sympathique et formant avec mes deux doigt le signe peace and love.

A ma réponse la jeune fille avait l'aire surprise mais aussi gêné à croire que ce que je venais de luis dire était insultant. Cela me donnais encore plus envie de rire, enfin je vais pas me moquer d'elle tout de même... Bref elle ce mis debout pris sa valise et fit un sourire un peu forcer, et me fis l'aire de rien :

" Oh, c'est sur l'ordre de mon père... Mais sinon, je n'ai pas vraiment de but précis, à tout réfléchir. Je suis crevée. On devrait peut-être essayer de rentrer, tu ne penses pas ? Même si j'ai déjà essayé et qu'apparement, on risque de galérer.

J'avais l’impression qu'elle s'inventait une personnalité qui n'était pas la sienne, peut être qu'elle voulait être plus libre plus cool. Moi je sais que c'est plutôt une fille coincer et hautain, à mon avis c'est l'éducation de ces parents bref je la pleins !!
Bref, je lui répondis sans tarder avec toujours mon aire joyeuse et éclatante d'énergie;

"Tu suis les ordres de ton père waouh quel courage le mien est aussi cool qu'un Hipie qui à trop fumé c'est naturelle chez mes parents d'être détendue et cool, je lui fis un sourire détendue comme jamais et continuais,
-Rentré c'est une bonne idée, mais je me demande d'où vient tu?? pour être aussi crever!"

Je restais la à la regarder et à sourire toujours aussi bêtement!

Elle était là à m'écouter, sans broncher. Je la vis fatiguer, ce frottant de l'eau sur le visage essayant désespérément de rester éveiller. Elle avait l'aire si impressionner vis à vis de moi, j'étais tellement plus énergique et joyeuse qu'elle, Automn était crever! Bref en continuant de lui parler je cru qu'elle m'écoutait à peine, cela semble irrespectueux mais bon... Puis daigne enfin répondre à ma question;

"Je suis Britannique, je viens d'Angleterre. Et toi, d'où viens-tu pour être aussi... Joyeuse ? Héhé. "

Elle était donc Britannique, waouh c'est où sa?? Je ne connaissais que mon pays. bref une anglaise je crois que c'est comme sa que l'on dit, moi joyeuse mais c'est naturelle... Je lui répondis doucement et avec un sourire naturelle :

"Moi je viens des collines du Japon très éloigné!! Je suis Japonaise (: je ne connaissais pas l'Angleterre, c'est peut-être pour sa que tu es si...si humble et si noble enfin si je puis dire! Tu devrais changé un peu tes habitudes tu c'est ? Ce serait une bonne expérience, non??"

Tout en lui parlant j'avais encore plus l'impression qu'elle ne m'écoutait pas, mais elle fait ce qu'elle veut non?

Le jeune fille pris les devants, et s'excusais. Elle me regardait attentivement, et rigolait à moitie je vis un sourire ce glisser sur son visage, cela l'ambéllissais encore plus Automn était belle. Elle me donnait envie d'en faire autant je vis des larmes glisser sur ses joues, puis elle répondis:

" Pardonnes-moi, c'est vrai que je n'ai pas l'air très sympathique, et ce n'est pas seulement parce que je suis crevée. Je suis contente d'être ici, au Japon, j'en rêve depuis petite. Pour mon pays d'origine, tu sais, je connais beaucoup de Britanniques aussi joyeux que toi. Je pense que je ne sais pas vraiment profiter de la vie. "

Je n’hésitais pas une seule seconde à lui répondre, sauf qu'elle pris les devants! Elle s'en allait devant le portail, puis tripotais le digicode. Après seulement quelques minutes passer le portail s'ouvrit automatiquement, cela m’impressionnais! J'accourus vers Automn à fin de ne pas rester seul comme une conne sur le chemin. Je lui répondis enfin, elle me regardait l'attention était sur moi:

"Eh bien pourquoi n'entrons-nous pas dans le pensionnat?
Sinon pour ce qui est de profiter de la vie tu as le temps de changer!"
Dis-je d'une voix douce et à la fois tout énerver.

J'allais vers elle et lui fis un câlin amicale.