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 « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino.

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MessageSujet: « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino.   « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino. EmptyVen 9 Nov - 17:14

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« Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. »




Ce soir, c'est le grand soir ? MUSIC

Huh... j’suis crevé, je n’ai pas envie de bouger mon cul. Oh et puis je ne bosse pas aujourd’hui alors je peux bien rester dans mon plumard à ne rien foutre toute la journée je risque pas grand-chose. De toute façon, une petite journée à rester tranquille ça ne mange pas de pain. Je sais parfaitement l’heure qu’il est, j’ai eu la décence de regarder mon téléphone en me réveillant. Bref, après avoir vérifié machinalement le moment de la journée où nous étions, j’avais ensuite jeté mon portable à quelques centimètres de moi. J’étais toujours allongé et je ne savais strictement pas si j’allais me lever ou pas. C’est alors que j’entendis un bruit désagréable qui émanait de mon téléphone. Celui-ci était en train de sonner et de vibrer sur mon lit. J’eus alors un petit grognement et je l’attrapais avec ma main. Voyant le nom s’afficher sur l’écran, j’eus un léger rictus. La personne qui m'appelait n’était pas vraiment ce que l’on peut appeler un « ami », mais elle m’a rendu un service un jour alors je me suis dit que pour que cela soit équitable, il fallait que je lui rende la pareille. Bref, je décrochais alors et je préfère mettre sous silence la conversation, dans votre intérêt.

Quelques minutes après avoir discuté avec cette fameuse personne, j’avais raccroché, le sourire aux lèvres. Finalement j’avais quelque chose à faire de ma journée. Je me levais alors et me préparais comme il se doit en adoptant une tenue un peu plus décontractée que d’ordinaire. Tout cela pour une simple et bonne raison : ce soir, c’est le grand soir. Bref, je vous expliquerais tout à l’heure ce que cela veut dire. Une fois que j’eu finit de me préparer, je sortis de chez moi en fermant à clé sans même prendre la peine de me faire un petit truc à manger. J’avais une petite envie de me nourrir ailleurs que chez moi pour une fois. C’est la raison pour laquelle je marchais jusqu’à un endroit où je pouvais prendre un petit déjeuner sans être dérangé par qui que ce soit que je connais. La journée risque bien d’être ennuyante je le crains, mais que voulez-vous, ça ne peut pas non plus être tout le temps passionnant. Bref, une fois mon repas pris, je quittais les lieux pour aller faire une petite promenade. En vérité ce n’était pas exactement cela, mais je vous expliquerais plus tard.

Bref, la journée fut véritablement très longue, ma proie étant quelqu’un de peu prudent, je ne pouvais que m’ennuyer en faisant sa filature. Attendez une seconde. Proie ? Filature ? Oups, j crois que je viens de vendre la mèche. Vous avez de la chance, vous allez assister à une représentation unique de mon spectacle que j’intitule : « Effusion de sang ». Ma proie ne se doute de rien, mais croyez moi, il a beaucoup de choses à se reprocher ce jeune homme. S’en prendre aux plus faibles est vraiment un acte très mauvais. Et cela ne peut rester impuni, mais, du fait que personne ne fera quelque chose, je suppose que c’est à moi de faire le sale travail. Oui, je sais ce que vous vous dites, je suis un bon samaritain pas vrai ? Que vous êtes naïfs... la seule chose que je veux, c’est faire couler son sang, cela fait longtemps que j’en ai envie, longtemps que je dois me retenir parce que je n’ai trouvé aucune proie à me mettre sous la dent. Mais cette fois c’est sûr, je vais pouvoir satisfaire mon besoin. Je sais que vous ne vouliez pas forcément assister à cela, mais je m’en fiche.

Ce soir, c’est le grand soir. Et ça va arriver, encore et encore. Il faut que cela arrive ! J’aime ce quartier, Harajuku est plutôt animé le soir et en plus de cela on y mange plutôt bien. Mais la meilleure chose dans cet endroit, c’est qu’on peut passer par des ruelles très sombres et très étroites, sans être remarqué si l’on fait bien attention. Quant à ma proie, elle se tenait à quelques mètres de moi et s’approchais de sa destination. Son itinéraire lui avait été donné par la personne que j’avais eue au téléphone ce matin. Vous vous demandez ce qui se trame ? Je vous fais une brève explication. Ce gars-là a grièvement blessé une amie à la personne qui m’avait parlé ce matin. Mais il se trouve que ce gars est aussi un ami à cette personne, mais malheureusement il a dépassé les bornes et je m’en vais lui faire comprendre que ce genre d’acte ne peut rester impuni très longtemps. Mon contact m’a donc expliqué la situation et m’a demandé de faire quelque chose, même si elle ne se doute pas de ce que je vais faire, elle a quand même demandé à ma proie d’aller dans cette ruelle par laquelle il venait justement d’entrer. À moi de jouer.

Pratique les amis en fin de comte, grâce à elle je peux satisfaire mon besoin. Tandis que ma proie était dans la ruelle, je vérifiais si je n’étais pas suivi et j’y entrais moi aussi. J’interpellais alors le jeune homme en l'appelant par son nom. Celui-ci se retourna et me fit un petit sourire avant de se rapprocher de moi. Il me demanda alors avec une voix calme :

« Hey, tu dois être le gars qui doit me filer un coup de main pour ce soir. Pourquoi Kaja m’a filé un rendez-vous avec toi ici au fait ? »
« Kaja n’est pas très maligne tu sais... enfin bon, passons. »
« Ouais... un de ces jours, il faudra lui apprendre qui commande, haha. »
« C’est donc ça ce que tu as fait, avec la fille que tu as envoyé à l’hôpital ? Tu lui as appris qui commande ? »
« De quoi tu parles toi ?! »
« J’ai vu ce que tu as fait, c’était même plutôt astucieux de la frapper à des endroits stratégiques pour que personne ne remarque qu’elle avait des bleus. »
« Je ne vois pas de quoi tu parles mec... »
« Vraiment ? Laisse-moi te montrer alors. »

Les coups partirent tous seuls, à des endroits stratégiques tout comme cet enfoiré a su les placer. Trois coups plus tard, le jeune homme commençait à avoir du mal à respirer et titubait déjà, je pris alors la parole avec un ton calme, mais qui ne cachait pas mon sadisme pour autant :

« Là je viens de frapper ton plexus solaire, ton diaphragme est en partie paralysé, c’est pour ça que tu éprouves des difficultés à reprendre ton souffle. »
Il s’approcha alors de moi et me dit avec une voix essoufflée :
« T’es quoi au juste ?! Un... psychopathe ?! »
« C’est à peu près ça... »

Et de nouveau je frappais ma proie, mais cette fois en visant le foie, je pris même la peine de lui indiquer que je venais de frapper cette partie-là de son corps, je pense qu’il ne connait pas bien l’anatomie humaine et surtout les sensations que cela procure quand on frappe un bon endroit. Je heurtais de nouveau cet endroit avec mon poing et je repris la parole une nouvelle fois avec un ton beaucoup plus excité que tout à l’heure, les sensations commencent à me revenir, ça faisait si longtemps ! Bref, je dis alors :

« Tu savais que si tu touches le foie au bon endroit, tu peux atteindre le nerf vague qui ensuite innerve tout ton corps ? » Deux coups plus tard je repris une nouvelle fois la parole, mais cette fois-ci en tenant le jeune homme par la gorge : « Ton cerveau est touché, ton organisme aussi et tu commences à ressentir... comment ça s'appelle déjà ? De la terreur, je crois, voilà ce qu’elle ressentait quand tu t’es mis à la frapper... »

Je la sentais cette terreur, je pouvais la voir dans ses yeux, bon sang ! C’est si bon ! Il ne me manque plus qu’à finir ma petite affaire si je puis dire. Je sortis alors un couteau de ma poche avant d’afficher un sourire sadique à ma victime, oui, ce soir, c’est bien le grand soir. Mais alors que le couteau allait s’enfoncer lentement dans la peau de mon interlocuteur, je regardais machinalement à ma droite et un flash inonda alors la ruelle de sa lumière. Un appareil photo ?! Merde...




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MessageSujet: Re: « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino.   « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino. EmptyVen 9 Nov - 17:21

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# Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra
« Clic. C'est dans la boîte. Suis-moi donc. »
# Tokyo ; Rues & Ruelles
# Malice Hoshino & Anju A. Otawa

# Play music
J'ai toujours attendu ce jour. Celui qui changerait radicalement ma vie. Ou du moins celui qui serait enfin capable de tuer mon quotidien si lassant. Je ne peux pas dire pourtant que j'ai une vie ennuyeuse à passer d'un lit à un autre, mais voyez-vous, c'est comme devenu prendre le métro : c'est le train-train quotidien. Pourtant, je ne peux pas m'en lasser. C'est tout bonnement impossible. Je suis ainsi, moi, Malice. Toujours à l'affût d'une proie, non pas pour la persécuter mais juste partager mon envie charnelle. M'en priver, ce serait comme confisquer une peluche à un enfant, du cannabis à un dépendant ou tout simplement un coeur à son organisme. Je vis pour le sexe, ce n'est pas pour autant que je peux être considérée comme une pute bien que ma situation porte vraiment à confusion. Non je ne suis pas payée pour ce que je fais, je suis suffisamment riche pour ça. En revanche, moi, en effet, il m'arrive de payer comme je payerai mes courses au supermarché.
Je m'étais levée du bon pied ce matin. Est-ce une bonne chose ? La réponse est non. Pourquoi ? Parce que je suis un personnage complexe. Comment ça ? Tout simplement si je ne suis pas de mauvaise humeur, la journée ne sera d'aucune utilité. Pas de mésaventure capable de faire bouger la monotonie des jours un fichu weekend d'automne. C'est en traînant des pieds que j'avais abandonné mes draps encore chaud de la veille. Partagé avec quelqu'un ? Sûrement pas. Jamais une de mes conquêtes n'a pu poser le pied dans le manoir de mes parents, et puis encore ? Non, juste réchauffés par un corps encore bouillant d'un plaisir solitaire, si vous voyez où je veux en venir. Par la suite, je m'étais empressée - je ne sais pas pour quelle raison - de prendre une douche, de me coiffer, de m'habiller.
Le reste des heures qui suivent ne sont pas plus passionnantes. Disons qu'elle tangue entre l'ennui et l'envie de sauter au cou de ce garçon là au fond de la rue, ou la fille juste derrière moi. Mes pulsions ont beau être plus forte que moi, je sais les contenir en temps normal, ce qui était le cas actuellement, donc ils n'avaient pas de soucis à se faire... Pour le moment.
Je me plains souvent du lycée, comme quoi il ne m'apporte rien. Même pas de connaissances culturelles. Tout était d'un ennui... Incomparable. Cependant, une fois dans ma demeure, je ne pouvais que voir les heures passer et je me rendais bel et bien compte qu'être assise sur une chaise pendant des heures à écouter un professeur parler dans le vent durant des plombes n'était pas si mal que ça.

Ma journée étant des plus lassantes, il était hors de question de laisser ma soirée se dérouler sur le même acabit. J'avais envie de sortir, de m'amuser, de boire, de bai... Enfin bref. Tokyo a la chance d'être une ville très peuplée au Japon. Il y a toujours de quoi faire, cinéma, boîte, bar, restaurant, et pour tous les goûts. Malgré tout, indécise et capricieuse comme je suis, rien ne me comblais. J'errais là, dans les rues du quartier populaire, sans but, d'une démarche nonchalante malgré mon menton haut et fier. J'ignorais le regard de quelques personne s'étonnant de me voir vêtue seulement d'une robe bras et jambes nues par ce froid bientôt hivernal. Ce qu'il faut savoir chez moi, c'est que je ne suis pas frileuse. Et même si je l'étais, je préfère exposer mon corps et attraper la crève plutôt que de porter des après-skis et une doudoune ignoble pour ne pas tomber malade. Comment voulez-vous attirez quelqu'un dans de tels habits ?
La nuit engloutissait la ville peu à peu. Les rues avaient beau être animées, je restais à déambuler sur le trottoir sans combler mon ennui. L'obscurité n'allait finalement pas occuper mon esprit ou mon corps. Du moins, c'est ce que je croyais.
Ne me demandez pas comment à travers cette populace et ce brouhaha incessant de la circulation et des passants j'ai pu entendre des coups bruts, lourds. Une bagarre ? Sans doute. Ma curiosité me tuera sans doute un jour. Je m'approchais dudit bruit, ce dernier se situant au niveau d'une ruelle perpendiculaire à l'allée principale. Mon coeur ne fit qu'un bond lorsque je découvris la scène qui se déroulait sous mes yeux. Il y avait là deux hommes à se battre, l'un aux cheveux blonds ayant l'air d'avoir l'avantage. Un couteau, du sang qui coule, un gémissement. J'avais reconnu aussitôt ce cher surveillant Anju. Lui, il ne me connait sans doute pas, mais moi si. Pour tout avouer, jusqu'ici, je ne m'étais jamais intéressée à lui. Je n'avais pas entendu que du bien à son sujet, mais je passais outre cela car il a toujours été un être insignifiant parmi tant d'autres. Mais là, j'avais envie. Envie de le faire chanter un peu, de jouer. Je ne joue que lorsque je suis certaine de gagner. Et là, c'était le cas. Il suffisait d'une simple photo et de le tenir par « la peau des couilles » un bon moment en le menaçant de le dénoncer à l'administration ou bien même pire : la police, si jamais il n'obéit pas à mon doigt et à mon oeil. J'en riais d'avance. Machiavélique, moi ? Oh si peu. Vous savez, c'est toujours pratique d'avoir des « liens » avec les membres du personnel, ça peut sauver de nombreuses situations. Sait-on jamais.

Aussitôt je sortais mon appareil photo numérique de mon sac à main et colla mon iris contre le viseur. L'obscurité était profonde, mais j'avais la qualité nécessaire pour pouvoir percevoir ce sang dégoulinant le long de sa chair. Je tremblais. Ce n'était pas parce qu'un homme agonisait, j'étais juste en manque de sensations fortes et ce cliché le comblera sans aucun doute. J'appuis à demi sur le bouton, l'image devient plus nette, puis mon index se pose de façon plus imposante sur celui-ci de nouveau et clac. Le flash. Et merde.
Le visage de ce certain Anju se retourna subitement en ma direction. Repérée. Je n'ai pas d'autres choix : je dois prendre mes jambes à mon cou !
Je commençais alors à dévaler la rue jusqu'à retomber dans la fourmilière. Impossible de faire un pas devant l'autre sans marcher sur les pieds de quelqu'un. Je dois donc jouer sur mes talents d'actrice en faisant comme si de rien n'était. Je ne prenais même pas la peine de regarder du coin de l'oeil s'il me suivait. J'étais persuadée de l'avoir semer, il n'avait pas eu le temps de se rendre compte de ce qu'il venait de se passer. Mon appareil finit par se nicher au fond de mon sac et je retirais au préalable la carte mémoire pour la ranger dans mon soutient-gorge, histoire que personne ne la trouve à part moi.
D'un pas tout de même vif, j'avais fini par m'enfuir jusqu'au fond d'une petite impasse sombre à l'abri du regard de la population du quartier. Je poussa un léger soupir de soulagement, essuyant mon front en sueur suite à cette petite peur.

« C'était moins une... »

Soufflais-je.
Un sourire se dessina sur mes lèvres cette fois-ci, puis un rictus s'en échappa. Je me sentais en pleine ébullition. J'allais enfin m'amuser. Enfin, enfin ! Je fis un tour sur moi-même avant de retourner m'adosser à la paroi de béton derrière moi, enchaînant avec des petits rires enfantins :

« Ah mon cher Anju, tu es à moi ! À moi ! »

Clac. Quoi ?
Je tournais mon visage au plus vite à ma gauche. Je viens d'entendre un pas... Ne me dîtes pas que... ?


CREDIT TUMBLR # code by shiya.


Dernière édition par Malice Hoshino le Ven 9 Nov - 19:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino.   « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino. EmptyVen 9 Nov - 19:50

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« Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. »




We all have secrets MUSIC

La nature humaine veut que nous ayons tous nos petits secrets. Nous en avons tous. Certains font des teintures de cheveux sans le dire, certains regardent de la pornographie en ligne sans le dire. Mais, si c’est toute votre vie qui est un secret alors comment pouvez-vous gérer ça ? Surtout si ce secret risque d’être dévoilé à tous à cause d’une simple petite erreur d'inattention. Cette personne qui venait de prendre une photo de mon agression, je savais pertinemment ce qu’elle allait en faire après cela. Si cette personne avait pris une photo de mon agression, c’est parce qu’elle voulait s’en servir. Mais pour faire quoi ? Je ne sais pas. Peut-être la dévoiler pour mettre mon secret au grand jour. Je ne sais même pas qui est cette fille, mais je n’ai pas le temps de réfléchir ! Il faut que je la rattrape vite avant qu’il ne soit trop tard. C’est pourquoi je laissais ma victime en plan, car celle-ci ne pouvait plus faire le moindre le mouvement. Bref, il fallait que je prenne la demoiselle en chasse avant qu’il ne soit trop tard. C’est pourquoi je courus vers la populace et je jetais de brefs regards avant d’enfin repérer ma nouvelle proie.

Celle-ci s’était engouffrée dans la fourmilière humaine et semblait garder son calme pour le moment. Je me contentais alors de la suivre et de surtout ne pas la perdre de vue, mais du fait qu’elle ne me regardait pas, je pouvais rester tout de même assez près d’elle sans qu’elle ne se rende compte de ma présence. Pendant de longues minutes, je la suivis, c’en était même devenu une éternité. C’est alors que la demoiselle bifurqua vers une impasse. Je la tiens ! Tandis qu’elle entrait dans l’impasse, je me contentais de rester à quelques mètres de celle-ci, histoire que la demoiselle pense qu’elle n’a plus besoin d’être sur ses gardes, ainsi je pourrais plus facilement la surprendre et prendre le dessus sur elle rapidement. Je dois être rapide et surtout il faut que je l’empêche de faire le moindre bruit, au pire si jamais elle tente de crier, j’aviserais si vous voyez ce que je veux dire. Je me rapprochais alors de l’impasse de plus en plus, jusqu’à ce que j’entende des petits rires émanant dudit endroit. J’entendis alors la jeune femme prononcer mon nom et dire que je lui appartenais désormais. C’en était trop, il fallait que je lui remette les idées en place à cette garce.

J’entrais alors dans l’impasse, mais malheureusement, la jeune femme avait réussi à m’entendre. Et merde ! Moi qui espérais être discret. Trop tard maintenant, il faut que j’agisse au plus vite. C’est pourquoi je me ruai sur la demoiselle avant de la plaquer au mur avec virilité et en y ajoutant même une petite touche de violence. Je mis alors ma main sur sa bouche pour l’empêcher de crier et j’en profitais pour poser mon autre main à quelques centimètres de sa tête pour garder un certain appui et lui donner quelques baffes si nécessaires. Bah quoi ? Aux grands maux les grands remèdes comme on dit. Je plongeai alors mes pupilles saphir dans les siennes avant de la regarder avec un air sévère. C’est moi où cette jeune fille me donne une impression de déjà vu. Pourquoi ai-je l’impression de la connaitre ? En tout cas une chose est sûre, elle me connait, sinon elle n’aurait pas pris une photo de mon agression et se serait certainement contentée de crier au secours ou une connerie dans le genre. Bref, mon regard quitta alors le visage de la demoiselle pour se concentrer sur le sac qu’elle avait fait tomber quand je l’avais agressé.

Il fallait que j’accède à son sac, mais en même temps je ne pouvais pas vraiment la lâcher ne serait-ce qu’une seule seconde. Bon sang ! Je ne vais quand même pas l’assommer pour fouiller son sac quand même. Pourtant il fallait bien que je trouve une solution. J’eus alors une idée folle, mais qui en même temps pouvait marcher. Je peux toujours essayer la carte de l’intimidation. Je sortis alors une nouvelle fois mon couteau avant de le poser juste sous la gorge de la jeune femme. Je dis alors d’une manière qui témoignait de mon assurance :

« Je vais enlever ma main de ta bouche, mais, si jamais tu émets ne serait-ce qu’un seul petit son de ta bouche, je te tranche la gorge, compris ? »

La demoiselle ne fit pas un seul mouvement et semblait avoir acceptée l’idée qu’elle devait se résigner à se taire et ne pas faire le moindre mouvement. J’enlevais donc ma main de sa bouche, mais je gardais tout de même le couteau sous sa gorge pour qu’elle ne soit pas tentée d’ouvrir sa bouche. J’en profitais alors pour attraper son sac de mon autre main en me baissant légèrement. Je me mis alors à fouiller dedans pour trouver son appareil photo. Au bout de quelques secondes de fouille intensives, j’avais enfin trouvé. Mais, il fallait tout de même que je fasse une petite vérification, après tout, il se peut qu’il manque un composant. Et mon instinct avait vu juste, il manquait effectivement la carte mémoire de l’appareil en question. Un grognement m'échappa et je jetai l’objet contre le sol avec violence, avant de renforcer ma prise sur la demoiselle, pour que celle-ci n’ait plus aucune liberté de mouvement. Je lui demandais alors d’un ton sec :

« Où est-elle ? Où est cette putain de carte mémoire ? Dis-le-moi ou je te fais la peau ! »

Ta réponse, chère inconnue, a intérêt d’être satisfaisante...


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MessageSujet: Re: « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino.   « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino. EmptyVen 9 Nov - 19:52

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# Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra
« Saches que la carte mémoire n'est que matérielle chéri. J'en ai une intégrée dans l'cerveau moi. »
# Tokyo ; Rues & Ruelles
# Malice Hoshino & Anju A. Otawa

# Play music
Il ne me fallut pas moins d'une minute pour sentir mon dos se plaquer brutalement contre le mur derrière moi. J'aurais presque poussé un gémissement de fausse surprise si ça en avait été une dans un tout autre contexte. Ce fut cependant un gémissement de douleur au contact violent de mon crâne contre le béton. J'aurais bien aimer me frotter machinalement l'endroit en question qui me donnait des sensations étranges dans toute ma tête, mais la main gelée de l'individu vint s'interposer contre ma bouche, ce qui me figea. Je réagissais comme tout le monde, tout simplement parce que j'avais peur. Mais d'une certaine façon, j'étais excitée. Excitée à voir que la soirée prenait un tournant très intéressant. Tout ce que j'espérais était de ne pas finir comme le type que j'ai pris en photo.
Par ailleurs, Otawa semblait réfléchir. A quoi ? Je n'en sais fichtrement rien. Je n'espère pas qu'il établit un plan pour me transformer en patté pour chat, sinon je devrais m'activer. Pourtant, une question me trottait en tête à cet instant : pourquoi je ne me débats pas ? Ma nymphomanie revenait peu à peu, cette folie m'envahissait sans prévenir, la fourbe. Sentir un corps si près du bien, qui plus est un corps bien agréable provoquait en moi des sensations familières mais tant agréables. Me retrouver dans cette situation éveillait mes sens de toute part, se transformant même en fantasme. Moi, tarée ? Est-ce mal d'être attirée par la violence et la virilité ? Vous ne pouvez même pas vous imaginez à quel point je suis en ébullition rien qu'en me faisant plaquer contre un mur avec force, de me sentir totalement sous contrôle et soumise. Un délire sado-masochiste, sans aucun doute. Ca ne m'étonnerait même pas venant de moi.

Mais bref, ne nous égarons pas. Le surveillant du lycée vint enfin à plonger son regard agressif dans le mien, les yeux dans les yeux, il me dit d'une voix des plus sévères :

« Je vais enlever ma main de ta bouche, mais, si jamais tu émets ne serait-ce qu’un seul petit son de ta bouche, je te tranche la gorge, compris ? »

Je ne dis rien. Je ne hochais même pas la tête sous peine de me mettre à rire nerveusement. Je n'avais qu'une envie : répondre par la provocation. Malheureusement, ce cher Anju ne semblait pas être un personnage aussi simple à cerner qu'il en a l'air au premier abord. J'ai plutôt intérêt à me tenir à carreaux si je ne veux pas mal finir ce soir, ce serait dommage de gâcher ces moments par des imbécillités orales.
Peu après, sa main finit par quitter mes lèvres, j'eus presque envie de lécher ces doigts avec envie mais cette lame sur ma gorge m'en empêchait. Pas de faux gestes ce soir Malice. Tien-toi, juste le temps qu'il se distrait. Sur cette pensée, il s'abaissa pour fouiller dans mon sac. Sans aucune surprise il découvrit mon appareil photo nicher au fond de mon sac. Je restais de marbre alors qu'il venait de le fracasser au sol. Je faisais comme si de rien n'était, gardant mon sang froid. Ce n'était qu'un appareil après tout, je n'allais pas pleurer pour ça. En revanche, ce qui suivait risquait de devenir fort intéressant à mon sens.

« Où est-elle ? Où est cette putain de carte mémoire ? Dis-le-moi ou je te fais la peau ! »

Sa poigne se fit plus violente. Il n'était pas si bête que ça. Mon coeur s'accélérait. Je n'avais pas peur. J'étais surprise de la tonalité de sa voix qui m'émoustillait complètement de l'intérieur, nuance. Je souriais doucement, le regardant de façon presque tendre avec une pointe d'ironie mais surtout de provocation, posant mes doigts sur le couteau encore contre mon épiderme.

« Une carte mémoire ? Avez-vous vraiment besoin de ça pour effacer les preuves Otawa-san ? J'ai vu la scène de mes propres yeux, je peux très bien aller tout balancer. Il y a quelques secondes, vous avez laissez vos empreintes sur mon appareil photo et mon sac. Vous êtes certain de vouloir m'agresser ? Moi, Malice Hoshino, l'élève la plus parfaite d'Hina ? Voyons... Un peu de jugeote chéri... De toute façon, la carte mémoire est déjà bien loin d'ici, sans doute en train de cavaler le long de la ville comme je l'ai demandé. »

Dis-je en ricanant. Bien entendu, mes derniers dires n'étaient que de vulgaires mensonges mais je n'avais pas d'autres choix pour qu'il me fiche la paix.
Son étreinte fut peu à peu gênante, je sentais mes joues rougirent tant j'étouffais mais surtout tant je me retenais de le viole... frapper.
Je poussais délicatement et calmement sa main et son couteau, me glissant le long du mur pour m'échapper. Une fois ceci fait, je me retrouvais dos à lui. En moins de deux secondes, le voilà retourné et plaquer au mur à son tour, mais plus gentiment. Le fixant dans le blanc des yeux, mon sourire se fit un peu plus coquin. Je n'appuyais pas sur ses bras pour le garder immobile. Il n'allait pas partir sans avoir effacer la photo, chose qui risquait d'être difficile. Voulant m'assurer que la carte mémoire était toujours bien calé contre ma poitrine, je fis passer mon geste prochain par un acte de sensualité : mon pouce se posa sur ma carotide, ce dernier descendant lentement jusqu'à l'extrémité de mon sein tout en me léchant la lèvre supérieure. Super, elle était toujours bien là. Je pouvais continuer.
Prenant une voix mielleuse, celle-ci prenant le même acabit que mon regard, je repris :

« Ce serait vraiment dommage que la photo soit affiché au lycée.. Vous seriez viré... Ou même pire... Envoyé en prison. Finit la liberté ! En revanche... »

La pause dura quelques secondes, de façon à le faire languir. J'en profitais pour me coller à lui, ma poitrine allant s'écraser contre son torse.

« Si vous tenez vraiment à garder tout ça secret, je peux m'arranger pour que mes contacts ne dévoilent rien... Sous une condition ! Devenez mon joujou. En plus, ça rime avec votre prénom : Anju. Si c'est pas mignon.
Je ne parle pas de n'importe quel joujou.. Un joujou qui saurait...
»

Puis mes lèvres luisantes vinrent se nicher contre son oreille, y murmurant avec la plus grande des sensualités :

« Combler une nymphomane... »

Je me retirais aussitôt, d'un bond vif, le ton malicieux s'accordant parfaitement avec mon prénom en effet. A lui de décider, même si à mon sens, il n'a pas vraiment le choix. Alors mon cher ? ♥


CREDIT TUMBLR # code by shiya.
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MessageSujet: Re: « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino.   « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino. EmptyDim 11 Nov - 14:03

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« Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. »




Are you fucking kidding me ? MUSIC


Je n’ai pas d’autre choix que de faire ce que je suis en train de faire en ce moment. À savoir agresser une jeune femme qui avait pris une photo de moi en pleine action. Je n’avais pas d’autre alternative que de la menacer et espérer que la carte de l’intimidation fonctionne. Mais j’avais la nette impression que depuis le début, elle n’avait pas peur. J’avais déjà vu la terreur dans les yeux des gens dont je m’occupais. Je savais la reconnaitre. Mais malheureusement, ce n’est pas du tout ce que je voyais quand je regardais la demoiselle. Au contraire, celle-ci semblait totalement décontractée et avait même eu l’audace de poser ses doigts sur mon couteau. Pourtant elle a bien vu de quoi je suis capable, mais cela ne lui fait pas peur pour autant. Alors que je lui demandais où elle avait planqué la carte mémoire, celle-ci me donna une réponse qui fut sans aucun doute la plus insatisfaisante de toutes. Mais, elle me connait vraiment cette garce ? Attends une seconde. Oh non... Malice Hoshino. Je me disais bien que ce visage me rappelait quelqu’un. Me voilà dans de beaux draps.

Alors comme ça la carte mémoire est déjà en plein voyage. Je n’ai pas d’autre choix que de la croire, après tout, cette demoiselle a des contacts et je ne peux pas lui faire de mal bien évidemment, d’une part parce qu’elle ne le mérite pas, mais aussi parce que justement elle est comme elle l’a dit, intouchable. Si je lui fais le moindre mal et qu’elle balance mon nom. J’aurais des problèmes non seulement avec l’établissement scolaire, mais aussi avec les autorités. En d’autres termes, je n’ai pas le choix, il faut que j’écoute ce qu’elle a à dire. Tout ce qu’elle venait de me dire, elle l’avait fait en ricanant, visiblement contente de m’avoir coincé si je puis dire. Bon sang, ce n’est vraiment pas mon jour de chance aujourd’hui. C’est alors que Malice commença à pousser mon couteau à l’aide de sa main. Tétaniser par je ne sais quoi, je n’osais rien faire. La demoiselle en profita alors pour se dégager de mon étreinte et ensuite inverser les rôles. Me voilà donc désarmer et adosser un mur, je ne peux pas croire que maintenant c’est moi la proie. Elle peut faire ce qu’elle veut de moi, comment je vais me sortir de cette situation ? Un coup de main du ciel ne serait pas de refus.

Voilà maintenant que la demoiselle se tenait en face de moi et fit une série de gestes plutôt étrange. Son pouce se posa alors sur sa carotide et celui-ci descendit lentement jusqu’à l'extrémité de son sein avant qu’elle ne se lèche la lèvre inférieure. La demoiselle prit alors une voix mielleuse tout en me regardant de la même façon que le ton de sa voix. Elle me fit alors une sorte de menace si je puis dire en me faisant signifier que ce serait dommage pour moi que cette photo soit divulguée. Elle avait parfaitement raison, si cette photo est dévoilée, je suis baisé. Merde ! Comment je vais m’en sortir cette fois ? Et bon sang pourquoi elle prend tant de temps avant de me dire ce qu’elle me veut ?! Elle se colla alors contre moi, poitrine contre torse, un contact qui n’était pas du tout désagréable, mais qui était hors-contexte pour le moment. La demoiselle me dit alors qu’il fallait que je devienne son joujou. Le cas échéant, elle ne divulguera pas la photo et tout ira bien pour moi.

Son joujou ? Elle se fout de ma gueule ou quoi ?! Et je t’emmerde non, mais ! Ce n’est pas de ma faute si ça rime avec mon prénom. C’est alors que Malice me dit que je ne serais pas n’importe quel joujou, il faut en plus que j’aie un rôle spécial. Lequel ? Tandis que le silence s’installait, la jeune femme approcha ses lèvres de mon oreille pour y susurrer quelque chose qui provoqua en moi l’effet d’une bombe. Elle voulait que je sois son objet sexuel ?! Je nage en plein délire là où quoi ? La demoiselle s’écarta alors avec un sourire malicieux. Me laissant complètement pantois. Je ne savais pas quoi faire et encore moins quoi dire. C’était vraiment ce qu’elle voulait ? Bon sang, mais ce n’est pas possible, elle se paye ma tête je ne vois pas d’autre possibilité. Mais en même temps, si elle est sérieuse, j’échappe peut-être à quelque chose qui aurait pu être contraignant. Bien entendu, cela me dérange un peu, même beaucoup qu’elle dise qu’il faut que je devienne son joujou. Mais s’il faut cela pour échapper au renvoi et la prison, je suppose que je n’ai pas le choix. Et puis après tout la demoiselle est plutôt mignonne, enfin, à sa façon. J’eus alors un petit soupir avant de dire d’une voix visiblement résignée :

« C’est vraiment ce que tu attends de moi ? Comment croire que tu dis la vérité ? Si ça se trouve, tu me dis ça juste pour te payer ma tête. Prouve-moi que tu ne me mens pas et on verra... »

Bah quoi ? Je ne pense pas qu’elle doit être la seule à jouer la carte de la provocation. Je peux très bien faire de même. Et comme ça au moins, je serais sûr qu’elle est sincère et que cette demoiselle est juste... complément dérangé. Cela dit, ça nous fait au moins un point commun. Es-tu vraiment sincère Malice ?



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MessageSujet: Re: « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino.   « Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra. » — PV : Malice Hoshino. EmptyDim 11 Nov - 14:48

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# Toi tu règles tes problèmes sous les draps, mais moi j'suis pas ton petit extra
« Te fous pas d'ma gueule, merdeux. »
# Tokyo ; Rues & Ruelles
# Malice Hoshino & Anju A. Otawa

# Play music
Sans vouloir me vanter, je ne suis pas ce genre de personnes à réfléchir avant d'agir. Je n'allais pas lui balancer cette proposition sans prendre conscience des éventuels risques. Lui comme moi pouvions tourner la situation à son avantage, pimentant encore plus les évènements. En revanche, je le voyais mal refuser ma proposition, même si devenir le petit chien d'une fille comme moi devait être des plus vexant. Ou amusant. Monsieur ne doit pas être de tout reproche non plus. Je me demande même pourquoi il me répondrait non. Après tout, où est le mal à pouvoir coucher avec une nana plutôt mignonne ? Il faudrait être fou. Oh, et dans le pire des cas, je peux toujours lui proposer de l'argent s'il est aussi abruti que ça. Je n'espère pourtant pas en arriver là.

« C’est vraiment ce que tu attends de moi ? Comment croire que tu dis la vérité ? Si ça se trouve, tu me dis ça juste pour te payer ma tête. Prouve-moi que tu ne me mens pas et on verra... »

Quoi ? Il est sérieux là ? Je fis un léger sursaut face à sa réponse qui d'ailleurs, n'en était pas une. Il essayait tant bien que mal de reprendre le dessus de la situation, le dessus sur moi qui le manipulais comme un vulgaire pantin. Mon cher Anju, saches qu'une fois dans mes filets, il est difficile d'en sortir. Attends donc un peu, tu vas vite le comprendre. Mon regard ne quitta pas le sien, cependant, il se fit nettement plus sévère que le précédent. De nature susceptible, je déteste la provocation si ce n'est pas moi qui en tire la carte. Lui, ça semblait l'amuser. Rira bien qui rira le dernier. Mon bras s'élança vers lui avant que ma poigne ne saisisse sa gorge doucement d'abord, puis avec fermeté. Je ne voulais pas l'étrangler, pas tout de suite, juste calmer ses ardeurs. Je soupirais, réajustant une mèche de cheveux derrière mon oreille et cette fois-ci, sans sourire. J'étais énervée, je voulais lui coller une bonne leçon, histoire qu'on inverse un peu les rôles.

« Dis donc mon cher... Pour qui vous vous prenez ? Tiens d'ailleurs je ne sais même pas pourquoi je vouvoie. Un cloporte comme toi ne le mérites pas, en fin de compte. »

Au final, un léger sourire fier s'arrachait de mes lèvres. Plusieurs idées me vinrent en tête, des idées toutes aussi tordues. Venant d'une nymphomane, il ne faut pas s'attendre à des choses saines bien entendu. Oh non, loin de là... Malheureusement, c'est ce cher surveillant qui va devenir comme mon défoulatoire. Tant mieux... Ou tant pis pour lui !
Je me ruais aussitôt contre lui, nez à nez et les yeux envieux tandis que mes mains se perdaient dans sa chevelure sanglante et artificielle. Je me sentais comme hypnotisé par ses mirettes bleutées, essayant tant bien que mal de reprendre le contrôle de moi-même lorsque je sentis ma respiration et les battements de mon coeur s'accélérer. L'excitation prenait le dessus sur moi, je n'allais bientôt plus être maître de mon corps ni même de mon âme.

« Être nymphomane n'est pas ce qu'il y a de plus qualifiant pour quelqu'un.. Tu crois vraiment que je perdrais mon temps à me rabaisser ? »

Soufflais-je doucement sur le coin de ses lèvres. Ma langue vint alors caresser l'extrémité de ses dernières sans même lui demander son accord. Il pourrait participer comme nier mon « invitation ». Qu'importe, comme je l'ai dis plus haut, il est dans mes filets, il ne pourra pas en ressortir à moins que je me lasse de lui.
Mes mains descendirent le long de son torse avec une vitesse si lente que n'importe quelle personne aurait pu languir à ce contact, cherchant à le faire languir de plus en plus ou le dégoûter de moi à tel point qu'il n'osera même plus essayer de reprendre le contrôle de la situation. Si tu savais que c'est peine perdue, Anju. Je sous-estime toujours l'ennemi de toute façon, ayant un peu... Voir beaucoup trop de confiance en moi depuis que ces deux dernières années sont passées. Avant, je précise bien « avant », lorsque j'étais encore une gamine, j'avais peur de tout. Du noir, des monstres, des poupées, du sang, ce genre de choses stupides si vous voyez où je veux en venir... Maintenant, vous pouvez très bien dire que je suis narcissique, je n'ai peur de rien. Et ce n'est pas parce que j'ai eu un frisson en croisant ses yeux que je fus emportée d'effroi, loin de là cette idée. J'étais juste surprise, car je viens de me rendre compte que c'est la première fois de toute ma vie que j'avais à manipuler un fou... On ne peut pas être un saint lorsqu'on s'amuse à martyriser quelqu'un.
Voulant pousser le vice jusqu'au bout, je déboutonnais lentement le haut de ma robe avec un fin sourire sans pour autant de m'écarter de quelques centimètres. Le vêtement tomba le long de mes cuisses, me dévoilant totalement en sous-vêtements et bas face au jeune homme. Sans gêne, je le laissais admirer ce qu'il pourrait déguster s'il accepte ma proposition. Bien entendu, je faisais attention à ce que la carte mémoire reste bien calée entre ma poitrine de façon à ce qu'il ne la remarque pas.

« Dis-moi, Anju, est-ce que toutes les filles feraient ça, elles aussi ? Ce n'est pas propre à une nymphomane ? Ou alors je dois commencer à faire des démonstrations et écarter les cuisses pour que tu comprennes, merdeux ? »

Dis-je en ricanant presque machiavéliquement. J'espérais qu'il allait rétorquer quelque chose d'amusants pour ensuite passer aux choses sérieuses.
Le froid me parcouru l'échine, provoquant de nouveau frisson. Attraper la crève ? Mais non voyons. Ce n'est pas un problème pour moi de me promener ainsi un soir d'automne.

Je lui redonna un peu d'air libre, me mettant dans l'ombre de la ruelle, adossée contre le mur juste en face de lui. seul les lampadaires de la rue perpendiculaire pouvait faire sortir cet endroit des ténèbres. Et pourtant, malgré la fourmilière, jamais personne ne pourra tourner les yeux vers nous, trop peureux à l'idée de s'aventurer dans les coins profonds et sombres de Tokyo.


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