Histoire 5 lignes minimum !
Une histoire aussi excitant qu'une condamnation, aussi magnifique qu'un lys. Elle débuta un jour comme un autre, dans une ruelle isolée. La lumière du couché de soleil n'éclairait seulement par bande, dessinant comme des barreaux sur cet homme étalé à terre, autour duquel trois "gardiens" s'amusaient à le frapper avec gaieté.
L'un d'eux lui disait d'une voix douce : " Tu aurais du payer, tu aurais pas reçu notre petit traitement, n'oublies pas demain. Remarque, ce n'est pas nous que ça dérange " puis ils s'en allèrent en gloussant...
Le jeune homme allongé attendit qu'ils soient parti, pour se relever, la douleur des coups étaient une routine mais à chaque fois que ces gardiens le frappaient, il se relevait de plus en plus difficilement. Le gloussement résonnait encore entre les murs de la ruelle, mais bien plus encore dans la tête du jeune homme, la douleur du corps n'est rien par rapport à la douleur de l'esprit. Même si l'un comme l'autre font si mal... Pourtant le jeune ne versa aucune larme, il se contentait de marcher pour quitter cette prison.
Arrivé chez lui dans un misérable immeuble, il ouvra la porte, déposa son sac, il s'apercevait que personne n'était là, et qu'il y avait un mot sur la table. Il le prit dans la main " Je rentrerai plus tard, bisous ! Maman ". Il regarda le frigo, rien... Encore un soir sans manger... Il s'avançait à la salle de bain, prit de l'eau et la jeta sur son abominable visage, une paupière gonflée, une lèvre saignante. Tandis qu'il s'avançait pour aller à son lit, il s'écroula. Le bruit de sa chute retentit mais la seul réponse fut " On veut dormir ! ", s'en suivit une dispute du voisinage pour savoir qui gueule le plus fort. Mais aucun de ces voisins ne porta réellement attention à sa chute, il est inconscient, faible, épuisé. Mais tout le monde s'en fichait... La seule personne qui remarqua sa présence, fut sa mère rentrait le lendemain matin...
"
Je vais bien, tout va bien"
Amené à l’hôpital de toute urgence, les médecins lui prodiguèrent des soins intensifs, mais il ne se réveilla qu'après trois jours. Un homme était assit sur une chaise à côté de lui. Le jeune homme ouvrit lentement les paupières, la lumière l'aveugla pendant quelques instants, puis il se rendit compte d'où il était, mais pas de la présence de l'homme. L'homme, avait des cernes, il tenait ses mains, l'un contre l'autre et conta une histoire.
"Il était une fois, un petit garçon qui chaque nuit, fixait le ciel et ses étoiles. Comme s'il voulait les attraper" Le jeune homme fronçait les sourcils en signe d'incompréhension. L'homme poursuivait " Mais une nuit où il scrutait le ciel, une étoile s'écrasa dans son jardin. Excité et à la fois effrayé, il courut pour aller la voir. L'étoile n'était pas ce qu'il s'attendait à voir, cette étoile était une fille, la plus magnifique des filles qu'il ait pu voir ! Il demanda à l'étoile "Qui es-tu ?", l'étoile répondit " Je suis l'étoile, viens avec moi ", le garçon hocha la tête. L'étoile lui prit la main et ils s'envolèrent à jamais, une nouvelle étoile est né, voila comment naisse les étoiles. " Et là, le jeune homme se remémora une vague de souvenir. Des larmes glissèrent le long de ses joues, il se mordit les lèvres avant de dire :
" Papa ! "
Il y avait bien, des mois et des années qu'il n'avait pas vu son père, il avait oublié jusqu'à sa carrure imposante et chaleureuse, ses mains rudes mais apaisantes, ses cheveux noirs, ses yeux, sa voix mais pas ses paroles. En particulier, ce conte enfantin qui berçait ses nuits. Cet homme est son père. Le jeune homme fut envahit de bonheur, de joie, de nostalgie. Ils ont parlé durant des heures, de leur souvenir commun, où il était désormais, mais malheureusement, de mots en mots, il arrivèrent à parler de son quotidien... Le père écouta attentivement chacune des paroles de son fils, il se contenta de hocher la tête pour montrer qu'il était attentif, et après que son fils ait fini, il se leva, sourit :
" Je vais arranger ça. "
Le père sortit de la pièce d'un pas lent, le fils le suivit pour regarder ce qu'il allait faire. Dans le couloir, il parlait avec sa mère, elle pleurait, pourtant son père continuait de parler, ses larmes ne s’arrêtèrent pas. Quand son père eut fini, il retourna le voir.
" Mon fils ! on va vivre au Japon ! "