L'odeur du papier. Je ne savais quel parfum pouvait égaler celui-ci dans mon coeur. Mélangé à celle de l'encre vieillit: pour moi la porte du paradis. C'était malgré moi, et surtout plus fort que moi, mais je venais à peine d'arriver, qu'il m'avait fallut demander l'emplacement de la bibliothèque. Et donc, j'avais laisser mes affaires dans un couloirs, et étais partie en repérage. Ce ne fut pas chose aisé, et au début j'eus un peu de mal à me repérer. Mais l'appel du livre fut au delà de tout, et guida mes pas. En fait j'avais du demander mon chemin quelque chose comme une dizaine de fois. Mais maintenant j'y étais, et des étagères pleines à craquer n'attendaient que moi. Emplie de satisfaction, je franchissais le pas de la porte. Le silence me faisait presque tourner la tête. Il ne semblait y avoir personne, hormis la bibliothécaire et moi même. Elle ne fit pas attention à moi, et je poursuivais mon exploration. Je ne savais pas d'où était partie cette adulation de la lecture. Cela remontait à si loin. Mais j'aimais ça, j'aimais me perdre dans des histoires parlant de magie, de complot, de passion et d'amour. Me plonger dans des histoires qui n'étaient pas la mienne. Je m'appliquais alors à marcher doucement, afin de troubler au moins possible la quiétude en ces lieux. C'était presque religieusement que je me faufilais entre les rangées chargée à outrance, de romans, d'encyclopédie, de récits. Toutes ses mots qui attendaient d'être lus pour donner la vie à des êtres, à des choses que l'on dit ne pas exister. Lorsque je pensais à cela, il m'arrivait de me perdre dans un débat philosophique déchirant. Je souris de ma bêtise. C'était bien moi, à m'inquiéter de choses comme cela. J’obéissais à mes pieds d'avantage qu'ils ne m’obéissaient à moi, et très vite, sans y avoir prêté attention, j'arrivai au rayon des livres d'histoires. Ce virus là, je savais d'où il venait. Je souriais en pensant à elle. Mes yeux commencèrent à balayer les titres, et comme inéluctablement conduits, ils se posèrent sur un niveau en particulier. Distinguant certains titres, j'avais localisé la rangée traitant de la mythologie. L'instinct était plus fort que tout. Juste au dessus de ma tête, se trouvait un trésor.
*Il faut que j'aille ranger mes valises, j'ai tellement de choses à faire. Mais...*
Je ne pouvais lutter, je n'eut d'autre choix que de satisfaire ma curiosité. Alors, je tendais les bras pour en saisir un au hasard, laissant une nouvelle fois l'instinct guider mes choix. Le livre en question était difficile à sortir, coincé entre deux autres. Et j'avais donc les bras en l'air, position qui n'était guère pratique. Je tentais un mouvement, et j'entendis une avalanche de bouquins de l'autre côté de l'étagère, suivie, me semblait-il, d'une plainte. Tiens, peut-être y avait-il quelqu'un. A l'idée d'avoir blesser cette supposée personne, je me précipitais de l'autre côté de l'étagère pour me confondre en excuse. En effet, la scène était celle que j'avais imaginer. Quelqu'un se tenait de dos, des livres répendus à ses pieds.
- Je suis vraiment désolée! J'étais de l'autre côté et le livre était coincé. Je...