Alors que je demeurais seule, dans mon dortoir recroquevillée sur moi même, assise sur mon lit, personne là pour me dérangeais, j'eus envie de marcher pour réfléchir à tout et n'importe quoi. Je ne sais vraiment pourquoi, j'étais triste. Peut être était-ce à cause de ce cher Tatsumaki qui m'avait fait écouter une musique particulièrement triste que j'appréciais beaucoup mais me rappeler certaine chose. Je secoua tristement la tête, l'air de la petite chanson sans parole me trottant dans la tête et me hantait plus que toutes autre pensée, des images accompagnés ce court air, quand je fermais les yeux je pouvais presque croire que j'étais allongée à côté d'un cerisier, mon père à côté de moi un livre à la main. Avant qu'il ne parte, il n'était pas souvent là mais je savais qu'il m'aimait plus que tout mais je ne lui avait jamais rendu à l'orale ses mots. Je m'en voulais à présent que j'avais été bête. Je soupira doucement et me leva, enfila un sweat assez rapidement ainsi habillé d'un jean correcte, un T-shirt et un sweat noir, mon préférer, je partis dans les couloirs marchant silencieusement sans vraiment faire attention à ce qui se passait autour de moi. A ce moment j'aurais vraiment aimé que quelqu'un sorte une blague ou encore me sorte de mes pensées, ça me déprimait encore plus. Maudite journée! Ce jour qui pourtant comme les autres avait tout pour être détestable : il pleuvait, les nuages étaient gris et donc ne donnait pas une belle impression. D'ailleurs en y repensant la musique se mariait bien avec ce temps enfin comme toute musique de violon et de piano. Comme Einaudi, quand on écoute ses compositions c'est souvent quand il pleut, à chaque fois il y a des coïncidences...

Je passais dans pleins de couloirs ne sachant trop où allait, j'avais presque l'impression que je n'était contrôlais par un marionnettiste, cette idée de ce voir en marionnette m'arracha mon premier sourire de la journée. Alors que d'habitude je souriais assez souvent là, n'était que le premier alors qu'on était déjà en début d'après midi. C'était bête et ça n'avait rien de drôle. Je me fis bousculait, et je murmura un désolée, le groupe de jeune qui m'avait bouscule, sûrement sans faire exprès, n'y prêtèrent pas attention. Je m'arrêta de marcher les regardant partir, j'avais tout l'air d'être paumée, j'identifiai où j'étais même si je le savais déjà, j'étais à côté du local de musique, les étudiant même le personnel d'ailleurs n'avait pas le droit d'y rentrer, pour je ne sais quelles raisons, mais je m'en contre ficher un peu à vrai dire, si je me faisais attraper j'aurais ce que j'aurais et puis voilà. La curiosité était plus forte que la peur, même si je n'avais aucune peur dans mon esprit. J'avais juste besoin de me changer les idées. De plus, je voulais y entrer un morceau de piano s'y faisait entendre accompagné d'une voix assez douce mais restant ferme, c'était beau. Très beau. Je poussa légèrement la porte et me faufila entre l’entre-bâillement, un adulte ou un plutôt devrais-je dire le professeur de sport et littérature y jouait un morceau sans partition. Je ne savais pas que ce professeur était aussi musicien. Je resta silencieuse, jusque à la fin du morceau qu'il avait entamé quand j'étais rentré. De dos je ne voyais que ses cheveux blanc mais je savait qu'il avait des yeux verrons plutôt intriguant. Il était vêtu simplement : chemise avec un veston. Ces doigts s'arrêtèrent de bouger sur le piano à queue noir.
Je recula pour partir mais la latte du sol laissa échapper un léger bruit ce qui fit découvrir ma présence. Il se retourna et me dévisagea je dis d'une voix sans ton.
"Désolée, je vais vous laissez...."