Non mais...Pourquoi moi ?! POURQUOI ?! [Pv face de crabe]
Sujet: Non mais...Pourquoi moi ?! POURQUOI ?! [Pv face de crabe] Mer 31 Oct - 21:26
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"Tu n'as pas encore maigri Nani ? Tu m'inquiètes." "Va te faire enculer, occupe-toi de tes affaires !" "Si tu le dis. En attendant, j'ai gagné le pari." "Non mais...Tu déconnes...J'ai pas perdu !" "Haha. Si Nani, tu as perdu. Le trois de cœur l'emporte sur le cinq de pique !" "Tu as triché ! Tu m'as dit que c'était le plus grand nombre qui gagnait sur le plus petit ! C'est quoi ton jeu d'occidental de merde ?! Vous êtes tous des vicieux imbus de vous-mêmes !" "Tu es mauvaise joueuse, Nani ?" "Qu...Non !" "Bon, donc j'ai raison. Tu as donc un gage !" "Non ! Je ne vois pas pourquoi, tu dis que des conneries !" "Mauvaise joueuse." "Mais merde ah !...C'est quoi ton gage de salope pff." "Bien...Alors, je dois accueillir un..."
Et voilà comment je me suis - encore - mise dans une merde noire.
"ATCHAAA"
Peu féminin. Juste impoli. Un frisson parcourut un dos ; normal qu'il fasse si froid dans ce pays ? J'ai soulevé le col de ma chemise noire, comme si ça allait m'aider à me réchauffer. L'hiver arrivait. Je n'aimais pas cette saison. Trop froide. Tout était froid ici. Rien n'était beau, surtout l'hiver, pas même la nature. Tatoui m'aurait tué pour cette simple déclaration. Toujours aimer ce qui nous entoure...Mon cul ouais. Les occidentaux n'aiment rien de ce qui les entourent, pas même eux-mêmes, alors, pourquoi devrais-je faire des efforts ? Désolée Tatoui, ta leçon ne sera pas au goût du jour.
J'attendais depuis quelques minutes au pas du hall d'entrée, dehors. Le soleil était levé, je m'étais habillée juste de ce que j'avais trouvé dans mon foutoir, à peine éveillée. Je n'avais pas beaucoup dormi cette nuit, en fait, je n'avais pas dormi. J'étais restée dans le zoo, de minuit à cinq heure du matin, attendant un signe, un peu d'attention d'un frère faisant semblant de dormir dans son immonde cage. Il me haïssait, c'était sûr maintenant, Ariiura me haïssait...Et plus cette pensée s'enfonçait dans mon crâne, plus je m'agaçais, plus je m'énervais, plus je me répugnais de ne pouvoir le sortir de là, de ce trou à rat, d'être si attristée et blessée...Suis-je si faible que cela, pour qu'il ne m'adresse même plus un regard ? Qu'ai-je fait de mal, aurais-je perdu la foi de fuir l'Occident ? Non. Mes poings se serrèrent, mes yeux s'animèrent de rage et meurtre. Non, je n'ai pas perdu ma conviction. Je redonnerai sa liberté à Ariiura, je lui permettrai de passer ses derniers jours dans la forêt, je reverrai ma tribu, je reverrai Tatoui, je prouverai que je suis la Révélation !
"Sérieux il fout quoi ?!"
Il n'y avait pas un chat devant l'établissement, il était encore tôt. Et moi, je me les caillais comme une pauvre idiote dehors, tandis que la majorité du pensionnat pionçait bien au chaud ! J'ai soupiré, bronché, grogné, tout ce que vous voulez pour montrer mon agacement. Mes iris fixaient le portail, en l'attente d'un quelconque signe de vie humaine. J'avais perdu mon pari, je devais assumer, mais franchement ce que ça me faisait chier. La bibliothécaire avait triché, c'était sûr ! Personne ne peut gagner avec autant de règles compliquées. Tsk...Bon, la finalité est la même. Je devais lui rendre service, service emmerdant. Comment à moi, on pouvait m'assigner la tâche d'accueillir un nouveau professeur ?! En plus, il me faisait attendre, si tôt le matin, il allait m'entendre ! Ah oui, je vais me défouler sur cette face à lunettes, cette fouine. Oui parce que, un professeur de mathématiques, forcément que c'est minuscule et apeuré d'un rien, encore puceau et plein d'acné ! Je vais me faire une joie de l'effrayer...Et puis, je dirais à cette foutue bibliothécaire qu'elle a loupé le coup de sa vie, qu'il était ultra sexy, et quand elle me demandera de lui arranger un rencard, et qu'elle va voir ce microbe à la place de son james bond imaginaire derrière sa table...Ce sera tellement jouissif de voir sa gueule de déterrée. Un sourire calculateur étira mes lèvres. Oui, je suis rancunière, très rancunière, mais c'est une façon pour moi de me défouler. C'est injuste, c'est idiot, mais cela vaut mieux que de trancher la gorge à son adversaire, non ? On dirait que cette coutume n'est pas très appréciée des occidentaux.
Un nouveau frisson parcourut mon échine, j'ai serré les mâchoires, sortant de mes pensées, la mine peu joyeuse. Bon, dix minutes à poireauter, c'est assez pour moi. J'ai sorti un vieux mp3 et un casque que j'ai vite enfilé sur mes oreilles. Un paquet de clopes apparut dans ma paume, ayant habité une de mes poches. Je l'ai ouvert, il ne me restait qu'une seule cigarette.
"Sérieux, mais c'est quoi cette journée de merde ?!"
Je pris la clope, le briquet se coinça dans mes cheveux. J'ai émis un grognement rageur et l'arracha avec brusquerie pour mieux allumer la cigarette. Nicotine au bec, j'ai attaché mes cheveux en queue de cheval, descendant encore malheureusement jusqu'à mon fessier. J'ai maudis la coutume shiwiar de ne jamais se couper les cheveux sauf en cas de perte d'honneur. Ça ne m'aidait pas, surtout quand tu étais dans ce genre de monde, où les cheveux étaient la vie des occidentales...Non mais sérieux, à quoi ça servait tous ces après-shampoing et autres trucs ?! Des cheveux, ce sont des cheveux ! Tu ne peux pas en faire ce que tu veux, merde !
J'ai soufflé, regardant la montre à mon poignet, aspirant une bouffée de la nicotine tout en sautillant sur place pour me réchauffer. Non, je n'allais pas mettre un pull. Je ne mets jamais de pull ! En forêt amazonienne, même quand il fait froid, on se promène torse nu, en tenue de chasseurs ou à poil, je ne vois pas pourquoi je ferais comme les occidentaux, à me foutre des tas de vêtements sur le dos ! Donc, j'avais opté pour la chemise, bah oui, ici, se balader à poil, ça relève du blasphème...Ils sont coincés du cul j'vous jure. J'ai regardé mes bras, la gueule impassible puis contrariée. Non, ce n'était pas parce que j'avais perdu du poids comme osait le dire cette saleté de bibliothécaire que j'avais froid !
Musique à fond dans les oreilles, je bouge un peu au rythme de la musique. Histoire de me réchauffer, de m'avouer que bon, finalement, les occidentaux étaient au moins doués pour une chose ; la musique. Entreprenante, toujours différente, incroyable. On pouvait se déhancher comme on voulait, tout était possible. Je fermais les yeux, je laissais mes muscles me guider, un peu, mes articulations se dénouer. J'enchaînais pour moins avoir froid, puis j'ai soulevé ma manche afin d'à nouveau regarder l'heure, à peine une minute avant la dernière fois, faisant les cent pas tout en dansant sans réellement danser. Cent pas. Comme Ariiura. Une bête en cage. Un deux, trois quatre, pas. Griffes sorties, grognement félin. Allez, les cent pas. Juste les cent pas, sauvagerie infime. Sauvagerie peu contrôlée. Juste sortir de cette merde, de ce gris, juste enfoncer ses griffes et ses crocs dans la terre.
"Mais il fout quoi ce connard bordel ?!"
A nouveau ce grognement rageur. J'ai levé les yeux au ciel, ciel aussi glacé que mes iris. J'ai fulminé. J'ai feulé. Ma main passa dans mes cheveux tandis que je grondais en silence, silence peu concluant, silence sauvage.
Sujet: Re: Non mais...Pourquoi moi ?! POURQUOI ?! [Pv face de crabe] Ven 2 Nov - 15:40
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"A SA MERE SA CAAIIILLLLEEE !!!!!"
Cette phrase au combien polie, délicate et raffinée venait d'être prononcée par le non moins délicat et raffiné Reikoku Kichigai, qui, malgré le fait qu'il soit un abruti fini tenait des propos qui rendaient bien compte de la météo de cette matinée. Quand il mit le nez dehors, il faillit rebrousser chemin mais l'ami chez lequel il squattait, qui mettait une énergie toute particulière à le faire sortir de son pauvre canapé, n'aurait sans doute pas supporté de le voir revenir et passer encore une autre nuit dans son salon. Enveloppé dans un manteau noir et les joues légèrement roses à cause du froid ambiant, il saisit de ses mains tremblantes son paquet de Camel et son briquet, coinçant tant bien que mal une clope entre ses lèvres gercées alors qu'il marchait le long de la rue, peinant pour allumer son briquet tout en bousculant les passants.
"Putain chié de merde! Saloperie de journée à la con!!!"
Sa cigarette venait de lui échapper des doigts et un passant qui ne faisait apparemment pas attention où il mettait les pieds avait écrasé sa semelle dessus, réduisant toute ses chances de se griller sa clope à néant. Déjà qu'il ne lui en restait plus beaucoup, voilà une clope de perdue en plus de sa matinée.
Check notes de Reikoku :
☐ Penser à se ravitailler en nicotine au 8 à huit en bas du lycée après la visite.
Oui, car Reikoku n'était pas du matin et voilà qu'on lui demandait de se lever aux aurores pour visiter un lycée rempli d'ados boutonneux et de gamines pré-pubères en manque d'affection. Si il pouvait il se serait bien passé de cette journée barbante où il ne devait que visiter le lycée mais une connaissance à lui qui travaillait là bas lui avait dit que c'était la documentaliste qui lui ferait visiter l'établissement et qu'aux dernières nouvelles, c'était une bombe avec de gros seins. Le voilà donc parti, lui et son sens de l'orientation pitoyable, dans les rues de Tokyo grouillantes de monde pour rejoindre un lycée dont il ne connaissait pas l'adresse. Il était pas dans la merde le pauvre Reikoku. Il déambula donc dans les grandes artères de la ville comme un pauvre hère et, après une bonne demi-heure de perdue à faire tout un tas de détours dont un où il acheta des chocolats pour la documentaliste et des clopes pour lui, il déboucha enfin devant le pensionnat, remerciant le ciel pour l'avoir doté d'un don de chance tellement remarquable que même si il n'avait pas la moindre idée d'où il se rendait, il y arrivait quand même. Like a boss.
Arrivé devant les imposantes grilles, il arrangea un peu ses cheveux et fit une bonne dizaine de sourires de beau gosse pour être sûr de savoir le faire devant la documentaliste, en espérant qu'elle ne lui tienne pas rigueur d'être arrivé une vingtaine de minutes en retard. Il planqua les chocolats tout en résistant à l'envie d'en bouffer un et écrasa sa nouvelle cigarette sur le bitume avant de pénétrer dans l'enceinte du bâtiment dans lequel il allait être emprisonné pour le reste de la journée. Il marcha le long d'un chemin aménagé dans le sol et recouvert de gravillons jusqu'à la cour principale où une silhouette fine et mince, qui appartenait sans aucun doute a une femme, l'attendait dans une posture qui lui laissa croire qu'elle était énervée. Ha merde, il perdait déjà des points avec la documentaliste, c'était mauvais pour la drague ça. Décidé à se rattraper, il se dirigea vers la jeune femme, tout sourire, déjà réjoui a l'idée de passer la journée avec une créature de rêve.
...
C'est quoi cette arnaque?
Déception. Non sans blague, son pote lui avait dit que la documentaliste était grande, avec de jolis cheveux blonds et avec d'énormes seins. La fille devant lui était certes grande avait avait des cheveux bruns plutôt ternouche et PAS DE SEINS PUTAIN! Il s'était bien foutu de sa gueule. En plus, vu l'aura de danger qu'elle dégageait, elle allait lui donner du fil a retordre. Il n'aimait que très moyennement ce genre de filles, la plupart du temps c'était des filles chiantes toujours en train de discuter pour un oui ou pour un non. Le seul avantage qu'il voyait là était qu'elle fumait donc cela ne la gênerais pas si il décidait de s'en grillait une... Puis en fait, quand bien même ça la gênerait, il s'en foutait et s'en grillerait une quand même après tout!
Il leva un sourcil désapprobateur en la voyant alors que toute sa gentillesse s'envolait et il la fixa pendant un petit moment, assimilant ce qu'on lui avait promis avec la dure réalité. Après une ou deux minutes de silence plutôt tendu, il fini par demander d'un ton hargneux:
"S'toi la documentaliste qui doit me faire visiter?"
Check notes de Reikoku:
☑ Penser à se ravitailler en nicotine au 8 à huit en bas du lycée après la visite. ☐Si je revoit ce connard de pote qui dit que des conneries, penser à le tuer.
Sujet: Re: Non mais...Pourquoi moi ?! POURQUOI ?! [Pv face de crabe] Sam 3 Nov - 13:33
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"S'toi la documentaliste qui doit me faire visiter ?"
Sérieusement...Non, mais sérieusement ? J'avais enlevé mes écouteurs, et je me contenais, oui, je me contenais. Déjà qu'on se les caillait, mais lui en plus, il en rajoutait une couche. Je n'aimais pas son regard. Je n'aimais pas la façon avec laquelle il m'examinait pour finalement me poser cette question d'un ton qui me donnait envie de le bouffer vivant...Non, sérieusement. Suis-je tombée sur l'occidental pure souche ? L'occidental qui critique, l'occidental égoïste et blessant ?
Je n'aimais définitivement pas ce regard. Mes yeux s'animèrent d'une furie que je tentais de contenir. Il avait déjà eu le culot d'arriver en retard, et maintenant il me traitait comme un chien ? Je connaissais ces iris, cette nuance, ce certain mépris à mon égard. L'occidental, oui, l'occidental. Je le connaissais pour ne l'avoir que trop vu effleurer mes épaules. Je n'aimais pas ça. Dès mon enfance et mon arrivée en l'Occident, ce regard me suivait. A l'université, je ne l'ai pas supporté et j'ai attaqué cet homme qui se disait mon allié. Un allié qui m'a humilié pour mes origines, qui m'a humilié pour ma façon d'être, qui m'a humilié de par ce regard. Je n'arrivais pas à rester stoïque quand on m'examinait ainsi. Je n'y arrivais pas et Dieu rougeâtre sait que Tatoui me punissait pour cela. "Nani, tu as encore mordu un des apprenti-chasseurs..." sur quoi je répondais avec colère "Il m'a regardé comme une marchandise ! Il m'a méprisé et répudié ! Il l'a mérité.". Ce genre de regard que me lançait ma mère, pensant que je ne l'avais pas remarqué. Mais moi, je le sentais, je le sentais me torturer de l'intérieur, me blesser sans pitié, m'envenimer avec violence. Il ne me faisait pas sentir à la hauteur, non, il me blessait plus que d'ordinaire. J'avais l'impression de n'être...rien. Absolument rien. Ce "rien" m'effraie, alors j'attaque, j'attaque la cause de ma peur, et ce depuis que j'ai appris à marcher. Je ne pouvais pas réagir autrement, je ne le peux toujours pas. Peut-être parce que, dans un certain sens, je sais qu'ils ont raison, de me regarder ainsi ?
Mes iris lancèrent des éclairs, j'ai serré les poings pour ne pas poser mes paumes autour de son cou afin de tenter un assassinat à son encontre. Cela ne ferait que m'enfoncer, oui m'enfoncer, et je ne pourrais plus aider Ariiura. Je gardais le contrôle sur mes instincts de survie. J'avais juste envie de lui foutre un plan dans les mains, de l'injurier comme un dingue avant de repartir dans ma forêt. Le problème, c'est qu'ici, il n'y avait pas de forêt...Et qu'en plus, physiquement, je ne faisais pas le poids. Merde, si on avait été dans mon milieu, il n'aurait pas survécu un seul instant ! J'ai serré les dents, avant de l'observer. Oui, je l'examinais comme il m'avait examiné ou en tout cas, je tentais. J'ai croisé les bras, mes iris d'un bleu glacé l'effleurèrent de la tête aux pieds. Il était grand, il avait une forte carrure, nul doute qu'il me foutait par terre en deux/deux, et Dieu que ça m'énervait ! Il avait un look assez particulier, voir même très particulier ainsi que des traits asiatiques, dont des yeux en amande saupoudrés d'un peu de maquillage, avec une cigarette au bec. Bon, au moins, il fumait, c'était déjà ça. Si mon envie de partir en courant et de ne pas me retourner ne me titillait pas autant, je l'aurais trouvé beau à regarder. MAIS, car oui, il y avait un mais, il avait le regard occidental, le regard que je hais, l’œil qui me pousse à me cacher ou à m'énerver...Plus important, elle est où ma fouine pleine d’acné et encore puceau des maths ?! Il correspond pas du tout au profil, mais...Mais merde, fais chier !
J'ai soupiré, me massant la tempe en fermant les paupières. Bon, j'allais vite régler ce problème. Mon plan de vengeance n'allait pas marcher, okay, on allait agir autrement. En attendant, j'allais me délivrer de cette situation le plus vite possible, retrouver Ariiura ou ma salle de classe et voilà. Le tout était de ne pas s'énerver...Franchement, c'était dur putain. J'ai rouvert mes yeux pour ensuite me pointer du doigt, répondant à sa question avec le ton le plus impassible possible pour cacher ma fureur :
"Non, sérieusement...J'ai une tête de documentaliste ? Puis j'ai de nouveau croisé les bras sur ma poitrine, Tu dois être le heu...prof' de maths ?"
J'ai passé ma main dans mon dos sous ma chemise, pour effleurer une vilaine griffure sur mon omoplate, causée par Ariiura, près des bandages comprimant mon buste. Bah oui, allez dans une cage avec une bête sauvage, vous verrez les conséquences de ses petites pattounes qui ont l'air toutes douces sur votre corps. Et encore, lui, il se retient. J'ai sorti un plan du pensionnat de ma poche et le plaqua contre son torse d'un geste vif. Ouais, c'était mon plan de secours. J'ai commencé à faire des gestes de mes mains pour accentuer mes propos après qu'il ait pris le papier.
"Bon, alors écoute-moi bien. On est d'accord, il est tôt, il fait froid, on s'est levés à pas d'heure, on est tous les deux de mauvaise humeur, okay ? Je suis pas la documentaliste, j'ai juste perdu un pari contre elle et du coup elle m'a refilé son sale boulot, pour mieux rester au chaud avec ses bordel de bouquins sur des civilisations peu connues. Je suis vénère, je ne suis pas douée pour dire bienvenue, je suis du genre franche, je vais pas faire la pétasse d'hypocrite et sourire tout en te faisant visiter le pensionnat, DONC voici un plan du pensionnat, tu te débrouilles. Et au moins, on aura pas à se supporter mutuellement. Voilà ce que je te propose ; si on te pose la question, tu dis que je t'ai bien fait visiter le pensionnat, que je t'ai accueilli, enfin bref voilà. Je dis la même chose de mon côté ; t'as tout compris et on est quittes. Comme ça, je vague à mes occupations et toi, t'es tranquille...T'en penses quoi ? Car je sais pas pour toi, mais moi ça me fait chier, d'être là, tandis que ça caille."
Le plan de secours, oui, il était merdique. Dire toute la vérité, mais au moins ça me permettait de partir. J'ai pris une inspiration après ce discours, peu douée pour avoir autant la parole et je mis les mains dans mes poches, sans autre forme de procès. Mon plan était à 100% infaillible, je dis bien 100%...Je tentais de garder ma gueule stoïque, essayant de ne pas penser à ce regard, essayant de ne pas courir, mais le Dieu Rouge savait que j'en avais vraiment, vraiment envie...
Mon regard océan dans le sien de glace. Glacé, glacé et effrayant. Effrayant pour une bête, au point de lui donner envie de se cacher. Non ! Je ne baisserai pas la tête, je ne la baisserai pas car cela signifierait que je suis vaincue ! Suis-je vaincue ? Jamais. Non, jamais. Et toi, alors, oui, toi, le nouveau fan de maths, qu'est-ce que la défaite, dans l'Occident ? L'Occident, je hais l'Occident comme je me blesse de ce regard méprisant que tu m'as lancé.
Sujet: Re: Non mais...Pourquoi moi ?! POURQUOI ?! [Pv face de crabe]
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