Un premier repas, une rencontre / PV Renesmée /

Caden, après avoir enfin fini son inscription au pensionnat, avait préféré sécher les cours de toute la matinée. La pause déjeuner était enfin arrivée et il partit faire la queue pour aller manger. Il était encore nouveau ici, mais s'était déjà familiarisé avec le pensionnat. Il aimait cette impression de vide et d'incompréhension sur lui par rapport aux autres élèves. Il était pour une fois de bonne humeur, mais pourtant les autres lycéens lui lançaient des regards qui voulaient tout dire depuis qu'il faisait la queue pour arriver au self.

- Où est-ce que je me mets ? se demanda-t-il tout haut.

Balayant le réfectoire avec ses yeux noirs, il sursauta quand il vit quelque chose d'étrange. C'était une fille, oui. De dos, elle avait des cheveux courts n'ayant pas l'air bien coiffés, ondulés. Elle semblait étrange, ce qui attira Caden, on s'en doute. Ce qui était encore plus effrayant, c'est qu'elle mangeait seule. Elle semblait plutôt jolie, enfin c'était ce que pensait Caden en la voyant de dos, mais il ne voyait pas pourquoi personne ne lui aurait parlé jusque lors. Parce que oui, il avait l'intention de le faire. Après tout, il n'avait rien à y perdre.
Caden se dirigea donc vers l'intéressée et, se pointant d'un air faussement méprisant devant elle, lui demanda...

- Je peux manger avec toi ?

Sur le coup, la fille ne lui répondit pas, mais Caden décida de s'asseoir en face d'elle. Il posa son plateau et la regarda droit dans les yeux, sans sourire. Ses yeux étaient noisettes avec des reflets verts, on aurait dit des émeraudes bloquées à l'intérieur.
Caden commençait à se sentir un peu mal à l'aise, mais décida de ne pas continuer la conversation, après tout elle n'avait pas l'air d'avoir envie de parler.

• Le soleil se réveille, encore une journée inutile, une journée sans importance, une journée qui me rapproche de plus en plus vers la mort sombre et triste. Aujourd'hui c'était mon entrée dans un pensionnat appeler Hina, un nom qui m'inspire point... Je sens déjà les questions venir. Voir les gens sourit, ça me dégoute... Pourquoi ? Pourquoi eux peuvent être heureux et pas moi ? Tel est la question. Après tout, je n'ai jamais vraiment approché le monde extérieur, peut-être qu'il est en fin de compte mieux que je ne le pensai . Même s'il est mieux, rien ne change pour moi, rien ne change pour mon passé. Mon inscription à la main, je me rendais vers ce "fameux" pensionnat, ma tête baisser au plus au point, ma colonne vertébrale en a même pris un coup à force de la baisser mais ce n'est rien. Mes pas me guidaient, comme s'ils connaissaient déjà le chemin. La cloche de l'église avait sonné, c'était l'heure du repas, je dis cela car...

• Tous les étudiants se bousculaient devant un petit bâtiment grisé. Je décide de me rendre de même dans ce bâtiment grisé à fin de manger, une façon de parler, les surveillants avaient fermé les portes d'entrée du pensionnat, comme si j'étais obligé de manger. Une demoiselle aux cheveux bruns crie aux autres, elle crie mon arrivée, elle crie comme si j'étais un monstre pour elle. Toutes les personnes l'écoutent, ils me laissent le passage, comme si j'étais un monstre. Je marche sans les remarquer, remarquer leur regard affreux, LEUR regard de monstre. Tout le monde parle, tout le monde chuchote :

- Regardez, il lui manque un oeil.

- Regardez, elle a les cheveux gris.

- Regardez, elle ressemble à la fille du diable.

• Toutes ces paroles sont affreuses, en effet, j'ai l'habitude de ce genre de remarque. J'entre dans cet établissement culinaire, à mon entrée c'était de même que l'extérieure, les mêmes regards, les mêmes remarques. Je garde mon côté froid, je me dirige vers les plateaux, les cuisinières n'osent pas me donner le repas. Je ne prends aucun déjeuner, tout sauf le plateaux. Il avait un côté froid et doux que j'aime bien. Je m'assie à la table qui est la plus proche de moi, personnes n'ose me parler, personnes n'ose venir me voir juste à me lancer des regard de peur, tristesse, dégout. Je regarde mon plateaux, lui ne semblais pas avoir peur de moi, lui ne semblais être mon ami, il me ressemble. J'entend quelqu'un me parler

- Je peux manger avec toi ?

•Il s'assoit en face de moi, mais que veut-il ? Mes yeux dans les siens, il semble comme intimider par moi. Je le regarde, intriguement et froidement à la foi.

- Watashi no naka no, watashi no naka no, watashi no naka no, watashi no.
Hitotsu wa, sore o kijutsu suru tame no 1tsu no tango wa sokoda.
En'ento, en'ento, en'ento.
Sore wa en'ento kurikaesareru to tsukare o shirazuni
Sore ga kurikaesa re, sore ga kurikaesa re, sore ga kurikaesa re, sore ga kurikaesa re, sore ga kurikaesa remasu.
Zekkyō o kurikaesu.
Ōshū sa reta hidariude wa amai.
Flailing migiude wa amai.
Amai, amai.
Watashi wa kao ni emi o ukabete himeiwoageru.
Sore wa totemo tanoshīnode, tanoshī, futatabi okotte iru.
Sore wa watashi no nōnanode, tanoshīnode, tanoshī o moyasu.
Watashi wa yure teru, yure teru.
Totemo tanoshīnode, tanoshī.
Aka, aka, aka, aka, aka.
Amai, amai, amai, amai, amai, amai, amai, amai, amai, amai.
Amai kyoku.
Watashi to anata.
Aka, aka, aka, aka, aka.
Amai, amai, amai, amai.
Aka, aka, aka, aka, aka.
Amai, amai, aka, aka.
Anata wa amai ne.
Totemo amai.
Aka.
Dakara aka.
Watashi wa anata o korosu!
Un rire nerveux sort de mes lèvres en même temps que je dis ces paroles. Je le regard toujours avec mon air froid, ma voix aïgue rend encore plus ces paroles étrange et même allant faire peur, ces paroles veulent dire quelque chose, ces paroles sur cette choses que j'aime..Aka..

" Elle veut me tuer ? Elle est sérieuse ? ".
Pour toute réponse, après avoir continué à regarder l'étrange fille, Caden éclata de rire, pensant que c'était une blague. Comme elle continuait de le regarder froidement, il s'arrêta et la dévisagea.
Tout le monde chuchotait " Elle n'a pas d'oeil ! Mais qu'est-ce qu'elle raconte au mec là-bas ? ", et, effectivement, sous ses mèches de cheveux, plus rien n'y était. Un unique oeil regardait Caden.
Le jeune garçon se sentait de plus en plus mal à l'aise, surtout avec le monde qui n'avaient d'yeux que pour la table où ils mangeaient. Les paroles de la jeune fille en avait effrayé plus d'un, et plus personne n'osait rien dire, même les chuchotements à propos du physique étrange de celle qui était assise juste devant lui avaient cessé soudainement.
Mais le pire, c'était que la fille continuait à plonger dans ses yeux avec son regard glacial, Caden ne sentait même plus ses jambes. Ses mains, crispés, restaient accrochées à son plateau. Il aurait voulu se lever et finalement s'asseoir le plus vite possible à une autre table pour oublier cette fille et ces étranges paroles, mais il n'y arrivait vraiment pas.

- C'est une plaisanterie, non ? demanda-t-il nerveusement. Tu viens d'arriver ici, pas vrai ? Je m'en fiche de ton physique, tu sais. On dirait que... Que tu as peur de la réaction des autres. Tu te caches en leur faisant peur ?

Caden regretta quand même d'avoir ouvert la bouche, il aurait peut-être dû se taire.

• Sur ces mots, un silence complet se mit en place. J'avais dit quelque chose de mal...? J'avais dit quelque chose dont les gens ont peur ...? Je ne sais pas, mais je sais seulement que les gens avaient peur de moi. Seulement ce garçon, ce garçon en face de moi. Que voulait-il ? Que souhaite-t-il ? Voulait-il peut-être perdre la vie, ne plus vivre qui sait ? J'avais une folle envie de sang, de chair, c'est étrange, non ? C'est pourquoi je gardais mon regard glacial à fin de l'effrayer et qu'ils partent, il résiste, j'accentuais mon regard de plus en plus a fin qu'il devient quelque peu effrayant. Il se mit à rire et très fort, je ne lâchais pas son regard, sans sourire, sans rire. Il s'arrêtait brusquement et me dévisageait, il me semblait-il qu'il a remarqué que je n'ai qu'un oeil. Aurait-il pris peur...?

- C'est une plaisanterie, non . Tu viens d'arriver ici, pas vrai . Je m'en fiche de ton physique, tu sais. On dirait que... Que tu as peur de la réaction des autres. Tu te caches en leur faisant peur ?

•Ces paroles, son timbre de voix étaient nerveuses, aurait-il pris peur ? Prise peur de mon attitude, de mon apparence ? Il pose beaucoups de questions inutile, beaucoups trop...

- Ne me tutoyez pas...

• Ma voix, aussi froide que la glace, ma voix, aussi transparente qu'un fantôme, ma voix. Je ne clignais pas du seul oeil qui me restait, mon oeil dans les siens, je n'avais aucun ressentie, aucun sentiments.

♪ Elle était vraiment effrayante. On aurait dit que si on lui avait laissé le choix, elle aurait sauté du haut du réfectoire pour se suicider. Ou pire, pour se casser 80% de ses membres et souffrir, souffrir encore plus qu'elle n'en n'avait déjà l'air. Caden savait très bien que ce qu'elle allait dire n'allait pas être aimable, mais rien n'était moins aimable que la chanson qu'elle lui avait conté tout à l'heure.

- Ne me tutoyez pas...

Caden faillit s'énerver, cette fille là, même, l'énervait, d'ailleurs ! Qu'est-ce qu'elle avait, bon sang ? Quelqu'un vient lui parler alors qu'elle est seule, et elle rejette ladite personne, sous prétexte que... Sous prétexte que rien d'ailleurs ! Mais le jeune homme comprit son erreur et, après avoir poussé un soupir en baissant les yeux ( fatigué de l'avoir regardé droit dans les yeux aussi longtemps ), il lui demanda :

- Alors, petite fille glaciale, c'est quoi ton... Votre nom ?

Caden essaya d'être le plus aimable possible, après tout cette fille avait l'air d'avoir eu de sacrés problèmes par le passé, et était plutôt solitaire, insociable. Le garçon lui-même pensait qu'il n'y avait pas pire que lui concernant la timidité et l'in-sociabilité [ PS : ça se dit pas xD ], mais depuis qu'il était rentré au Pensionnat le matin-même, il ne faisait que découvrir de nouvelles personnalités plus étranges les unes que les autres.

• Ce garçon était toujours là, toujours devant moi, mais que voulait-il ? Cette question, je me la pose souvent, très souvent dans ma tête mais par simple erreur je ne parviens pas à trouver la reponce. Sur mon plateau, il y avait un couteau que je remarquais de suite, il était si joli, si pointu... Hum, ça me donne quelques idées.

- Alors, petite fille glaciale, c'est quoi ton... Votre nom ?

• Oh, un surnom. Il me demandait mon nom, mais en quoi cela est utile...?

• Mon regard était posé sur ce fameux couteau, mes pulsions m'avaient emporté, je ne pouvais plus résister face à elles. Je pris ce couteau et dis :

- Partez...

• Je me levais, le couteau à la main puis repris ma route, la route du pensionnat. Tous les regards jeter sur moi et plus précisément sur le couteau, je laissais le jeune homme de tout à l'heure. Il avait pourtant l'air gentil, pas comme les autres mais... Je ne préfère pas m'attacher aux gens.Quand j'arriverais dans un endroit tranquille, je pourrais enfin faire ce que j'attendais depuis tout à l'heure......

(S'pas grave! 8{D)

La jeune fille, n'ayant toujours pas donné son nom, était en contemplation du couteau posé sur son plateau. Caden a commencé à reculer doucement sa chaise vers l'arrière, elle était quand même effrayante, on se demandait vraiment ce qu'elle allait faire. Tchac ! Elle prit le couteau, et menaça :

- Partez...

Sans que Caden n'ait même pu faire un geste, la jeune fille se leva, le couteau toujours à la main, et sortit du réfectoire. Oui. Caden avait l'impression de comprendre ce qu'allait faire cette fille étrange. Un couteau, être seule ?

- Eh !! cria-t-il en se levant d'un bond. Fais pas de bêtise !

Caden savait très bien que ce n'était vraiment pas une bonne idée mais il décida de rattraper la jeune fille par l'épaule.

• Je sentais mon sang bouillir en moi, il voulait sentir, je voulais qu'il sorte, le voir coulée sur ma peau, cette douce sensation... Je voulais le voir sentir. Les regards, ah les regards... Tout se posant sur moi, tout se posant sur mon visage, tout se posant sur mon oeil. Les "autres" ne parlaient que de moi, j'étais comme leur centre d'attention. Je suis pour eux comme un démon... je ne comprends pas. Quai-je fais de mal . C'est peut-être mon apparence, ou alors mon attitude. La sortie était juste devant mes yeux, je m'arrêtais quelques secondes pour regarder ces vitres, si jolie, si claire, si pure.

- Eh !

• Hum, ce bruit me fit sursauter d'un coup Mais à qui appartenait cette voix, qui était-ce ?

- Fais pas de bêtise !

• Encore cette voix..? Parlait-il à moi ? Quelque secondes après, je sentis de la chaleur.. La chaleur humaine. Sur mon épaule, là, était posé une main, une main d'homme. J'étais comme pétrifier, personne n'oser me toucher, seul.. Mon père et mon frère, ces deux personnes, qui me manque, qui me manque énormément. En pensant à tout cela une larme coula le long de ma joue, j-je ne devais pas pleurer, pas pleurer devant ces gens, pas pleurer devant lui.. De suite j'éssuyais cette larme, cette larme horrible qui ne devait jamais sortir. Je respirais de plus en plus fort, je me retournais pour voir cette personne, cette personne qui avait compris mes attention.

• Mais pourquoi ? Pourquoi me dire de faire attention ? Pourquoi ? Voulait-il me protéger ? Je ne savais pas, je ne savais rien. Après m'avoir retourner, je vis ce garçon, ce garçon de tout à l'heure..I-Il ressemble à mon père, son regard, sa manière de ce tenir, c'était mon papa.....

- M-Mon Papa..

• Je chuchotais ces mots, qu'à peine on pouvait m'entendre, une larme, de nouveaux coula, coula de ma joue, cette joue qui à subit tellement de chose, cette joue qui à mal, cette joue qui n'en peut plus de cette vie, cette vie minable mais qui malgré tout rester forte pour les siens, les siens qui sont au ciel maintenant. J'avais honte de pleurer, de montrer ma faiblesse, je ne pouvais plus bouger, l'image de mon père était figer dans mes yeux, je sentais seulement les larmes et mon poux battre....

La jeune fille sembla troublée et n'osa pas se retourner de suite. Elle respirait fort, cette petite fille glaciale. Cette fille étrange avec qui Caden avait engagé la conversation. Tout le monde n'avait pas l'air d'apprécier cette fille, mais le garçon avait vraiment envie de lui parler, il n'aimait pas les gens qui restaient à l'écart et pensaient que tout le monde les détestait.
Son unique oeil se posa sur Caden. Elle le regardait, l'oeil tout rouge. Elle aurait peut-être pleuré ? Sa bouche s'ouvrit une nouvelle fois.

- M-Mon Papa..

Un sourire intrigué se figea sur le visage de Caden, regardant la jeune fille, cette fois avec amitié. Il avait compris ce qu'elle voulait faire, et si ce qu'il pensait, elle le faisait régulièrement, il ne savait même pas quoi penser. Elle devait vraiment être mal dans sa peau et être traumatisée par un évènement marquant de sa vie. Mais pourquoi l'appelait-elle Papa ? Il était vraiment gêné par cela.
Il faillit lui demander mais se tût, pour attraper cette petite fille de glace par les deux épaules. En essayant de sourire, il lui demanda :

- Alors ? Tu es décidée à me dire comment tu t'appelles ?

Caden sentit ses yeux à lui, oui, à lui-même, briller, étinceler. C'était comme si une flamme d'espoir venait de s'allumer, une petite torche s'était enflammée. Il avait vraiment envie de parler avec cette fille. Jamais il n'avait eut autant envie de parler à quelqu'un comme en ce moment.

Hors RP : Toujours aussi court... x_x

• Mon père était devant moi, il me semblait si réel, si vrai. J'aimerais revenir dans le passer, j'aimerais... J'aimerais tellement. Une autre main se posa sur mon épaule, ce qui me fit revenir à la raison. Pourquoi ce garçon est-il venu là à ce moment précis ? Ese mon papa qui me le envoyer du ciel ? NON ! JE REFUSE ! JE NE VEUX PAS D'AIDE ! JE SUIS TRES BIEN TOUTE SEULE ! J'essuyais les larmes qui était resté collé sur ma joue, son sourire, son sourire si doux et si fort à la fois. J'éprouvais une étrange sensation dans la poitrine , j'éprouvais peut-être de l'amour pour lui, j'éprouvais peut-être de l'affection pour lui, j'éprouvais peut-être de l'amitié pour lui... Tout ceci, je ne sais pas.

- Alors ? Tu es décidée à me dire comment tu t'appelles ?

• Il est persévérant, même très persévérant, mais toute cette haine qui me rongeait m'empêchait d'être chaleureuse comme d'autres filles peuvent l'être avec lui. Je voulais tellement lui sourire, lui montrais que je commençais à l'apprécier, rire avec lui mais mon passer est si dur, si dur à oublié.

- À quoi cela vous servirez ?

• Encore et toujours des paroles glacé, je voudrais lui dire pardon mais je ne peux pas, je ne peux rien à cause de mon passer. Je mis ma main sur sa main, quelque secondes, sa peau était si chaude, quand à la mienne, si froide. J'enlevis sa main droite puis la gauche, mon regard dans le siens, quelque secondes encore, je sentis comme un tout petit sourire s'esquisser sur mes lèvres. Je lançais mon regard cette fois-ci au autres èléves, ils étaient prétrifier par mon regard, ils n'osaient plus bouger, ni même parlaient.

(Sorry pour la réponce à deux balle o:)

Elle semblait hésiter, mais finalement, cette petite fille glacée ouvrit la bouche, des paroles toujours aussi froides en sortait.

- À quoi cela vous servirait ?

Sans que Caden puisse réagir à quoi que ce soit, elle lui prit la main. Le garçon crut qu'elle allait lui glacer le sang, le tuer avec ce simple geste. Sa main était horriblement froide. Aussi glaciale qu'un cadavre mort depuis plusieurs jours, sans vie. Oui, on aurait dit que cette fille aurait voulu mourir plutôt que rester en vie. Pourquoi ? La vie est pleine de surprises, on ne pourrait jamais savoir ce qui se passerait si l'on mourrait aussi tôt.
Après avoir enlevé les deux mains de Caden de ses épaules, la petite fille froide, et elle méritait cette fois-ci bien son nom, fit quelque chose d'inouï. Elle esquissa un petit sourire. Tout petit, minuscule, même un chat aux yeux de lynx n'aurait pu le remarquer. Tout le réfectoire la regardait avec un air effrayé, mais Caden avait remarqué qu'elle souriait. C'était léger, vraiment léger. Mais il voyait qu'elle avait bon fond, cette fille. Un très bon fond même.
Rien que de plonger les yeux dans les siens, il l'avait senti. Elle se cherchait juste, elle cherchait une réponse à son unique question. " A quoi sert ma vie ? A quoi je sers, moi ? ". Caden s'en souvenait, lui aussi il se posait ces questions très souvent. Mais il essayait de ne plus y penser et voir le bon côté des choses.
Elle regardait à présent les autres élèves. Ils étaient tous effrayés par cette fille. Tous avaient arrêtés de manger, un grand silence, ponctué de quelques chuchotements, avait rempli la salle. Même les surveillants regardaient la scène du coin de l'oeil.
C'était tellement étrange, mais Caden avait l'intention de continuer la conversation, bien qu'il aurait préféré que personne ne regarde, ce qui était sûrement encore plus dur pour elle que si cela s'était passé dans d'autres conditions.

- Pourquoi est-ce que tu te poses cette question ? lui demanda-t-il en fronçant légèrement les sourcils. Tu sais... Je...

Il n'était pas en colère mais désirait une vraie réponse. Il attrapa la jeune fille par les avant-bras cette fois. Décidément, Caden était très textile malgré lui, et pour parler il avait le réflexe de toucher la personne avec qui il communiquait. Cette envie était encore plus intense cette fois-ci, et le jeune homme ignorait pourquoi.

- Si je te le demande, tu peux être sûre que je veux savoir. Aie confiance en toi, mais aussi en les autres. Tu... On ne se connait pas bien, pas du tout, même... Mais...

Caden avait beau être sincère, il hésita à ce moment-là. Détournant les yeux, il réfléchissait. Est-ce qu'il n'était pas en train de la sermonner ? La pauvre, elle n'avait rien fait pourtant... Il lâcha ses bras pour paraître moins violent, et lui murmura :

- Mais, tu sais... Dès que je t'ai vu, je me suis demandé : " Mais que fait une fille comme ça toute seule " ? Tu as peut-être un physique qui n'attire pas tout le monde, mais ta personnalité donne envie de te connaître, de t'aider... De savoir, ne serait-ce..., à ce moment-là, il lui sourit. Ne serait-ce que ton nom...

HRP : Désolée pour les réponses clichées. Mais bon.

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