Réservée; farouche; impulsive; irréfléchie; sang-chaud; rancunière; déterminé; a un très fort esprit de compétition; impatiente; excessive; jalouse; possessive; rusée; effrontée; franche; honnête; provocatrice; tapageuse; insouciante; espiègle; sarcastique; ...  

1 m 77 ; 57kg ; plutôt pâle ; vert émeraude ; blond vénitien...?; niveau des épaules ; chemises ou t-shirt, des jeans de préférence, baskets ou doc martens, blousons en daim;   ; un code barre tatoué au poignet ; elle trouve sa voix trop aiguë...

Calliope Artémis... On peut dire que ce trente août, mes parents étaient inspirés! Je vous passe les détails et vous laisse visualiser la tête de la sage-femme lorsqu'en déposant un bébé rose comme une crevette contre le coeur de sa mère elle a eut la mauvaise idée de demander:
"-Et vous l’appellerez comment cette adorable petite?" Bon, elle ressortait sûrement le même discours à chaque parents, comme une espèce de robot, mais là, elle a peut-être regretté. A mon avis, elle s'attendant pas à une chose pareil, vu le look de mes vieux, elle se voyait plutôt m’appeler "Maria", "Theresa" ou, à la rigueur "Gabrielle", mais non, j'ai gagné deux prénoms pas facile à porter! Je m’appelle comme ça, soit disant parce que M. & Mme Wilkes se seraient rencontrer à une conférence sur la Grèce Antique, et que mon père venait de finir un livre sur les muses, tandis que ma mère avait récemment animé un atelier "Les dieux de l'Olympe". Je pense plutôt à une soirée en boîte un peu trop arrosée, m'enfin, j'aurais pu être la charmante petite "Marie-Antoinette" alors bon... Et je ne suis pas tomber sur les pires déesses et muses, vous m'imaginez en Uranie Perséphone Wilkes? Et bah pas moi!
Donc comme vous l'avez peut-être compris, mes parents sont profs d'Histoire pour l'un et journaliste pour l'autre, mais peu importe, dans tous les cas, ils sont de grands illuminés, bref tout à fait mes parents.
Je suis née à Cologne en Allemagne, on me raconte toujours que c'est très joli et que j'ai beaucoup de chance d'y avoir été, mais je doit vous avouez qu'ayant quitté cette ville à dix-huit mois, je n'en garde pas un seul souvenir malgré mon excellente mémoire! Alors pas la peine de me bassiner avec la cathédrale ou quoi que ce soit.
Nous sommes ensuite partit habiter Portsmouth, le fameux lieu de la rencontre qui a permis ma création, durant une dizaine d'années. Détestable envers mes camarades et mes professeurs, je ne m'intéressais qu'à deux chose: la photographie ( y a une muse pour ça? Non? Alors j'avais déjà plus rien en commun avec Calliope) et les langues. Dans la vie courante, je parlais l'anglais, à la maison ma mère m'enseignait l'allemand, au collège j'étudiais le français et plus tard j'appris le latin et le grec avec plus ou moins de joie. Malgré mon assiduité et mon don pour les langues, mon comportement durant les autres matières me causait quelques ennuis et agaçait mes parents. Et je ne parle même pas du jour où je me suis mis à me battre, vers douze-treize ans je crois, que ce soit dans la cour de récré sans aucune raison, ou dans la rue avec d'autres mômes, c'était mon moyen de me défouler. J'ai donc atterrit dans une pension de bonnes soeurs. Pour moi, ça ce rapprochait plus de l'enfer que du paradis de leur soit-disant Dieu. Mais je voulais partir. Dans une première période j'ai essayé de faire toutes les conneries possibles, et commençant par sécher les cours ou mettre une punaise sur la chaise de soeur machin, en bref, rien de bien méchant. J'ai pris l'habitude de quitter le dortoir et je passais le plus clair de mon temps dehors, c'est d'ailleurs à cette période là que j'ai perdu la chasteté d'Artémis.
Et puis je suis passé à un stade au-dessus, lançant des pierres par les fenêtres, taguer le terrain de sport, mais là encore j'étais gentille, mais j'avais beau en faire toujours plus, la mère Thérèse état persuadée qu'elle pourrait faire de moi une parfaite jeune-fille. Alors j'ai finis par céder, et du jour au lendemain, je suis devenue une élève modèle. Et à dix-sept ans, mon "calvaire d'église" s'est achevé. Mes parents m'ont ramener à la maison, mais entre temps, ils m'avaient fait un frère et une soeur! Des jumeaux, eux non plus pas très bien loti en prénoms Adam et Eve, c'est toujours mieux que ce qu'on ma refilé. Et là, quand j'ai vu les deux mômes qui s'amusaient à déchirer toutes mes photos, j'ai littéralement pété un câble et je suis partie vivre chez mon oncle excentrique au Japon. Comme moi, il avait toujours été l'étrangeté de la famille. Et me voilà!