Sujet: Me jeter dans un nouvel océan pour rencontrer d'autres perles de culture... Jeu 8 Nov - 19:58 Invité GRISELDA H. NORIDE
"Aimer sans être aimé, c'est comme allumer une cigarette avec une allumette déjà éteinte."
ÂGE : 27 NATIONALITÉ : Française SITUATION AMOUREUSE : Célibataire ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle STATUT : Psychiatre, fouilleuse d'âmes.
Caractères. Mystérieuse, lunatique, contradictoire, curieuse, intelligente, parfois brutale dans mes propos. Elle aime qu'on La devine, mais elle peut entrer dans des colères noires si l'on se trompe sur son compte.
Physique. 1m70 ; 55kg ; Peau blanche ; Yeux bleus foncés ; Cheveux roux tombant à mi-hauteur du dos ; Style vestimentaire alliant un coté classe et farfelu ; A les yeux restant parfois fixés involontairement sur un point précis.
Histoire. Griselda H. Noride, mystérieuse femme paraissant aussi graveleuse et dangereuse que les pointes acérées des roches irlandaises - que l’on rencontre dans les légendes qui peuplent les esprits assidus de mythes elfiques - est une nouvelle venue au Pensionnat Hina, dans les sombres bureaux des psychiatres et autres médecins scolaires. Mais avant de parler de Tokyo, laissez moi vous conter son histoire… La France. Lointaine contrée par rapport aux pays d’Asies d’où se dégage déjà en petites quantités des brins de cultures insaisissables. Une jeune fille, presque une jeune femme, de part ses rondeurs déjà bien attirantes, dont les contours n’échappent pas aux regards des passants dont sa mère tente en vain, de la protéger. Elle a 17 ans et elle s‘appelle Anne. Elle songe au bord du fleuve que l’on nomme la seine, tout en rêvant de pouvoir échanger sa vie contre une autre. Malheureusement pour elle, elle est lucide, trop lucide. Elle sait que la vie n’est que foutaises, que rien ne lui sera épargné et qu’elle devra brandir son cœur en signe de croix pour vaincre les obstacles qui entraveront sa route. Son regard, déterminé, brulant de combat, se trouble et vacille lorsque soudain elle ressent une douleur vive dans son bas-ventre. Doucement, sa main se pose et vient caresser la proéminence qui trahit la présence déjà bien installée de son bébé qui n’attend qu’une chose: sortir de ce ventre confortable mais étouffant, qui l’empêche de contempler toute l’immensité du monde. Malgré ses instincts brutaux, elle aime cet être qui grandit en elle, qui sera un jour un être humain, digne d’être aimé, d’être observé. Un être qui, elle le sait, lorsqu’il sortira du liquide amniotique, précipitera sa perte. Elle sera alors pourchassée par cette bande de déments qui la jugeront coupable d’avoir aimé un homme, d’avoir aimé le sentir en elle, d’en avoir engendré un être vivant, ils la banniront, ils la brûleront telle une sorcière du Moyen-âge. Sur leur front, elle verra naitre l’envie d’écrire le mot de putain sur son corps de jeune femme. - C’est si futile, murmura-t-elle, si banale, des milliers de femmes ont déjà vécu cette histoire avant que je naisse-même dans les programmes du futur… Trois mois après. Un ventre de sept mois se cache sous de larges robes prétextées par un appétit féroce. Il est là, auprès d’elle, cet homme marié qu’elle a aimé, il la regarde avec tendresse, la caresse avec amour, la couve d’un œil protecteur. Cachés dans le grenier, ils ont l’impression de faire partie de l’univers d’un Dickens. Ils se sourient, lui pense encore pouvoir quitter celle qui lui sert d’épouse, et qui lui sert également de détractrice de première classe. Tout le contraire de cette perle trouvée dans un univers atypique, une huitre qui semblait ne renfermer que du pue. Un bruit de pas se fait entendre. Le bébé cogne brutalement dans sa poche. Elle pousse un cri de douleur. Quand soudain la porte s’effondre à leurs pieds. L’homme, le père, incestueux des premiers temps, hurle de rage en voyant celle qu’il croyait sienne, dans les bras d’un autre, enceinte jusqu’au cou, dénuée de tout vêtement. Ils se battent. Elle hurle au secours. Le sang se répand dans la pièce. Il est trop tard. Il est déjà mort en elle, lorsqu’il sort, il n’a presque plus rien d’humain. Le grand père vient d’inculquer sa première et dernière leçon à son petit-fils. Au beau milieu de la nuit, elle erre, elle ne sait où, elle se perd, elle se retrouve au bord de la chute, on la retient. Un souffle chaud coule le long de sa nuque. Répugnant, infecte, indésirable et sans amour. Le lendemain commençait sa nouvelle vie. Elle n’eut pas à protester tant les doses de calmants qu’ils insufflèrent dans ses veines réussirent à couper tout flux de pensées, toute émotion qui entraverait son esprit ou son corps. Pendant un an, dans un hôpital psychiatrique perdu, elle n’était même plus sure d’être encore en France, mauvais traitements sur mauvais traitements l’alignèrent au rang des radis que l’on plantait dans les jardins cultivés par les sœurs, aussi bonnes jardinières que bourreaux. Un an. Jusqu’au jour où, en voyant une mère et son enfant marcher côte à côte sur le bord du trottoir qui faisait face à l’hôpital, lorsque l’on se trouvait derrière une des petites fenêtres munies de barreaux qui se trouvaient dans un des toilettes, la vie lui revint en pleine figure. A partir de ce jour, les médicaments qu’on lui tendait avec un sourire, elle fit semblant de les prendre avant de les laisser tourbillonner entre deux chasse d’eau, et son cerveau cessa de se laisser abrutir par des substances inconnues dont elle n’avait jamais eu besoin. Le mot évasion vient cogner sur ses tempes en permanence depuis ce jour là. S Elle l’avait remarqué, lorsqu’elle passait la visite obligatoire qui consistait à se faire fouiller, devant des paires d’yeux aux airs d’insectes qui scrutaient son corps nu, un des médecin soignant du sanatorium la considérait d’un œil humain, voyant son corps comme une œuvre d’art abandonnée dans un lieu sinistre. Ils se lièrent d’amitié, au détour des couloirs. Il était surpris devant ce cerveau remplit d’intelligence, qui observait tout, tâchait de comprendre toutes les énigmes qui se présentaient à son esprit. Elle était brillante. Et enfermée là parce qu’elle avait Aimé. Il sentait naître en lui des sentiments qui le faisaient tomber dans un cycle de contradiction où le médecin et l’homme qui vivaient en lui se faisaient face, jouant une partie d’échecs dont l’issue était incertaine. Il était médecin. Elle, sa patiente. Malgré tout, un jour, un baiser vient naitre sous le coup d’une impulsion réprimée depuis trop longtemps. Elle ne l’aimait pas. Elle l’utilisait. Elle se savait cruelle mais il était sa seule issue. De toute façon, elle ne pourrait plus jamais aimer, son cœur s’était figé. Elle souhaitait juste partir d’ici, elle était prête à tout pour ça. A tout. Une menace frappa au visage du jeune médecin qui n’avait pas vu venir cette manipulation. Son métier était sa vie et il risquait de le perdre si elle mettait son plan à exécution. Alors il céda. Un soir de chaos dans l’hôpital - un des patients venait de mettre fin à ses jours - il réussit à la faire partir. Elle fut presque jetée dehors, son corps atterris avec un bruit de froissement mou dans la terre et les feuillages. Vite, relève toi, enfuis toi. Elle voyagea loin, elle sauta comme une brebis de pays en pays, en prenant au passage la précaution de se faire de nouveaux papiers d’identité(lui indiquant entre autre le nouvel âge de 27 ans, balayant ses véritables 20 printemps), de trouver des personnes peu fiables -pour qui elle avait dû faire des choses qui lui avaient fait ravaler sa fierté - pour lui fabriquer de faux diplômes de médecine et de psychiatrie, pour qu’elle puisse se construire une nouvelle vie. Elle en avait appris assez dans l’établissement psychiatrique pour se faire passer pour une vraie professionnelle de la santé. Ses escales lui avaient donné un nouvel air, elle gardait un gout de vengeance aux lèvres pour ceux qui avaient fait le malheur de sa vie, mais elle envisageait son futur avec une plus grande sérénité. Un jour, alors qu’elle était attablée dans un petit bar, dans le fin fond de la Roumanie, pays qu’elle en était - étrangement - venue à chérir, feuilletant les pages du journal qu’elle avait dans les mains, un journal d’envergure internationale dans lequel se trouvaient des offres d’emploi venant des quatre coins du monde, et qui lui permettraient d’arrêter de vaguer de petits jobs en petits jobs, elle tomba sur une annonce qui attira son œil. On manquait de personnel médical dans un Pensionnat appelé ‘Hina’, et perdu au fin fond de Tokyo… Le Japon… Et pourquoi pas ? Se dit-elle. Avant de se rendre compte qu’elle était déjà assise dans l’avion qui l’envolait jusqu’à sa destination.
Toi, là, derrière l'écran !
" Citation / Chanson / Phrase / Etc. "
ÂGE : 18 PRÉNOM / PSEUDO : Mgn (Je m'excuse d'avance auprès des modérateurs à qui je demande humblement de bien vouloir changer mon pseudo et le mettre au nom de mon personnage T.T) SEXE : Féminin COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Jilano Hashakishin m'a fait les yeux doux, avec un air de lapin malheureux, alors j'ai dit oui... PRÉSENCE : Dépend de: mon temps libre, ma capacité à réussir à me pousser à écrire, mes humeurs changeantes.AUTRE CHOSE ? Parfois, je mords. Et puis le chocolat me mords et je succombe. CODE DU REGLEMENT : OK by Lola M. Parker. ♥
Sujet: Re: Me jeter dans un nouvel océan pour rencontrer d'autres perles de culture... Jeu 8 Nov - 21:02 Invité Welcome o/ J'ai adoré ton histoire, le passage avec le bébé est tristeeee... T.T Bref, amuse toi bien parmi nous.
Sujet: Re: Me jeter dans un nouvel océan pour rencontrer d'autres perles de culture... Ven 9 Nov - 3:55 Invité Welcome o/
Alors juste parce que tu écris super bien, puis que j'aime bien ton personnage et que son prénom me fait délirer, ouais juste parce que je kiff en fait, je ne t'en voudrais pas d'avoir dû changer ton pseudo :D
Puis je te valide, accessoirement :D
Sujet: Re: Me jeter dans un nouvel océan pour rencontrer d'autres perles de culture... Ven 9 Nov - 11:08 Invité Merci, merci pour tous vos mots de bienvenue et en particulier, merci à Shark Roxtrals et Lola qui ont fait frétiller ma plume de plaisir et de flatterie *_* ♥