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 Quand la poupée se fait marionnettiste. { PV Eléna. ♠

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MessageSujet: Quand la poupée se fait marionnettiste. { PV Eléna. ♠   Quand la poupée se fait marionnettiste. { PV Eléna. ♠ EmptySam 6 Oct - 15:55

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Quand la poupée se fait marionnettiste. { PV Eléna. ♠ 788961Capture

Chapitre premier. {PV Eléna A. Kalegaris

J'avance pleine de démence
Et personne ne pourra m'arrêter.


« -Merde. »

Un réveil qui ne sonne pas, un jour où une poupée est censée arriver à son pensionnat. Quinze heure. Le chauffeur est passé à huit heure. Un putain sort des lèvres rosées de la douce. Encore emmitouflée dans ses draps blancs, la jeune fille ouvre péniblement ses yeux. Des yeux d'azur reflétant le ciel nuageux. Ses cheveux nattés et une mèche venant s'écraser sur son front. Un soupir. Puis un second. Elle se redresse, se gratte la nuque, lève les yeux en direction de son réveil. Merde. Elle est en retard. Haussement des épaules. Retard pour retard, autant prendre son temps. Elle enfila sa robe de chambre de satin rose clair, s'approche de sa fenêtre et l'ouvre lentement. Prenant son temps pour admirer les restes de neige de la veille. Que faire de plus qu'attendre ? Ses mamans étaient parties au travaille. Elle était donc seule. Lou sourit légèrement et se dirigea jusqu'à la salle de bain. Retirant ses habits nocturnes elle se glissa dans la cabine, détachant ses cheveux bleutés elle fit par la suite ruisseler le long de sa peau de porcelaine digne de celle de Chine les gouttelettes pures. La demoiselle aux allures de poupée s'adossa contre le carrelage de la douche, passant une main dans ses cheveux humides, elle se caressa la nuque. Réfléchissant surement à une solution. Une méthode pour arriver à l'heure au pensionnat. A quoi bon ? Elle manquerait l'appel et mentirait le lendemain afin de se justifier. Oui. Voilà. Mais où dormir le soir si elle partait aujourd'hui ? Peu importe. Elle se débrouillerait. Ce n'était pas l'argent qui lui manquait. C'est après une vingtaine de minutes que Lou sortit de la cabine de douche, elle enroula une serviette autour de sa poitrine et une seconde dans ses cheveux. Elle s'approcha du miroir, retirant la buée qui s'y était installée. Elle prit sa trousse de maquillage et très légèrement dans une grâce sans nom, elle étala de la poudre sur son visage, puis un trait fin et léger d'eye-liner. Un peu de rouge sur les lèvres et la voilà pratiquement prête. Le reste passa très rapidement. Elle mit une robe blanche bustier avec une ceinture aussi bleutée que ses yeux et ses ballerines blanches. Elle était fin prête.

Descendant les escaliers doucement, elle prit au passage sa valise bien qu'un peu lourde, elle s'en moquait. Elle trouverait bien une âme charitable pour la conduire à sa chambre une fois arrivée. De ses doux petits doigts, elle pianota le numéro de téléphone de son chauffeur, lentement. Ses lèvres s'entrouvrirent pour laisser sa voix d'ange faire place.


« - Caem ? Ici Lady McKannon. Ouais. 'fin, j'me suis pas levée c'matin. Oui, j'sais, tu vas vouloir des indemnités. T'en parles pas à Naomie ni à ma mère et j'te file le double. Okay ? Très bien. J't'attends. Merci. »

C'était parfait, pensa-t-elle. Personne ne serait au courant. Un léger rire cristallin s'échappa de ses lèvres. Elle s'avança par la suite dans la cuisine, saisissant une tasse, elle y déversa un café noir et serré à l'intérieur. Soufflant d'une douce et tendre voix, ne tirant pas à l'ironie malgré la situation. « - C'est fou ce que les Hommes vénèrent l'argent. On peut tout obtenir tant qu'on a les moyens. Merci Naomie. » Après un certain laps de temps, quelqu'un vint sonner à la porte, se retournant telle une ballerine en déambulant de façon aérienne la petite poupée ouvrit la porte. Il s'agissait bien entendu de son chauffeur. Ses yeux le dévisagèrent. Prête à tout. Elle l'analysait encore et encore. Cet homme impassible. Jusqu'ici, c'était le seul à avoir résister à ses diverses attaques de manipulation. Il lui faudrait du temps pour trouver la faille. Oui. Mais le jour où elle l'aurait, elle le briserait comme un éclat de rire. Les deux opales de la jeune fille se baissèrent, elle sourit d'un air délicat. Le chauffeur soupira et entra, prenant la valise située juste à côté de la montée d'escalier. L'homme se retourna, soupira et d'un voix rauque mais pourtant sensuelle. Lou ne pouvait s'empêcher de penser que Caem avait la classe. Ouais. Il l'avait. Des cheveux noir de jais lui retombant au niveau de la nuque, un costard, des gants blancs. Il avait tout pour lui. Et pourtant il s'entêtait à rester seul.

« - Milady, je n'ai pas toute la journée à vous consacrer. Si mademoiselle veut bien s'offrir la peine de monter dans la voiture.»

Lou hocha la tête, prenant son petit sac à main elle entra dans le véhicule après avoir pris grand soin de refermer la porte d'entrée de sa demeure. Ses yeux regardant l'extérieur du véhicule. Elle baissa la tête, mélancolique. Jouant avec ses bracelets afin de se divertir. La vie n'est qu'un jeu. Personne n'en connait les règles. Il y'a ceux qui subissent, ceux qui agissent et ceux qui gagnent. Lou, elle, elle gagnerait. Incapable d'accepter la défaite. Elle n'aimait pas ça du tout. Elle préférait perdre dignement que de perdre par forfait. Elle voit le monde comme un échiquier. Tout les pions sont en place. Certains joue les fous, d'autres les rois. Elle, s'était le roi. La meilleure pièce. Celle qu'il faut protéger. Et pour ce faire, dans les règles de l'art, elle s'était fait son armée. Un fou parfois. Un simple pion à certaine reprise. Quelle douce victoire.

La jeune adolescente rouvrit les yeux après un temps perdue dans ses pensées, pianotant un air de piano fleurissant sous ses doigts. Elle caressait l'une de ses cuisses dénudée. Finalement, voyant qu'elle était arrivée, elle sourit. Une ruelle. Puis deux. Un quartier ? Parfait. Se redressant sur son siège elle déclara à l'intention de son chauffeur.


« - Caem. Arrête toi ici. Emmène mes affaires au pensionnat. Dépose les dans ma chambre. Envoie un sms à ma mère tu lui dis que je suis arrivée comme prévue, à huit heure. Ne pose pas de questions. T'es mon chauffeur. Tu fais c'que j'dis. Sans quoi, j'te ferais renvoyer car tu ne m'as pas accompagné. J'inventerais une excuse, j'aurai pris le train par exemple. »

Face aux menaces, l'homme s’exécuta. Il s'arrêta, se mit en double file. Déclenchant les clignotants. Il se leva, sortit du véhicule, ouvrit la portière à la jeune fille, tendit sa veste de laine et sourit, lui disant qu'elle était arrivée à bon port et qu'il lui souhaitait une agréable journée. Lou sourit, se pencha en avant et finalement, se retourna, s'emmitouflant contre sa petite veste blanche. Le ciel était brisé sous les éclats lunaires se débattant contre le soleil. Bien entendu. Tout le monde connait la suite, la lune prendrait possession de la voûte, étalant ses étoiles. Bien que le crépuscule se dévoilant, le ciel était trop gris. Personne ne verrait les constellations.

Lou s'avança dans une étroite ruelle où la neige avait fondu. Seul des flaques d'eau jonchait le sol sinistre. Pas de lumière. Obscurité totale. Ou presque. C'était presque morbide comme rue. Elle s'imaginait déjà divers scénarios comme des dealeurs venant ici à la nuit tombé. Ou autre activité illicites. Elle sourit, frissonnant d'excitation. C'était tellement parfait. Rien de tel qu'un peu de peur pour se prouver que l'on est bien vivant. Toujours en s'avançant lentement, elle entendit des bruits de pas derrière elle, les bruits des pieds s'écrasant contre les flaques d'eau. Vu l'allure, ce n'était pas un danger, la poupée se retourna, attendant la personne, gardant un sourire presque sadique sur ses lèvres vermeilles. Viens petit pion. Entre dans mon échiquier.


« - Veux tu jouer avec moi, toi aussi ? »
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MessageSujet: Re: Quand la poupée se fait marionnettiste. { PV Eléna. ♠   Quand la poupée se fait marionnettiste. { PV Eléna. ♠ EmptyDim 7 Oct - 14:31

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Qu'est-ce que la neige ? Un peu de froid, beaucoup d'enfance.

« - Il neige doucement sur la ville. »

Il parait que la neige est comme le bonheur: doux et lumineux. Mais la neige fond, le bonheur aussi ? Je tire doucement la couverture sur ma tête, poussant un soupir face au vent frais qui venait me piquer les joues. Aujourd'hui, il neige. Je l'ai remarqué en poussant les rideaux et en ouvrant la fenêtre pour aérer ma chambre. Lorsque j'ai sentis le froid mordre mon corps, j'ai immédiatement couru me remettre au chaud sous la couverture. Évidemment, j'ai oublié de refermer la fenêtre. J’abaisse tendrement la couette sous laquelle je suffoque pour apercevoir des flocon joueurs se faufiler entre les rideau s'envolant à cause du vent. Je rechigne à me lever, mais étant seule dans la pièce je n'ai pas le choix. Je pose mes pieds sur le sol glacée et, à pas de souris, je pousse la fenêtre. Je m'appuie contre le mur laissant mon corps glisser contre celui-ci et mes fesses rencontrer le sol. Je n'ai pas du tout envie de faire quoi que ce soit aujourd'hui. Bien que je sois à peu près une bonne élève et que je me refuse de manquer des cours, j'ai la soudaine envie de sécher. Relevant la tête pour m'informer de l'heure, je m'aperçois qu'il est déjà sept heure et demi. Tant qu'à faire, autant prendre le temps de se préparer et d'aller visiter Tokyo. Depuis mon arrivée au Japon, je n'ai pas encore eu le temps de visiter la capitale. C'est vraiment dommage !

Me trainant jusqu'à l'armoire de ma chambre, j'attrape un leggings en laine noir, un pull large et long rose pâle, un débardeur noir pour le mettre sous le pull, un bonnet et une écharpe s'accordant au pull, des bottines et un manteau noir. Je me rend dans les sanitaires, presque vide à cette heure, et me douche sous une eau bouillante. Tout le monde dit que l'eau froide réveille le matin, mais c'est faux. La température du corps à baissé durant la nuit, c'est pour ça que il faut absolument réchauffer sa peau. Je lave mes cheveux et mon corps avec un shampoing et un gel douche qui sent la vanille. Sortant de la cabine avec une serviette posé autour de mon buste, je sèche mes cheveux à l'aide d'un sèche cheveux et glisse doucement ma frange du côté droit. Je pose une touche de mascara sur mes yeux, un coup de gloss sur mes lèvres et, après m'être soigneusement essuyée, je glisse tout les vêtements sur mon corps.

Une fois de retour dans ma chambre, je m'aperçois qu'il est huit heure un quart. C'est partie pour la journée "Je sèche les cours comme une délinquante que je ne suis pas". Je ne suis pas fière de moi mais peu importe. Au moins, je connaitrais mieux Tokyo, tout d'abord, puis ensuite je sais que je ne reviendrais pas les mains vides. J'en profite cependant pour emporter, en plus de mon sac qui contient mon téléphone portable au forfait international, un porte feuille qui contient a peu près cent mille yens ainsi que deux trois affaires essentielle à mes déplacement; ma guitare bien rangée dans son étui. Pourquoi ? Parce que dans l'avion, j'étais assise à côté d'un japonais qui semblait très bien connaitre Tokyo et, lorsque je lui ai dit que je jouais de la guitare, il m'a donné l'adresse d'un bar-café où je pourrais me produire grâce à lui.


« - Dis leur que tu viens de la part de Pilby. C'est mon nom de scène. N'oublie surtout pas de leur dire ça. Tu verras, ce n'est pas le paradis ni l'endroit le plus fréquentable, mais à Tokyo, c'est dans ces endroits que les nouveaux producteur dénichent les jeunes talent; où que les groupes viennent chercher de nouveaux membres.D'après les producteurs, c'est pour laisser leur chance au vieux quartiers. N'oublie pas, tu viens de la part de Pilby. »
En effet, je n'avais pas oublié. Durant la mâtiné, j'avais fait le tour des boutiques avec une tasse de café noir entre les doigts. Après avoir acheté à peu près trois sacs de vêtements et accessoires, je m'étais aperçue qu'il était déjà une heure et demi et qu'il fallait que je me nourrisse. Je n'avais pas vraiment faim, alors je me contentais d'un petit hamburger déniché dans le premier fast-food du coin. Je pris une heure à engloutir ce maigre repas. J'avoue également que je me suis laissé distraire par la chanson que je jouerais dans ce café. La personne de l'avion, Ichi Matawa, sous son nom de scène Pilby, m'avait conseillé de ne montré que mon talent au niveau de la guitare. Rien d'autre. Je me contentais donc d'un instrumental plutôt bien ficelé. J'étais fière de ce que j'avais composé, et grâce à ça je me sentais capable de soulever des montagnes. Vous savez, lorsque vous êtes passionnés par quelque chose, et bien cette chose vous donne l'impression d'être invincible. Un frisson de plaisir parcouru mon corps et je me décidais à me rendre le plus vite possible dans l'endroit indiqué par Ichi. Peut être serait-t-il là-haut lui aussi ?

Sortant du fast-food, je sortais le papier avec l'adresse du bar-café. C'était à une demi heure, presque trois quart d'heure, d'où je me situait. Laissant le neige tomber sur mon bonnet pâle, je glissais entre les personnes de la capital. Sur le chemin, j'embarquais un café supposé me réchauffer le corps et les doigts. Mes doigts était très important pour moi, notamment pour jouer de la gratte. Après quarante minutes de marche, je me retrouvais dans une ruelle sombre. Je cru d'abord m'être trompé, mais c'était bien l'adresse indiqué sur la feuille. Cette dernière était complètement froissée et l'encre avait un peu coulée à cause de l'eau. M'avançant à pas discret dans cette sinistre ruelle, m’imaginant diverse chose pas très légale ni très catholique, je tombais sur un petite fille aux cheveux bleu. Lorsqu'elle m'entendis arriver, elle se retourna pour me faire face et un sourire quelque peu machiavélique se dessina sur ses lèvres. Cela ne présageait rien de très bon. Les lèvres de cette fille qui s'apparentait à une poupée bougèrent pour me demander si je voulais jouer, mais dans la langue de Shakespeare. Mais jouer à quoi ?


« - Bonjour. Je m'appelle Eléna Astrée Kalegaris. Mais appelle moi juste Léna. Que fait-tu ici, seule, dans cette ruelle si ... sombre ?»

Cette jeune fille pourrait me retourner la question, car c'est vrai qu'il est étrange, pour des filles de notre âge, de trainer seule dans une ruelle qui à l'air si dangereuse. Je regardais cette poupée au allures d'ange avec sa robe blanche, me demandant ce qu'une fille si propre sur elle pouvait fabriquer dans un endroit pareil. J'avais, pour ma part, une excuse tout à fait concevable: je venais pour jouer de la guitare. Mais elle, qu'elle était son excuse ?


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