Après une petite partie de chat et souris au cinéma, il était temps pour nous deux de sortir en courant. A vrai dire, les vigiles c'étaient pointé après quelques pointes, donc le cinéma était à proscrire jusqu'à nouvel ordre. D'un côté, je m'en foutais complètement. Ont s'étaient bien marrés, et la course poursuite jusqu'à la sortie était bien évidemment corsé, j'ai cru même un instant qu'on allé passer un sale quart d'heure au poste de police. Mais non. Et ce baiser. . . je ne l'ai pas oublié. On s'arrêta devant un stand de râmen, à vrai dire je n'avais pas très faim juste avant, mais toute cette histoire m'a ouvert l'appétit. Je m'installe sur la chaise haut en poussant celle d'a côté pour qu'elle soit accessible à mon invité.

Bonsoir, deux soupes siouplé.

Je me retourne à nouveau vers Sweet, tandis que la serveuse nous dépose deux plats bien chaud sur le bar en marbre.

Bon appétit, j'espère que je n'aurais plus faim après ça, sinon tu va passé un sale quart d'heure ! D'ailleurs tu a bon goût

Je parlais bien sûr de ce baiser. Comment ne pas l'apprécier ? J'avais bien savouré sur le moment, mais je ne put en profité longtemps.

C'était la première fois qu'on lui disait qu'elle avait bon goût. Et pour être honnête sa lui plaisait. Et la question s'échappa de sa bouche.

Plutôt sucré ou salé ?

Elle pensait sucré par rapport au pop-corn mais c'était possible que ce soit salé.... Oh et puis c'était pas vraiment important.

Toi aussi t'as bon gout., lui lança-t-elle avec un clin d’œil

Sweet se rappela doucement de leurs baiser. Elle avait trouvée dommage de l'écourter mais il ne faut pas que ce soit trop facile...
La serveuse avait posé un énorme bol de soupe qui ne demandait qu'à être manger depuis dix bonnes minutes mais elle n'y avait encore pas toucher. Elle lança un regard désespérer aux baguettes. Elle s'était bien entrainer à manger avec mais honnêtement le résultat n'était pas très concluant. Encore avec les maki ça passait mais les soupes ... Les pâtes s'échappaient avant de l'éclabousser et la bruler pas la même occasion. Elle regarda Rei qui mangeait avec appétit.

Dit, je veux pas te déranger mais tu veux bien m'apprendre à manger, lui demanda-t-elle en rougissant légèrement....

C'était la première fois que je passais autant de temps avec une personne qui ne venait pas du Japon. Cela ne me déplaisait pas pour autant, c'est juste que je n'était pas habitué à ce genre de question et demande. Pour moi, c'est quelque chose de naturelle,et je ne mettais pas posé la question sur le sujet, comment les français mangent chez eux. Je me lève de ma chaise et me positionne juste derrière elle, ensuite je pose mes mains sur les siennes pour guider ses gestes et pris des nouilles sur les baguettes.

Tu sais, ici quand ont manges, c'est normal d'éclabousser et de faire des bruits quand tu aspires les nouilles. Personne ne te regardera de travers !

A vrai dire, j'avais déjà vue un documentaire culinaire sur la cuisine polonaise. Et je m'imaginais donc que ça devait être un peu près pareil que pour les français. C'est bizard, ils mangent tellement proprement.

Ta juste a baisser la tête pour être proche de ton bol et tu mange comme une cochonne.

Ma dernière remarque me fit un peu rigoler, bien que je pouvais m'imaginer des scènes qui le sont bien plus.

Sa dernière phrase me fit éclater de rire. A vrai dire en France et plus particulièrement à Paris les gens étaient tellement coincés du cul que le moindre bruit les agaçaient et te traitaient de tout les noms dans ton dos. Là-bas, tu es "clean" sinon tu es exclu.
En suivant les gestes de Rei et en m'appuyant sur ses conseils, je me suis penchée sur le bol et me fourra une grosse bouchée de pâtes dans la bouche. Au début j'ai eu du mal à tout aspirer mais au fur et à mesure le geste s'imprimait dans son cerveau et elle réussi à manger "à peu près" comme il faut. Malgré tout j'avais du mal à "manger comme une cochonne" et même si je paraissais débile je faisais quand même des effort pour ne pas faire trop de bruit et je m'arrêtais entre chaque bouchée pour m'essuyer la bouche.

Merci beaucoup, ça va me servir je suppose et dépêche toi de manger ton plat sinon il risque de refroidir.

Une fois mon plat fini je me suis tournée vers Rei pour l'observer manger son bol en s'en mettant partout et en faisant un concours de celui qui ferait le plus de bruit avec un autre client qui se tenait quelques sièges plus loin. Secrètement je rêverais de pouvoir manger comme ça sans me soucier de ce que les autres pensent de toi. Mais c'était pas pour aujourd'hui. Surtout que pour le moment elle regardait son beau blond manger en attendant poliment qu'il termine et en réglant discrètement l'addition et en laissant un bon pourboire à l'occasion.

Mon plat était encore chaud quand je reviens à ma place, enfin tiède, mais il était tout aussi bon, surtout que je n'aime pas me brûler la langue. Je venais de finir le bol de râmen. Bien qu'a mon habitude, c'est les garçons qui payent l'addition, c'est Sweet qui s'en chargea. Je n'avais pas eu le temps de le faire, et surtout je n'avais pas vue qu'elle le faisait. Même si j'avais pas beaucoup d'argent en général, j'avais assez pour payer se repas. Même si ça n'avait pas l'ai de dérangeait Sweet, j'étais un peu gêné mais trop fière de moi je ne le montra pas. Surtout pas. Je m'essui la bouche comme un gamin de douze ans, c'était normal pour moi, tout le monde mange comme ça dans ma famille. Surtout mes petits frères, qui eux ne prenaient pas la peine de s'essuya après le dîner. Je me lève, je prend Sweet par la taille et la posa sur le sol.

Merci pour la bouffe, et maintenant princesse, on fait quoi ?

J'avais pas trop d'idée dans la tête, c'était déjà beaucoup pour une seule journée, normalement après le cinéma je serai rentré comme un zombie dans ma chambre, j'aurai roulé un join et j'aurais fini la soirée dans un bon état. D'ailleurs, en parlant de ça, je me demandais si ma nouvelle peut-être futur conquête était de ce genre là.

Tu fumes ?

Que faire? Ça c'était la question. Je ne connais pas trop les lieux alors difficile de savoir mais en y pensant, si je n'avais pas rencontrer Rei, en ce moment je serais dans mon lit entrain de dormir ou encore, pire, de déprimer ...

Tu fumes ?

La question ne me surpris pas plus que ça. Après tout c'était bien le genre de Rei.

Occasionnellement, oui ...

C'était vrai.. Mais vraiment occasionnellement avec des amis, pendant des fêtes ou des trucs dans le genre. Jamais je ne me promènerais avec une clope ou un joint dans le bec. Du moins, seule....

Ça te dit qu'on rentre? J'ai un peu froid et une heure de bateau je préfère le faire avec toute ma tête parce que j'ai le mal de la mer ...

C'est vrai, la journée avait été fatigante, même pour moi, au pensionnat depuis si peu et déjà en train de courir à droite et à gauche, des rencontres avec de nouvelles personnes mais aussi des petites sorties solitaire. Sweet a froid et je peu le comprendre, c'est un soir assez froid et la nuit était tombé depuis un moment et sur le chemin du retour, je regardai les magasins se fermer.

Tu préfère qu'on aille où ?

Tout en marchant vers le pensionnat, j'enlève mon sweat noir à rayure grise pour le mettre directement sur la tête de Sweet. Il ne lui restait plus qu'à mettre les bras dans les manches, même pour moi il était assez large, donc elle y arriverai sans problème.J'avais toujours sur moi mon débardeur blanc avec par-dessus la veste en cuir noir que j'avais auparavant par-dessus le sweat.

Tu sais un endroit tranquille et en même temps chaud pour pas que t’attrapes froid, au pire moi je te réchauffe, mais après t'aura trop chaud et tu sera accro.

Malgré moi, j'éclatais de rire. Pas tout le monde était aussi franc et indirect à la fois. Alors que je passais mes bras dans les manches je me rappelais qu'il y avait une boîte ici ... *Oui mais tu n'est pas habillée pour Sweet, abandonne*. C'est vrai que pour le coup je n'étais pas du tout habillée pour! Elle était en jean, converse T-shirt rose bonbon avec écrit "Paris is my city. You love him or you'll break!" et le sweat de Rei dans lequel elle baignait. *Tiens d'ailleurs Sweet-Sweat ça rime... Bon ok je commence pas avec mes blagues de merde ...*

Et toi t'as pas froid ?

Certes, il avait une veste en cuir mais le cuir froid contre la peau ça donne froid .... j'ai déjà eu une très mauvaise expérience du cuir et depuis je n'en porte que quand il fait très froid et que j'ai un truc en dessous. Je pris la main de Rei. Elle était congelée. Il ne devait pas s'en rendre compte mais il pouvait tombé malade. Tout en gardant sa main dans la mienne je me mis sur la pointe des pieds pour prendre sa température avec le dos de ma main. Je voulais pas faire la mère poule mais je voulais pas non plus qu'il tombe malade parce qu'il m'a donné son sweat pour que JE ne tombe pas malade. Mais il avait l'air d'aller alors pas besoin de s'affoler. Par contre je mis ma main et le sienne que je tenais toujours dans la poche du sweat que je portais.

C'est toi qui risque de vouloir que je te réchauffe et c'est toi qui deviendras accro tu verras, je lui chuchote dans l'oreille.

Bien que le cuir froid de ma veste enveloppé directement ma peau, en-dehors de la partie recouverte par mon débardeur, je n'avais pas froid. En fait, j'ai le sang chaud, je pourrais être au pôle nord en simple caleçon, rien que le fait de m'énerver contre quelque chose, cela me ferai oublier la température sous le zéro.

Moi j'ai quasi jamais froid. La seule fois où j'aurais froid, c'est quand j'serai un cadavre.

J'en rigole, bien que ma blague était issu d'un humour noir. Bien sûr en espérant que la date de ma mort ne sera pas rapproché suite à cette remarque. J'entour les épaules de Sweet avec mon bras tout en prenant garde de ne pas m'appuyer trop dessus.

Je sais toujours pas où aller moi !

Même si je ne savais pas où nous allions nous arrêter, je m'avançais vers le pensionnat Hina. Sûrement que l'on devait finir notre excursion là-haut.

Pendant qu'on marchait, je regardais les boutiques closes, les restaurants, les hôtels et les boites de nuits. Même si j'avais 8h de cours de japonais à la semaine je ne comprenais pas la moitié des inscriptions que je dépassais. Mais au fur et à mesure, certains signes me sont entrer dans la tête. Comme celui du poste de police ou des trucs tout bêtes comme ça. On était passé devant un magasin de jouets et je vis un jolie banc peint en vert comme ceux qu'on trouve parfois à Paris. Et là, c'est comme si je faisait un retour en arrière. Le décor de Tokyo laissa place aux lumières de Paris et le bras qui m'encerclait était plus musclé et plus possessif. Je portait une robe de soirée crème à volant de Channel qui était tout à mon avantage; c'était bien le genre de truc que je mettais à Paris ça! Nous nous sommes assis sur le banc froid, nous avons regardé, même fixer, le lampadaire qui se trouvait devant et puis tout était allé très vite. Il m'avait appelé, j'avais tournée la tête, il m'avait pris par le menton et m'avait dit que tout allait bien et qu'il fallait que je ferme les yeux.... et là ... et là ... J'étais assise sur le banc de Tokyo, avec les lumières de Tokyo et l'agitation perpétuelle de ... Tokyo. Il me manque. C'est ça, il me manque. Mais je devais l'oublier et pour ça....

Je me suis levée et prit la main de Rei. Il était resté là où je l'avais laissé. J'ai planté mon regard dans le siens et je me suis mise sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Et cette fois, je ne le fit pas à moitié. Voilà, c'était ma façon de dire aux fantômes que je ne voulais plus les revoir parce que j'avais tourné la page et parce que maintenant, j'appartenais à quelqu'un d'autre. Je rêverais de quelqu'un d'autre et penserais à quelqu'un d'autre. Et ce quelqu'un d'autre, c'était lui. Et lui, c'était celui qu'elle avait rencontré quelques heures plus tôt. Celui qu'elle avais surnommé Mister Châtiments, celui qui l'avait appelé Princesse et celui qui s'appelait Rei. Maintenant, je ne penserais plus à l'autre et commencerais une nouvelle vie. Là aujourd'hui, maintenant, je ne déprimerais plus et garderais toujours le sourire parce que maintenant, j'étais remise à zéro.

Merci ... Bien maintenant que ça c'est fait, je te propose qu'on se dépêche de rentrer parce qu'à ce qu'il parait, il cachent des pots de glace dans les cuisines et j'ai terriblement envie d'une Carte d'Or !!

Je ne m'y attendais pas du tout. Sweet c'était arrêté, elle avait l'air autre part et en même temps ici. C'est comme si elle était plongé dans ses souvenirs, dans sa mémoire, pendant un moment elle s'arrêta et fixa un banc vert et même si pour moi il ne représentait rien, pour elle, il avait l'air de l'intriguait. Je la laisse, pendant un moment, me demandant si je devais l'interpeller ou attendre, peut-être que c'était un mauvais moment pour la déranger. Je m'abstient, et d'un coup, elle fut sortit dans cette état. Je la regarde s'approchait de moi, et sur la pointe de ses pieds elle se redresse et m'embrasse. Je m'y attendais pas du tout, mais je savoure quand même le moment.

Un jour tu va regretter, tu va voir je vais te sauter dessus.

Elle recule ensuite, et même si ce moment dura plus longtemps que le précédant, pour moi il semblait encore trop court. J'aurais bien aimé que cela continu, à vrai dire, je commençais à succomber à son charme et son côté très impulsif. Ensuite elle me parle de glace, une carte d'or ? Elle parle d'un menu ? Je suis un peu sur le cul, mais après réflexion je me dis que ça doit être une marque de glace française. Sans poser de question, je prend la main de Sweet et je reprend le chemin en direction du réfectoire de la Pension Hina.

On va les dévaliser dans ce cas !

(HRP : On continu au réfectoire ?)