Une petite chanson vous tente?? [PV: caden][Terminer]

Après avoir visiter le pensionnat en lon g, en large et en travers, je décida de m'arrêter à l'Amphithéatre. Je marcha jusqu'au milieu de la salle, effleurant le piano avec mes doigts, regardant le micro et je me placa devant. Je souris, medisant que quand j'étais petite j'adorais chanter mais j'ai arrêter à la demande de mes parents, c'était après leurs dispute tout sa...Je soupire et entrouvrit la bouche, laissant s'échapper un son tenu qui ne demandait qu'à enfler pour se faire entendre. Je le liassa faire, le laissant envahir bientôt tout l'amphitthéatre, exprimant tout ce que j'avais sur le coeur, toute ma rancoeur, toute ma haine, toute ma colère, ma tristesse, tout sa explosa dans la salle, voulant à tout pris se faire comprendre par tout les moyens possible et imaginables.

La musique était empreinte de tout ces sentiments reffoulés et qui n'ont jamais pu être exprimés. Une mélodie pareil à une mélopée racontant une histoire des plus heureuse pour finir sur une fin bien triste. On pouvait entendre la petite note d'espouir dans tout dela, lespoir que quelqu'un puisse me soulager de tout sa, l'espoir que quelqu'un m'accepte un jour, l'espoir d'avoir une vie meilleur...Cette espoir finit par se faire entendre lui aussi, ne voulant pasêtre écraser par les autres sentiments qui siègeaient dans ce chaos ordonné...

Alors que Caden sortait tout juste du réfectoire après avoir pris son déjeuner, il retourna à l'intérieur des couloirs du pensionnat pour s'acheter un paquet d'M&M's. Ce que c'était bon, ça. Alors que le jeune homme aux cheveux aubaines glissait une pièce dans le distributeur, une mélodie douce mais à la fois sombre et triste se fit entendre.
Au fond de Caden, cela résonnait comme une explosion, alors que tout autour de lui, la douceur et la joie l'entourait. C'était une étrange sensation, et après avoir récupéré le paquet d'M&M's, il se dirigea vers l'amphithéâtre, il était sûr que cela venait d'ici. Il adorait le piano depuis son plus jeune âge, mais jamais il n'avait pu apprendre, à cause de ses parents rabat-joie. En tous les cas, il avait envie de savoir qui jouait aussi bien et cernait aussi facilement les sentiments de quelqu'un.
Lorsqu'il ouvrit la porte, elle coupa la douce chanson en un petit grincement, qui sembla perturber la personne qui jouait car il y eut une fausse note. Une fille. C'était une fille, assise devant le piano, les yeux fermés, l'air dans son monde.
Dans l'amphithéâtre, personne. Les gradins étaient vides, et la lumière des vitraux des fenêtres illuminait, comme par magie, la jeune fille et son piano. Caden avait l'impression d'être à un spectacle, et d'arriver en retard. Fasciné, il s'assit sur les gradins du haut et regarda silencieusement la jolie jeune fille jouer avec ses mains sur l'instrument. Elle avait l'air dans son monde à elle, le piano lui appartenait, elle aurait pu lui faire faire ce qu'elle voudrait.
Quand elle s'arrêta, on aurait dit que sa mélodie était inachevé. Sur son visage, un regard plutôt triste, comme si elle était désespérée, qu'elle cherchait une réponse en elle.
Sans aucune hésitation, Caden éclata de rire en se levant, et en frappant dans ses mains.

- Yosh, t'es douée, tu sais !

Sa voix résonnait dans l'amphithéâtre. Le garçon descendit quatre à quatre les marches pour arriver en bas, en face de la jeune fille et du piano. Il continuait à sourire, et se rendit compte que justement, il souriait. C'était si rare. Un peu confus de ce comportement légèrement indiscret, ses joues devinrent rouges, mais son regard ne quittait pas celui de la jeune fille. Elle était si jolie et semblait mystérieuse.

Je leva les yeux, regardant la pesronne qui m'av ait dérangée alors que je m'exprimais librement, sans aucune contrainte, sans aucune entraves...C'était tout ce qu'elle voulait, être libre...A jamais. Et il m'avait interromput! Je souris cependant car il avait tout de même l'air d'avir apprecier ma musqiue, elle semblait résonner en lui, réveillant l'écho de son passé pour qu'il se joigne au mien.

-Merci. Je ne pensais pas que quelqu'un m'entendrais sinon je n'aurais pas jouer.

Un sourire étira mes lèvres quand je vis du rouge monter aux joues de l'inconnu. Je le rassure d'un regard et m'assit sur le siège du piano. Je n'avais jamais jouer de piano, c'est venu instinctivement, comme si j'en faisait depuis que j'étais petite, depuis toujours en faite...Car sinon, je serais centenaire voir plus...

-Que viens-tu faire ici?

Je le fixe de mes yeux bleus violets sans beaucoup de retenue, le détaillant de haut en bas et le trouvant plutôt...Mignon, bon je vais pas le dire haut et fort non plus mais cela suffit à faire rosir mes joues et à faire fleurir un sourir gênée.

[HRP: désolée pour la longeur pas trop le temps de faire plus long.]

Assise sur le piano, regardant le garçon, elle sourit à Caden.

-Merci. Je ne pensais pas que quelqu'un m'entendrais sinon je n'aurais pas jouer.

La jeune fille sembla vouloir rassurer Caden en le regardant de ses yeux bleus... Ou bien, violets, on ne pouvait pas vraiment dire. Elle le regardait intensément, on avait l'impression de plonger dedans, de voir le bleu de l'océan dans ses reflets et le violet des prunes goûteuses et gaies. Le jeune homme semblait gêné mais se sentait en vérité complètement à l'aise. C'était justement ça qui le gênait.
Elle s'assit sur la piano et lui dit :

-Que viens-tu faire ici?

Tout en parlant, elle le regarde de haut en bas, souriant encore légèrement.
Caden essaie, quand à lui, de maîtriser le rouge écarlate de ses joues et lui répond :

- Ton talent m'a amené ici, je suppose.

Il s'approcha un peu plus du piano et caressa du bout de ses doigts les touches noires. Il adorait ces touches, depuis petit, il aimait les touches noires. Il n'en oubliait pas pour autant les blanches, qui étaient en plus grand nombre. Mais il adorait les toucher, elles semblaient plus douces, plus joueuses que les blanches. C'était comme si elles l'attiraient à lui. Caden aimait en général ce qui était sombre, mais de là à ce que des touches l'intéressent car elles soient noires...
Il se souvint alors [ ^ ^' ] qu'il était observé, et retira sa main. Il se retourna vers la fille avec qui il parlait et lui demanda :

- C'est ton premier jour ici ? Je ne t'ai encore jamais vu au Pensionnat.

Cette fille était vraiment jolie. Même si Caden n'osait pas se l'avouer à lui-même, elle le faisait déjà un peu rougir.

HRP : t'inquiètes, pour moi c'est pareil, chaque fois j'ai quelqu'un sur le dos ou un truc à faire.

Je le regardais toucher les touches noires et seulement les noires, comme si les blanches n'avaient aucune valeur pour lui. Il retira soudain sa main et me regarda, le rouge très distinct sur ses joues qui devait être pâles

-Oui, je suis arriver aujopurd'hui même et j'ai visité alors quand je suis tombée sur la salle, j'ai vu le piano et j'ai voulu essayer. Tu sais je n'en ai jamais jouer alors je suis bien surprise de remarquer que jue suis capable d'en jouer.

Je le gratiffia d'un beau sourire, commençant à apprécier sa présence dans la salle. Il approtait une sorte d'illustration réelle à ma musique qui était venue de sa propre volonté. Comme si elle avait défait les chaînes qui la retenait. Je secoua la tête, faisant virevolter mes cheveux assortient à mes yeux, les dissimulant queqlues secondes alors que des petites mèches s'interposèrent entre mes prunelles et celles du jeune homme. Je finis par laisser un peu de place sur le siège du piano en le tappotant, l'invitant à venir s'asseoir

-Rester debout sa dois pas être super tu sais.

Je ris et attend qu'il s'asseoit et qu'il se présente, n'ayant aucunement l'intention de me présentée avant lui. Et puis je n'ai aucune raison de le faire, il a certe dis que ma musqiue était pas mal mais c'est pas une raison, tout le monde peut le dire et je ne dirais pas mon nom pour autant. Laissant un long et lourd silence peser, j'appuie sur une touche du piano, laissant s'échapper un son quelque peu grave mais pas désagréable, je continue en appyant sur d'autre touche, créant ainsi une musique guider par mon seul instinct. A la fin, mes yeux se ferment tout seuls, comme si j'étais entrée dans la musique, comme si j'enn étais la chef d'orchestre, comme si je la guidais, la contrôlais, la maniais et la façonnais à ma façonj, comme je le voulais et selon mes désirs. Je finis par m'arrêter et regarde le jeune inconnu, les yeux mi-clos et aucun son ne sortant de lma bouche, ne voulant pas briser l'illusion qui se créait.

La jeune fille fit de la place à côté d'elle, sur le banc, en face du piano. Elle l'invita à s'asseoir en lui disant :

-Rester debout sa dois pas être super tu sais.

Elle voulait que Caden s'asseoit à côté d'elle ? Bien qu'il essayait de le cacher, le garçon était vraiment très intimidé par cet endroit, par cette fille, par ce pensionnat... Oui, en fait, il était tout simplement timide. Beaucoup de monde pensait le contraire, car il s'exprimait rarement et ne disait pas grand chose de lui, donc on le pensait sûr de lui.
Combattant sa timidité et sa maladresse maladive, il s'assit aux côtés de la jeune fille, inspirant son odeur, l'odeur d'un parfum qui aurait pu faire s'évanouir n'importe qui. C'était tellement agréable de sentir cette odeur. Il avait l'impression d'avoir fait le tour du monde.
Et quand la jeune fille se remit à jouer, ce fut l'extase à l'intérieur des deux corps des jeunes gens. Celle-ci ferma les yeux, se laissant emporter. Gêné, Caden ferma lui aussi ses yeux. Il s'imaginait libre, courant sur un chemin sans aucune pierre. Il ne faisait ni chaud, ni froid... Il était comme dans un immense cube blanc, en apesanteur, en liberté. Il n'y avait que lui, il était seul... Seul...
En sursautant, il rouvrit ses yeux. Il avait l'air angoissé et tout essouflé, il avait l'impression d'être passé entre la vie et la mort. Et quand il y repensait, c'était un sentiment, certes, bien étrange, mais plutôt agréable.
La jeune fille avait arrêté de passer ses doigts sur les touches du piano et le regardait, alors il décida de se présenter, c'était de toute façon, sûrement ce qu'elle attendait depuis le début.

- Pardon, je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Caden. Cela fait quelques jours que j'ai été transféré dans ce pensionnat. Et toi ?

Caden écoutait autant la réponse de la jeune fille qu'il ne pensait à ce qu'il venait de sentir. Cette impression, ça avait été tellement bon, tellement agréable... Il avait presque envie de demander à la jeune fille de rejouer ce même air, cet air unique que jamais il n'avait entendu de sa vie...

Je le regarda, il vouliait quue je lui dise comment je m'appelle? J'hésite soudaienempent entre ne pas le lui dire et le laisser en plan ou le lui dire mais juste mon nom. Je fronçe les sourcils et finit par le lui dire, après tout, il avait l'air sympa et surtout trèèèès timide.

-Luna.

Seul mon nom suffira je pense alors je ne lui dis que mon nom pas l"e reste, le reste se sera plus tard. Voyant qu'il voulait lui emander quelque chose mais qu'il ne vouliat, craignant certainempebnt que se soit dépalocer, je lui souris, l'encourageant à demander.

-Tu veux quen je rejoue l'air que je viens de jouer? Sa vient tout seul tu sais.

Je rigole de ma petite voix, ma sucette presque finit et je pose à nouveau mees doigts sur les touches du piano, rejouant la mélodie que j'ai jouer il y à peine quelques minutes. Je joue lentement, puis j'y mets plus de vigeur et à la fin, je suis dedans, je suis la musique, la musique est moi. La douce musique libère mon coeur du poids des ans, comme si elle n'attendait que sa. Je joue, sans discontinuer, sans m'arrêter, sans faire attention à ce qui peux se passer autour de moi. Je suis comme déconectée du mond, déconectée de tout et de rien à la fois. Je commence à bouger la tête au rythme de la musique, au rythùme de mes battements dfe coeur qui s'accélère tout doucement, suivant eux aussi la musique, cette douce mélopée racontant mes péripéties. Seuls les gens qui sont assez ouverts d'esprits peuvent comprendre, entendre et savoir à quel point j'ai souffert étant enfant. Je ne peux plux m'arrêter, c'est comme si quelque chose m'obligeais à jouer encore et encore pour que mon message puis être entendu, pour que ce message de détresse soit entendut et obtienne une réponse...

La jeune fille sourit et, enfin prononça son nom :

-Luna.

Luna ? Caden trouvait ce prénom très beau, c'était poétique. Cela correspondait vraiment à la jeune fille. Et alors qu'il rêvait que Luna rejoue ce son, cette mélodie, elle lut dans ses pensées :

-Tu veux que je rejoue l'air que je viens de jouer? Sa vient tout seul tu sais.

Caden, bouche bée, écouta Luna pianoter sur les touches, autant de noires que de blanches, autant de graves que d'aigües, autant de sombres que de douces. Elle avait l'air d'exprimer tout ce qui lui passait par la tête. On aurait dit qu'on pouvait plonger dans ses pensées rien qu'en écoutait cette musique.
Ses yeux se fermèrent tout seuls, il était décontracté, vraiment à l'aise cette fois-ci, et ne pensait plus à rien. Devant lui, une page blanche, un destin inconnu, il avait l'impression de renaître. Alors que Luna finissait sur une note dont Caden ne connaissait de toute façon pas le nom, il rouvrit lentement les yeux, un petit sourire n'exprimant que du bien sur les lèvres. Sur le piano, se reflétait le corps de deux adolescents, c'était Luna et lui-même.

- Tu joues vraiment bien. J'aurais tellement aimé en jouer quand j'étais petit...

Je m'arrête tout doucement et tourne la tête vers Caden

-Alors dans ce cas, essaye! Je n'ais jamais appris à jouer du piano et pourtant j'en joue.

Je lui souris et prend ses mains, remarquant qu'elles étaient douces, et les pose sur les touches du piano. J'appuie avec lui sur les touches blanches, ensuite et finit par lui lâcher les mains, le laissant jouer sans aide, sans personne pour lui dire comment faire. Je ferme les yeux et laisse ma tête basculer sur l'épaule du jeune homme. Je soupir et sort une sucette, la tendant à Caden alors que j'en prend une autre. Je me met en tailleur sur le siège du piano et me redresse. Je pose à mon tour les mains sur le piano, commençant à accompagner le jeune homme, créant un morceau unique, mélangeant tout ce qu'on a vécu dans un chaos pourtant claire ais incompréhensibles en même temps, comme le noir et le blanc, le yin et le yang, comme deux pièces d'un puzzles qui ont enfin trouvé avec qui elles peuvent s'assembler. C'est deux vies, deux histoires qui se ressemblent et qui se superposent pour créer cette oeuvre, ce son que nul n'a entendu. J'apporte une touche de joie, d'attention et de plaisir dans la musique, me mettant machinalement à chanter avec le piano. Je ne fais plus attention à rien à part à la musique que Caden et moi créons. Cette une musique si forte et si fragile, affichant nos faiblesses et nos forces, nos hontes et nos joies, nos tristesses et nos plaisir...Nous affichant tout simplement sous tout nos angles, sous toutes les façades que nous imposons aux autres, brisant toutes les illusions que nous faisons pour se faire apprécier ou pour avoir plus d'attention et de compassion...

En se tournant vers le jeune homme, la jolie Luna lui dit en souriant :

-Alors dans ce cas, essaye! Je n'ais jamais appris à jouer du piano et pourtant j'en joue.

Bouche bée, Caden vit Luna approcher ses mains des siennes. Elle les posa sur les touches du piano. Ce fut un peu maladroit au départ, surtout que Caden trouvait vraiment la situation quelques peu romantique alors qu'ils ne se connaissaient pas du tout. Il sentait que le son venait, la mélodie arrivait seule, c'était comme s'il en avait fait toute sa vie. Il aurait presque pu rejouer le même air que celui de Luna s'il en avait eu le courage et un peu plus confiance en lui. Voyant qu'il était à l'aise, Luna retira ses mains et, le laissant jouer, elle laissa tomber sa tête sur l'épaule de Caden. Celui-ci sursauta, ne s'attendant pas du tout à ça. Mais il continua tout de même à jouer. Elle lui tendit une sucette, qu'il prit de sa main droite tout en continuant à jouer de la main gauche. Puis il reposa ses deux mains sur les touches, la sucette à la bouche.
Il aurait pu s'endormir, et on sentait que Luna aussi. Ils étaient tous deux transportés dans un univers inconnu, abyssale, Caden avait l'impression de regarder le monde entier depuis le ciel, mais cette fois-ci, il était bien conscient que c'était lui qui jouait, et personne d'autre.
S'imaginer, lui, un jour, jouer d'un instrument ? Jamais de sa vie. Il pensait qu'il n'en aurait jamais le courage. Jamais il n'aurait cru que cela serait aussi facile de passer la barre. Il suffit de quelqu'un pour vous épauler, et vous avez plus confiance en vous.
Tout doucement, Caden ralentit le rythme de cette musique nostalgique et s'arrêta de jouer.
Il souffla :

- Wow.

Il n'avait aucun autre mot pour qualifier ce qui venait de se passer.
Le garçon se rendit compte qu'un grand silence régnait dans la salle, que personne ne parlait. Les deux adolescents regardaient simplement les touches du grand piano placé devant eux.

- Luna..., murmura Caden bien que la salle soit vide. Je pense que je vais y aller, je dois t'avoir dérangé, tu avais l'air si bien quand je suis arrivé ici.

Je le regarda, surprise et déçue

-Mais non reste, tu ne me dérangeais pas du tout! Et puis je suis aussi très bien quand tu es là!

Je fus presque suppliante et le rouge s'empara de mes joues quand je m'en redis compte. Je soupira et lâcha la manche de Caden que j'avais prise entre temps. Je soupira, vraiment déçue qu'il s'en aille comme ça! Puis je finis par me rendre vraiment compte de ce que je viens de dire et je deviens écarlate. Les mots étaient sortis tout seuls, sans que je les ai contrôler. Je fixe Caden dans les yeux, on voyait presque le désespoir dans l'océan bleu violet de mes yeux.

-Reste encore un peu...S'il te plaît Caden...

Je lui pris une main et la serra, voulant vraiment qu'il reste. Je me sentais si seule des fois que sa présence m'apaisais vraiment. Je me sentais très bien quand il était là même si c'est étrange de sympathisé comme sa avec un inconnu. Soudain, mon coeur se mit à battre la chamade et je redevins écarlate sans aucune raison...Je baissa la tête, intriguée, et passa une main dans mes cheveux, un peu gênée...Je souris au jeune homme et souffla d'une voix étranglée

-Désolée, tu peux partir si...Tu veux...Je ne te retiens pas...

Je lâcha sa main et resta assise, tête basse et triste...

Elle eut un regard à la fois surpris et triste et supplia maintes fois à Caden de rester. Elle le voulait vraiment. Ses yeux bleus qui viraient sur le violet regardaient les yeux de Caden, couleur du chocolat.

-Reste encore un peu...S'il te plaît Caden...

Ses yeux brillaient, et la faible lumière de la pièce intensifiait encore plus son regard. On aurait dit qu'elle aurait pu se mettre à pleurer. Caden, lui, restait sans rien faire, ne bougeait pas, sa manche retenue par la main de Luna.
Elle relâcha le garçon, et, en baissant les yeux, dit :

-Désolée, tu peux partir si...Tu veux...Je ne te retiens pas...

Il regarda les vitraux des fenêtres de l'amphithéâtre. C'était comme une révélation quand il releva la tête. Caden se demanda " Est-ce que je suis sérieux quand je dis que je la dérange ? ". En vérité, il pensait plutôt que c'était lui le plus gêné. Il n'avait envie de parler à personne, pourtant aujourd'hui il l'avait fait plusieurs fois. Alors pourquoi gâcher un si bon moment.
Il attrapa les manches du pull de Luna et la força à se lever du banc. Il fit quelque chose qu'il n'avait jamais osé faire avec personne, même à sa propre mère. Il fit ce qu'il voulait, sans trop y réfléchir. Ce qu'il voulait, sans penser au regard des autres et sur sa façon de voir le monde de son côté.
Il serra Luna contre lui, le plus fort possible, pour qu'elle comprenne qu'il s'en voulait. Il essaya tant bien que mal de traduire tout cela en paroles.

- Luna... Je suis désolé, je sais pas du tout ce qui m'a prit. Je sais pas... Quoi te dire... lui murmura-t-il à l'oreille.

Il ne se contrôlait vraiment plus, il avait l'impression de ressentir des choses qu'il n'avait jamais ressenti. Sentir le coeur de quelqu'un, c'était une sensation à la fois étrange et agréable. Sentir l'odeur d'une jeune fille, il ne l'avait jamais vécu. Serrer quelqu'un aussi fort dans ses bras, jamais il ne l'avait fait...

Je fus très surprise quand il me leva et me serra dans ses bras. Je frissonna un frisson agréable quand Caden chuchota à mon oreille ses excuses. J'écarquilla un peu les yeux et enfouis mon visage dans le cou du jeune homme, un peu émue pour je ne sais qu'elle raison. C'est comme sa, tout ce passe sans que j'en ai le contrôle...Je le serre à mon tour dans mes bras sans rien dire, un petit sourire aux lèvres. Ce moment est si agréable que j'aimerais qu'il dure tout le temps tellement c'était agréable. J'hume discrètement l'odeur de Caden, cette douce odeur qui me donna un autre frisson de plaisir. Je fini par regarder le jeune homme, gardant mon sourire sur mes lèvres charnues, un joli rose aux joues.

-Désolée pour tout à l'heure, je ne sais pas ce qui m'a pris. Ca ne m'arrive jamais d'habitude.

Et sans crier-gare, je cache à nouveau mon visage dans le cou de Caden, voulant rester dans ses bras, voulant rester dans ses bras, me sentant en sécurité dans cette étreinte rassurante. Mes bras s'enroule autour de la taille du garçon, les yeux fermer. Je reste un long moment comme sa, ne voulant pas me détacher de lui...Mon coeur bats encore plus vite alors qu'il fut aussi serrée, j'ai la gorge nouée. Je suis entrain de tombée amoureuse d'une personne que je connais à peine? Mais comment est-ce possible? Je n'ai jamais aimer personnes et personnes ne m'a jamais aimé! Alors pourquoi je tombe amoureuse de lui et pas d'un autre? Je n'en sais rien et je ne pensais pas que sa m'arriverais un jour. J'écoute mon coeur battre un peu plus vite à chaque respiration alors que je reste contre Caden, le rose aux joues devenant rouges. J'imprime une fois pour toute l'odeur du jeune homme dans mon cerveau alors que je m'écarte un peu avec douceur, restant silencieuse...

Apparemment, Luna avait l'air d'accepter les excuses du garçon car elle enfouit son visage dans son cou. Caden la sentait respirer. Elle le serrait fort à la taille, on aurait dit qu'elle ne voulait plus se détacher de lui.
Caden trouvait ça gênant et bien trop bizarre pour un garçon comme lui, mais il se demanda si ce n'était pas " normal ", tout ce qui se passait. En fait, il était tellement blasé que tout et rien lui semblait normal. On pouvait lui faire la remarque sur ce qu'on voulait, il ne semblait ni blessé ni rien d'autres.
Luna et lui se détachèrent doucement, en silence. Caden baissait les yeux, les mèches de ses cheveux aubaines en bataille. Aïe ! Qu'est-ce que c'était que cette douleur au niveau de son coeur ? Se tenant la poitrine, il venait de remarquer qu'il battait étrangement. Durant quelques secondes, on aurait dit que c'était la 3ème guerre mondiale en son intérieur, et puis pendant un petit bout de temps, c'était l'extase, comme une douce brise, il se sentait léger... Et ça recommençait. Cela lui faisait affreusement mal mais c'était vraiment très agréable.
Comme le silence régnait, il le va les yeux vers Luna. Elle restait immobile, n'osant pas lever les yeux. Le garçon sortit un rire nerveux en se passant la main dans les cheveux :

- H-heu, désolé, pour ça non plus je sais pas ce qui m'a prit... ! Luna.

Caden regarda la jeune fille dans les yeux. Elle était si belle. Si souriante. Tout le contraire de lui. Elle avait l'air très sociable, c'était sans doute pour ça qu'il s'était sentit aussi vite plutôt " à l'aise " avec elle. Dès qu'il l'avait vu jouer, quand il a passé la porte de l'Amphithéâtre, il a su que c'était une fille bien, qui ne rejetait pas quelqu'un sous prétexte... Sous aucun prétexte, en fait.
Elle ne semblait pas trouver ni la situation, ni Caden lui-même étrange, et semblait même bien dans sa peau. Mais la musique qu'elle jouait avait eu un air si triste...

- La musique que tu jouais au départ... Tu l'as improvisé ? a demandé Caden pour changer discrètement de sujet.

Je relève la tête, quelques mèches cherchant encore à cacher mon visage, mèches que j'écarte tranquillement. Je suis comme déconnectée du monde,seul cette instant compte.Je me rend enfin compte que Caden m'a posé un question. Je cligne des yeux, reprenant mes esprits et répond, encore un peu déstabilisée pour je ne sais qu'elle raison.

-Elle est venu toute seule, donc oui on peut dire que je l'ai improvisé.

Je lui souris et je m'assois sur le siège du piano comme si les liens qui me tenaient debout étaient rompus...C'est très étrange, jamais encore je n'avais ressentit sa. Je regarde les yeux du jeune homme et cette étau serre à nouveau mon coeur. Je me rappel d'ailleurs que Caden avait posé sa main sur sa poitrine, comme si il avait mal. Presque de leurs propre volontés, les mots sortirent de ma bouche.

-Pourquoi tu t'es tenu la poitrine?

Je fronce un peu les sourcils, soudain inquiète pour lui. Mon coeur se serre un peu plus mais j'ignore ce petit pincement. Je soupire, bascula un peu en arrière et utilisant mes mains en guise d'appuie.

-Je peux rejouer le morceau que j'avais fais quand tu es arrivé si tu veux.

Un sourire timide pointe le bout de son nez pour apparaître sur mon visage qui garde cette couleur rosée, ne voulant décidément pas partir et montrer que je suis un peu gênée et surtout, encore déstabilisée, par ce qui viens de se passé il y a quelques secondes. Mes mèches me mènent la vie dure en voulant rester devant mes yeux et mon visage. Grinçant presque des dents, je sors des petites pinces et les accroches dans mes cheveux, les faisant ainsi tenir mes mèches et dévoilant mon visage sans un petit cheveux pour le cacher mais montrant encore plus le rose de mes joues.

Relevant la tête, Luna lui répond :

-Elle est venu toute seule, donc oui on peut dire que je l'ai improvisé.

Elle sourit au garçon et se rassoit devant le piano, les joues toutes roses. Est-ce qu'elle aussi elle ressentait la même chose que Caden ? Est-ce qu'elle aussi elle avait ce mal de coeur horrible ? La jeune fille regarda le garçon dans les yeux en lui souriant. Sans aucune hésitation, elle lui demanda :

-Pourquoi tu t'es tenu la poitrine?

Les joues de Caden partirent en flammes, le jeune homme baissant les yeux au sol, intimidé. Il en avait vraiment marre de cette personnalité qui l'empêchait de montrer son véritable ego. ça ne lui ressemblait pas, tout ça. Il poussa un petit soupir, suivi lui-même d'un autre, de Luna cette fois, qui s'appuyait sur le piano.

-Je peux rejouer le morceau que j'avais fais quand tu es arrivé si tu veux.

Bouche bée, Caden vit Luna sourire. Pas comme les autres sourires qu'elle lui avait accordé, un sourire un peu plus réservé, trouvait-il. Alors que Caden s'assit à ses côtés, elle sortit des pinces qu'elle accrocha à ses cheveux. Son visage se dégagea et ce fut presque un choc pour le garçon de voir un peu mieux ses yeux, son visage et... Ses joues toutes rosées.
Caden sourit pour lui-même, les yeux perdus dans le vide. Alors que Luna attendait ses réponses, il lui répondit, encore perdu dans ses pensées :

- C'est étrange, tout à l'heure... J'ai eu mal au coeur en te voyant, mais le plus bizarre, c'était que ce n'était pas désagréable, loin de là...

Comme il voyait que Luna ne comprenait pas vraiment ce qu'il disait, il lui sourit timidement et continua :

- C'est un sentiment très étrange... Surtout qu'on se connaît à peine. Enfin, je veux dire, heu... ( les yeux partant sur le côté ) Tu veux bien rejouer ton morceau ? Il est si beau à écouter !

Est-ce qu'elle allait vraiment croire tout ça, lui, Caden, qui était si nerveux quand il avait parlé. Franchement, même lui il se douterait de quelque chose. Les mains sur les genoux, le garçon ferma les yeux, inspirant l'air de l'amphithéâtre, sentant un peu le renfermé, certes, mais c'était de l'air.

Je fronce les sourcils à la première réponse de Caden, puis je les hausse à la deuxième réponse. Je réalisa soudain ce qu'il voulait dire et là, j'aurai voulu que mes mèches rebelles cachent mon visage car il était passé du rose au rouge vif. Je tourne la tête, cachant aussi mon sourire niais et béat, tentant de me calmer et faire disparaître se sourire bien trop révélateur. Je ne vais rien dire pour ne pas le gêner encore plus, déjà que peut de gens vous disent sa comme ça. Une fois que je fus sûre d'être calme, je me retourne en souriant mais pas le sourire niais non, le sourire gentil, amical.

-Pas de soucis Caden

Je me concentre et me tourne complètement vers le piano, inspirant et expirant lentement, utilisant ma respiration pour mieux me concentrer. Une fois cela fait, je pose mes doigts fins sur les touches et commence à jouer. Comme avant, le début commence joyeusement, puis, la note grave et sourde pour qualifie le soir dramatique de ma vie. Ensuite, un changement avec les aigus et les grave pour ma "transformation", passant de la gentille petite fille à l'ado rebelle et refusant de faire ce qu'on lui demande. Peu à peu, une note entre l'aigu et le grave s'installe, ma détresse et mon besoin de vouloir de l'aide lorsque que j'ai fugué, l'espoir perçant à son tour. Enfin, une note douce pour cette journée, une note qui dissimule toutes les autres notes, les rendant insignifiantes comparé à elle, puissante et fragile à la fois. Ce son est comme celui que j'avais joué il y a quelque minutes, quand Caden est arrivé, toujours avec la touche de liberté. C'est ma vie que je raconte seulement en appuyant sur des touches alors que je n'avais jamais rien raconter à personne de mon histoire et me voilà entrain de dévoiler ma vie grâce à la musique à une personne que je ne connais presque pas. Je termine cette péripétie musicale par un mélange de joie, de tristesse, de détresse, de colère et d'espoir. Mes mains restent néanmoins sur le clavier alors que je reste figer, comme une statue. Je tourne lentement la tête vers Caden, un sourire en coin coller sur les lèvres et qui finit par s'élargir, sans pour autant laisser apparaître mes dents blanches.

-Voilà! J'ai un peu rajouter des petites notes à la fin.

Je passe une main dans mes cheveux, me demandant si il avait comprit tout ce qu'il avait entendu et espérant qu'il n'avait compris qu'une moitié...J'ai eut une vie un peu tragique tout de même et quand je l'exprime en musique, ce qui est rare, peut de gens ont comprit ce que je leurs disaient...

Les yeux fermés, Caden entendit Luna lui dire :

- Pas de soucis, Caden.

Le garçon l'écouta inspirer puis expirer lentement, puis il devina qu'elle posait ses mains sur les touches, ces touches noires et ces touches blanches, ces touches poétiques qui lui appartenaient . Elles glissaient, tout doucement d'abord, et, faisant presque sursauter l'esprit de Caden, Luna entama une partie dure et grave. Elle exprimait une certaine tristesse dans cette mélodie, et le sourire de Caden s'effaça lentement. Pourquoi était-elle aussi triste ?
Alors qu'il ouvrit doucement ses yeux, Luna continuait à jouer, ne remarquant pas qu'il l'observait. Elle était comme perdue dans ses pensées, pourtant concentrée sur ce qu'elle jouait, sans aucune fausse note, sans aucune hésitation. On aurait dit que cette musique, elle la connaissait par coeur, alors que c'était une improvisation.
Les dernières notes, Caden les trouvait étranges, elles étaient tantôt aïgues, tantôt graves, mélangeant sa tristesse et sa joie, créant une certaine mélancolie sans nom.
Luna tourna la tête vers Caden, et sourit, en lui disant :

- Voilà ! J'ai un peu rajouter des petites notes à la fin.

Passant sa main dans ses cheveux, elle semblait préoccupée par quelque chose, divaguant encore dans ses pensées.
Caden, intrigué, pencha sa tête en interrogation et continua à fixer Luna. Elle semblait bizarre, et même si le garçon la trouvait sympathique, elle cachait forcément quelque chose, il en était sûr.
Redressant la tête, il lui demanda inocemment :

- Et sinon, tu viens d'où ? Parles-moi de toi.

C'était peut-être un peu direct comme question, mais il n'allait pas pouvoir tourner autour du pot très longtemps de toute manière.

HRP : Court et banal, comme d'habitude x)

Je soupire quand il me demanda de lui parler de moi. Je ne le fais jamais non seulement car personne ne me le demande mais aussi car je n'ai pas envie qu'il découvre que j'ai eut une sale vie...Je reste muette pendant un moment puis je baisse la tête avant de la relevé en souriant

-Ca dépend de ce que tu veux savoir, tu pose des questions et j'y répond. Je viens de Tokyo et je suis une japonaise pur souche même si sa ce voit pas.

Je ris un peu, priant pour qu'il n'aille pas trop loin dans son questionnaires. Enfin, l'espoir fait vivre comme j'ai pu le constater maintes fois. Je croise les jambes, tripotant les bords de mes bas rayés et finit par pensé que je ferais mieux de tout lui raconté.

-Bon, je vais te raconter mon histoire, histoire que j'ai jouer sur le piano. Je suis donc née à tokyo. J'avais des parents super sympa, ils me choyaient et m'offraient pleins de cadeaux. J'avais une vie de princesse mais...

Je m'arrête, hésitant à raconter la suite mais comme j'ai commencé, se serait bien méchant de sauter ce passage de ma vie...

-Un soir, mes parents et moi mangions dans la salle à manger, riant de bon coeur...Et...J'ai tout brisé...Les illusions comme les mensonges...Et tout ca avec une seule question....

Mon coeur se brisa à nouveau, malgré tout, j'aimais mes parents, malgré le mot que je leurs ai laissé, je l'ai aime et sa me fait mal au coeur quand je repense à tout ce qu'on avait vécu, même quand ce n'était que des mensonges....Mes yeux brillaient alors que j'étais aux bords des larmes, je continue tout de même à raconter ma tragique histoire...

-Ils ont tout cassé alors que je restais assise sur ma chaise, tenant mes baguettes et mon bol de riz...Ensuite ils se sont battus à sang et je fus prise de panique: j'ai fuis...Après, plus rien n'était pareil et j'ai changé, je suis passé de la petite fille toute mignonne à une ado qui se révoltait contre tout...Et le jour de es quatorze ans, j'ai fuguée et un homme m'a trouvé dans la neige et m'a élevé comme sa propre fille. Il à finit par m'envoyer ici...Voilà, tu connais toute mon histoire...

Je reste sans bougée, ne disant plus rien alors que des larmes pareil aux cristal perlèrent sur mes joues, je ne fus pas secouée par mes sanglots mais la tristesse que je bridais depuis longtemps refit surface, dévorant tout sur son passage alors que je l'avais si bien maîtriser...Caden à aussi ce don de posé les questions qui tue...

Ecoutant Luna raconter son histoire, Caden n'osait même plus la regarder dans les yeux, sachant qu'elle était bouleversée. Il n'aurait peut-être pas dû lui demander.
Elle avait enduré tout ça... Rien que d'imaginer la scène, Caden avait envie de pleurer lui-même.
Dans le reflet de Luna sur le piano, le garçon vit qu'elle s'était mise à pleurer, en silence, les mains crispées, sans bouger. Pendant un long moment, ils restèrent tous les deux devant le piano, sans oser se regarder, bouger ou ouvrir la bouche. Caden aurait même pu entendre le coeur de Luna battre s'il n'avait pas brisé ce moment glacial en attrapant Luna par la main. Elle était toute froide, et son teint était devenu pâle.

- Te fais pas de mal, ne penses plus à ça.

Il l'enlaça amicalement durant un bref instant pour la consoler et remarqua alors qu'il pleurait lui aussi, il pleurait, oui. En vérité, c'était tellement troublant pour Luna, qu'il se sentait obligé de pleurer. Qui ne serait pas triste en écoutant une histoire pareille ?
Imaginer cette scène, imaginer une pauvre fille partir de chez elle, fuguer, seule, sans aucun abri où dormir... Il n'osait même pas y penser...
La pauvre...

- Je suis désolé de t'avoir dérangé avec ça. Je viens du Portugal, et j'ai beau me plaindre, mes parents sont beaucoup plus tolérants que les tiens...

Après un soupir suivi d'un haussement d'épaules, Caden leva les yeux au ciel et continua :

- Je te l'ai dit, j'ai toujours rêvé de jouer du piano un jour. Mes parents refusaient toujours de voir se réaliser un de mes rêves. Je n'ai pas eu une enfance gâtée, mais j'en ai eu une, et je n'étais pas un garçon malheureux, sans être comblé comme un noble.

Il eut un petit rire nerveux juste après ces paroles, et ses mèches de cheveux ebourriffés lui cachaient les yeux, ce qui était plutôt une bonne chose, car Caden avait envie de... De pleurer, en fait. Il fallait le dire, oui. Il était triste de repenser à tout ça.
Bien que l'histoire de Luna ne le rendait que plus triste encore.

Je fus assez surprise de me retrouver pendant un bref instant dans les bras de Caden. J'essuie mes larmes d'un revers de la main, n'aimant pas me montrer faible. Les cheveux du jeune homme lui cachait les yeux e je tendis la main pour écarter les mèches gênantes, remarquant qu'il pleurait lui aussi

-Je suis désolée si tu pleure à cause de moi...

Je lui souris, tentant de le réconforter alors qu'elle lui tapotait une épaule...C'est vrai que j'avais eut une belle vie malgré tout. Une idée germa dans mon esprit

-Et si on allait manger, je commence à avoir un peu faim.

Je pose la main sur mon ventre qui émit un petit bruit prouvant que j'avais faim et qu'il est temps que je me rassasie. Je me lève tranquillement, époussetant mon jupe et mon sweet. Je prend la main de Caden et l'entraîne en dehors de l'Amphithéâtre. Je cours dans les couloir, emmenant le jeune homme avec moi alors que je cours jusqu'au restaurant le plus proche et avec un bon menu.

-Là! Allez on mange là ok?

Je me retourne vers lui, toute souriante.

[HRP: on continue au restaurant ok? ^^]

» Une petite exploration accompagnée d'une petite rencontre
» Je lis. Je délie. Je vous emprisonne. Dans ma toile. Je vous injecte. De la folie douce.
» Séchage de cours en commun ~ [PV Caden]
» Un lundi , un mal de tête et un mec qui m’embête. [Pv : Caden~]
» C'est le destin qui nous guide...[PV: Caden]

Une petite chanson vous tente?? [PV: caden][Terminer]

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