Pour une raison ou une autre Ikedo avait décidé de sortir un peu pour se changer les idées. Il était encore bouleverser par la décision de ses parents de l’avoir envoyé en dehors de la maison, mais plus précisément dans un pensionnat qui était devenu le plus populaire de la région. Alors des personnes, ce n’était pas ça qui manquait, loin de là! C’est ce qui mettait Ikedo Satoru un peu mal à l’aise à cette situation. Lui qui aime beaucoup passer inaperçu et ne pas se faire trop remarquer…

Alors il marchait et marchait sans même savoir où il allait. Il ne faisait que mettre un pas devant l’autre, ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ne voulait plus marcher. Il a passé par tant d’endroits, en fait, il avait passé sa journée à marcher d’un côté comme de l’autre, mais jamais en prenant attention d’où il était. Si un étranger lui demanderait son chemin, notre jeune homme à la coiffure rouge ne pourrait lui répondre, même si il venait de cet endroit en question. Ou même si on lui demanderait tout bonnement par où il était passé, encore une fois, il ne pourrait y répondre. Il ne faisait que marcher… Tout en étant un peu tête en l’air puisque toutes ses pensées étaient du au fait pourquoi qu’il s’était retrouvé à cette endroit? À ce pensionnat…

Sans même s’en apercevoir, il avait fini par traverser une porte. Une porte automatique qui s’ouvrait dès lors que tu passais proche, alors ce fut très flou dans sa tête cet événement. Jusqu’à ce qu’il remarque d’un coup où il se trouvait.

Il était maintenant dans un grand centre d’achat. Le plus gros centre de magasins de Tokyo pour être plus précis. Il dit à voix basse dans un soupir :

- Comment ai-je pu me retrouver ici…

Mettant une de ses mains sur son front en guise de son découragement, lui qui voulaient éviter les lieux où se trouvait trop de monde, il était probablement rendu dans le pire endroit. Du moins un des pires endroits pour ça.

Mais il semblait y avoir tant de personnes qui circulent de droit à gauche que personne ne faisait attention à lui, même si ce dernier restait figé sur place comme si il était devenu une statue.

Mais il finit par bouger et aller s’asseoir sur un banc qui à sa grande surprise était toujours libre.